Vous serez thérésiennes ou vous ne serez pas. P. Martin

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  • Le carême avec Ste Thérèse de l’Enfant Jésus

    Et si nous entrions en carême avec Ste Thérèse ? Elle nous redit le sens profond de ce temps privilégié offert par l’Eglise. La charité oriente toutes nos « résolutions ». Laissons sa sœur Geneviève nous partager ses souvenirs. Sur la charité, notre sainte petite Sœur ne tarissait jamais.  Elle me communiqua la lumière qu’elle avait reçue en lisant ce passage d’Isaïe 58 : « Le jeûne que je demande consiste-t-il à faire qu’un homme afflige son âme pendant un jour, qu’il prenne le sac et la cendre ? Est-ce là ce que nous appelons un jeûne et un jour agréable au Seigneur ?  Le jeûne que j’approuve, n’est-ce pas plutôt celui-ci ? Rompez les chaînes de l’impiété, déchargez de leurs lourds fardeaux ceux qui en sont accablés, renvoyez libres ceux qui sont opprimés et brisez tout ce qui charge les autres.  Partagez votre pain avec celui qui a faim et faites entrer dans votre maison les pauvres et ceux qui ne savent pas où se retirer.  Lorsque vous verrez un homme nu, revêtez-le et ne méprisez pas votre propre chair. » Et reprenant chacune de ces expressions, elle me les expliquait en me disant qu’il y avait, à l’égard de ces âmes, une bien plus grande charité à pratiquer qu’à l’égard des corps : Il y a des pauvres partout, des âmes faibles, malades, opprimées…Eh bien ! Prenez leurs fardeaux.  Renvoyez-les libres, c’est-à-dire quand on parle devant vous de quelque défaut de vos Sœurs, n’ajoutez jamais… Adroitement, car quelquefois il n’est pas à propos de contredire, mettez leurs vertus en balance, renvoyez libres ceux qui sont opprimés et brisez tout ce qui charge les autres.  Partagez votre pain, c’est-à-dire donnez de vous-même, faites entrer dans votre maison, prodiguez-vous, donnez de vos biens : votre tranquillité, votre repos à ceux qui ne savent où se retirer, qui sont pauvres. Et poursuivant sa citation : « Alors votre lumière éclatera comme l’aurore, vous recouvrerez bientôt votre santé, votre justice marchera devant vous et la gloire du Seigneur vous protégera.  Alors, vous invoquerez le Seigneur et il vous exaucera.  Vous crierez et il vous dira : me voici.  Si vous détruisez les chaînes parmi vous, si vous cessez d’étendre la main et de dire des paroles outrageantes, si vous assistez le pauvre avec effusion, si vous consolez l’âme affligée, la lumière se lèvera pour vous dans les ténèbres et vos ténèbres deviendront comme le midi, le Seigneur vous donnera pour  toujours le repos, il remplira votre âme de splendeur; il ranimera vos os; vous deviendrez comme un jardin toujours arrosé et comme une fontaine dont les eaux ne tarissent jamais.  (Ce passage a été appliqué par l’Eglise à la sainte elle-même, dans l’office liturgique de sa fête: antienne du Benedictus.) Les lieux déserts depuis des siècles seront remplis d’édifices; vous relèverez les fondements abandonnés pour une longue suite d’années et l’on dira de vous que vous réparez les murailles et que vous rendez les chemins sûrs. » Elle continuait : Vous venez d’entendre la récompense ! Si vous cessez de dire des paroles peu charitables, si vous brisez les chaînes des âmes captives par votre douceur et votre affabilité; si vous assistez les âmes pauvres et délaissées avec effusion, c’est-à-dire avec cœur, avec amour, avec désintéressement, si vous consolez ceux qui souffrent, vous recouvrerez votre santé intérieure, votre âme ne languira plus. Votre justice marchera devant vous.  Mais comme ces œuvres pour être profitables doivent demeurer cachées, comme le propre de la vertu, semblable à l’humble violette, est d’embaumer sans que les créatures sachent d’où vient ce parfum : la gloire du Seigneur vous protégera, pas votre gloire propre, mais la gloire du Seigneur ! Et le Seigneur vous exaucera, Il vous donnera le repos, une lumière se lèvera pour vous dans les ténèbres et vos ténèbres deviendront pour vous comme le midi, non pas que les ténèbres disparaîtront car les épreuves ne peuvent manquer à une âme, mais vos ténèbres seront lumineuses…et vous aurez la paix, la joie, une clarté brillera toujours pour vous-même, au milieu de la nuit intérieure. Vous deviendrez comme un jardin toujours arrosé, comme une fontaine dont les eaux ne tarissent jamais, à laquelle toutes les âmes, toutes les créatures puisent sans lui faire tort.  Mais ce n’est pas tout, prêtez attention à la dernière récompense : Les lieux déserts depuis des siècles seront remplis d’édifices, vous relèverez les fondements.  Qu’est-ce à dire ? Comment, en pratiquant la charité, l’amour du prochain, puis-je bâtir des édifices ! Cela ne se ressemble pas, n’a aucun rapport ?…Et pourtant les anges dans le ciel diront de vous que vous réparez les murailles et que vous rendez les chemins sûrs…En disant cela, elle me regardait avec enthousiasme…Quel mystère ! Par nos petites vertus, notre charité pratiquée dans l’ombre, nous convertissons au loin les âmes…nous aidons les missionnaires…et même, au dernier jour, on dira peut-être que nous avons bâti des demeures matérielles à Jésus et préparé ses voies… Conseils et Souvenirsjeune

