HEUREUX !

Le mois de Novembre s’ouvre par une célébration à l’intention de ceux qui nous ont précédés et sont entrés dans la JOIE DE DIEU. Une multitude qui vit auprès de Dieu, en sa présence.

Toutes les lectures de ce jour nous orientent vers la Joie, la Paix, la Vie fraternelle. Après une vie terrestre traversée par les violences, les doutes et les incertitudes, voici que s’ouvre la Joie imprenable du Ciel !  Tous ceux que nous avons connus nous accompagnent et demeurent présents à nos côtés.
«Etre chrétien, c’est vivre dans un immense réseau de fraternité, vers la multitude finale illuminée par Dieu.»             P. Gérard Bessière

En ce temps-là, voyant les foules, Jésus gravit la montagne. Il s’assit, et ses disciples s’approchèrent de lui. Alors, ouvrant la bouche, il les enseignait. Il disait :beatitude_coeurs_purs
« Heureux les pauvres de cœur, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux ceux qui pleurent, car ils seront consolés.
Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.
Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés.
Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.
Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice, car le royaume des Cieux est à eux.
Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! »  Mt 5, 1-12a

Le Pape François nous dit que « pour devenir saints, une seule chose est nécessaire : accueillir la grâce que le Père donne en Jésus-Christ. » Thérèse a toujours accueilli cette grâce et quelques mois avant sa mort, elle peut écrire :

Veiller_avec_Therese

Ma Mission va commencer, ma Mission de faire aimer le Bon Dieu comme je l’aime, de donner ma Petite Voie aux âmes. Si le Bon Dieu exauce mes désirs, mon Ciel se passera sur la terre jusqu’à la fin du monde.Oui, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre. Ce n’est pas impossible, puisqu’au sein même de la vision béatifique, les Anges veillent sur nous.
Je ne puis pas me faire une fête de jouir, je ne veux pas me reposer tant qu’il y aura des âmes à sauver… Mais lorsque l’Ange aura dit : « Le temps n’est plus ! » alors je me reposerai, je pourrai jouir, parce que le nombre des élus sera complet et que tous seront entrés dans la paix et le repos. Mon cœur tressaille à cette pensée. Derniers entretiens, le 17 juillet 1897