« Vivre Noël, c’est se laisser bousculer par ses surprenantes nouveautés », rappelle le pape François.

Pour ‘voir’ ces nouveautés, il nous invite à contempler le « premier Noël »: 

En regardant le premier Noël de l’histoire, nous découvrons les goûts de Dieu. Qu’il s’agisse de Marie ou de Joseph, Noël a apporté dans leur vie des changements inattendus. Mais c’est dans la nuit de Noël que survient la plus grande des surprises : le Très-Haut est un petit bébé et la Parole de Dieu est un enfant, « incapable de parler », accueilli par de simples bergers et non pas par les autorités de l’époque ! »

En ces jours-là, parut un édit de l’empereur Auguste, ordonnant de recenser toute la terre – ce premier recensement eut lieu lorsque Quirinius était gouverneur de Syrie. Et tous allaient se faire recenser, chacun dans sa ville d’origine. Joseph, lui aussi, monta de Galilée, depuis la ville de Nazareth, vers la Judée, jusqu’à la ville de David appelée Bethléem. Il était en effet de la maison et de la lignée de David. Il venait se faire recenser avec Marie, qui lui avait été accordée en mariage et qui était enceinte. Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune.
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » Lc 2, 1-14

Dans une petite pièce de théâtre, Thérèse nous entraîne elle aussi, dans la contemplation du mystère de Noël:

Jésus est né dans une étable
Jésus, le fils du Dieu vivant
A voilé sa gloire ineffable.
Sous les traits d’un petit enfant
Une crèche formait son trône,
Il n’avait point de sceptre d’or
On ne voyait pas de couronne
Ni rien qui brillât au-dehors.

Les Séraphins ne pouvaient croire
Que Dieu si bas fût descendu
Ils voulaient couronner de gloire
Le grand Roi qu’ils avaient perdu
Mais l’Enfant Jésus dans les langes
Plutôt que la grande clarté
Plutôt que l’ardeur de ses anges
A préféré l’humilité !… RP1,12r°-v°

En regardant la Vierge Marie, Thérèse découvre l’attitude du cœur qui plaît à Jésus, et lui  permet de se donner encore aujourd’hui, à tous ceux qui le cherchent :

C’est l’humilité de Marie
Qui attira le Divin Roi
C’est l’humilité de ta vie
Qui le fait s’abaisser à toi. RP1,12r°