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  • 1er octobre, fête de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face, Docteur de l’Eglise

    A Lisieux, et pour tous les « thérésiens » du monde, c’est une grande fête ! Pour nous, Soeurs Oblates de Ste Thérèse, c’est le jour où, nous renouvelons nos Vœux, nouvel élan dans notre engagement à la suite du Christ pauvre, chaste et obéissant pour lui ré-exprimer notre désir de lui être fidèle et marcher avec Lui vers notre Père et vers nos frères et sœurs par la voie de la confiance et de l’amour. Mère Agnès de Jésus a accompagné sa petite sœur dans les derniers jours de sa vie et recueilli quelques unes de ses paroles : 30 septembre 1897 Le matin, je la gardai pendant la Messe. Elle ne me disait pas un mot. Elle était épuisée, haletante ; ses souffrances, je le devinais, étaient inexprimables. Un moment, elle joignit les mains et regardant la statue de la Sainte Vierge : …Oh ! je l’ai priée avec une ferveur ! Mais c’est l’agonie tout pure, sans aucun mélange de consolation. …O mon Dieu !… Je l’aime le bon Dieu ! O ma bonne Sainte Vierge, venez à mon secours ! …Si c’est ça l’agonie, qu’est-ce que c’est que la mort ? !… …Ah ! mon bon Dieu !… Oui, il est bien bon, je le trouve bien bon… Si vous saviez ce que c’est que d’étouffer ! … Mon Dieu, ayez pitié de votre pauvre petite fille ! Ayez-en pitié ! O ma Mère, je vous assure que le calice est plein jusqu’au bord !… … Mais le bon Dieu ne va pas m’abandonner, bien sûr… … Il ne m’a jamais abandonnée. … Oui, mon Dieu, tout ce que vous voudrez, mais ayez pitié de moi ! … Mes petites sœurs ! mes petites sœurs, priez pour moi ! Notre Mère lui répondit qu’ayant toujours compris et pratiqué l’humilité, sa préparation était faite. Elle réfléchit un instant et prononça humblement ces paroles : …Oui, il me semble que je n’ai jamais cherché que la vérité ; oui, j’ai compris l’humilité du coeur… Il me semble que je suis humble. … Et je ne me repens pas de m’être livrée à l’Amour. Oh ! non, je ne m’en repens pas, au contraire ! …Jamais je n’aurais cru qu’il était possible de tant souffrir ! jamais ! jamais ! Je ne puis m’expliquer cela que par les désirs ardents que j’ai eus de sauver des âmes. Vers 5 heures, j’étais seule près d’elle. Son visage changea tout à coup, je compris que c’était la dernière agonie. Lorsque la communauté entra dans l’infirmerie, elle accueillit toutes les sœurs avec un doux sourire. Elle tenait son Crucifix et le regardait constamment. Pendant plus de deux heures, un râle terrible déchira sa poitrine. Son visage était congestionné, ses mains violacées, elle avait les pieds glacés et tremblait de tous  ses membres. Une sueur abondante perlait en gouttes énormes sur son front et ruisselait sur ses joues. Elle était dans une oppression toujours croissante et jetait parfois pour respirer de petits cris involontaires. Pendant ce temps si plein d’angoisse pour nous, on entendait par la fenêtre – et j’en souffrais beaucoup – tout un ramage de rouges-gorges, et d’autres petits oiseaux, mais si fort, si près et si longtemps ! Je priais le bon Dieu de les faire taire, ce concert me perçait le cœur et j’avais peur qu’il fatigue notre pauvre petite Thérèse.  A un moment, elle semblait avoir la bouche si desséchée que Sr Geneviève, pensant la soulager, lui mit sur les lèvres un petit morceau de glace. Elle l’accepta en lui faisant un sourire que je n’oublierai jamais. C’était comme un suprême adieu. A 6 heures quand l’Angelus sonna, elle regarda longuement la statue de la Sainte Vierge. Enfin, à 7 heures et quelques minutes, Notre Mère ayant congédié la communauté, elle soupira : …Ma Mère ! N’est-ce pas encore l’agonie ?… Ne vais-je pas mourir ?… Oui ma pauvre petite, c’est l’agonie, mais le bon Dieu veut peut-être la prolonger de quelques heures. Elle reprit avec courage : Eh bien !… allons !… Allons !… Oh ! je ne voudrais pas moins longtemps souffrir…  En regardant son Crucifix : Oh ! je l’aime !…. Mon Dieu… je vous aime….. Tout à coup, après avoir prononcé ces paroles, elle tomba doucement en arrière, la tête penchée à droite. Notre Mère fit sonner bien vite la cloche de l’infirmerie pour rappeler la Communauté. « Ouvrez toutes les portes » disait-elle en même temps. Cette parole avait quelque chose de solennel, et me fit penser qu’au Ciel le bon Dieu la disait aussi à ses anges. Les sœurs eurent le temps de s’agenouiller autour du lit et furent témoin de l’extase de la sainte petite mourante. Son visage avait repris le teint de lys qu’il avait en pleine santé, ses yeux étaient fixés en haut brillants de paix et de joie. Elle faisait certains beaux mouvements de tête, comme si Quelqu’un l’eut divinement blessée d’un flèche d’amour, puis retiré la flèche pour la blesser encore… Sr Marie de l’Eucharistie s’approcha avec un flambeau pour voir de plus près son sublime regard. A la lumière de ce flambeau, il ne parut aucun mouvement de ses paupières. Cette extase dura à peu près l’espace d’un Credo, et elle rendit le dernier soupir. Après sa mort, elle conserva un céleste sourire. Elle était d’une beauté ravissante. Elle tenait si fort son Crucifix qu’il fallut l’arracher de ses mains pour l’ensevelir. Sr Marie du Sacré Cœur et moi nous avons rempli cet office avec Sr Aimée de Jésus et remarqué alors qu’elle ne portait pas plus de 12 à 13 ans. Ses membres restèrent souples jusqu’à son inhumation, le lundi 4 octobre 1897. Sr Agnès de Jésus r.c.i.

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L’Evangile avec Thérèse

  • 2ème Dim de Pâques – Dimanche de la Miséricorde

    ALLELUIA ! « C’est une grande joie pour moi de pouvoir vous faire cette annonce : le Christ est ressuscité ! Jésus est ressuscité, c‘est une espérance pour toi,… ! L’amour a vaincu, la miséricorde a vaincu ! La miséricorde de Dieu l’emporte toujours!… … Accepte alors que Jésus Ressuscité entre dans ta vie, accueille-le comme ami, avec confiance : Lui est la vie ! Si jusqu’à présent tu as été loin de Lui, fais un petit pas : il t’accueillera à bras ouverts. » Laissons-nous rejoindre par cette invitation que nous lancait notre pape François pour reconnaître Jésus comme ‘notre Seigneur et notre Dieu’. C’était après la mort de Jésus. Le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Or, l’un des Douze, Thomas, appelé Didyme (c’est-à-dire Jumeau), n’était pas avec eux quand Jésus était venu. Les autres disciples lui disaient : « Nous avons vu le Seigneur ! » Mais il leur déclara : « Si je ne vois pas dans ses mains la marque des clous, si je ne mets pas mon doigt dans la marque des clous, si je ne mets pas la main dans son côté, non, je ne croirai pas ! » Huit jours plus tard, les disciples se trouvaient de nouveau dans la maison, et Thomas était avec eux. Jésus vient, alors que les portes étaient verrouillées, et il était là au milieu d’eux. Il dit : « La paix soit avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Avance ton doigt ici, et vois mes mains ; avance ta main, et mets-la dans mon côté : cesse d’être incrédule, sois croyant. » Alors Thomas lui dit : « Mon Seigneur et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu. » Il y a encore beaucoup d’autres signes que Jésus a faits en présence des disciples et qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-là ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et pour qu’en croyant, vous ayez la vie en son nom. Jn 20, 19-31 A travers ses écrits, Thérèse nous donne à voir sa foi en ce Dieu qui lui révèle un cœur rempli de douceur, de paix, d’amour et surtout d’une infinie Miséricorde. Rappelle-toi qu’au jour de ta victoire, tu nous disais : « Celui qui n’a pas vu Le Fils de Dieu tout rayonnant de gloire Il est heureux si quand même il a cru !… » Dans l’ombre de la Foi, je t’aime et je t’adore O Jésus, pour te voir, j’attends en paix l’aurore Que mon désir n’est pas de te voir ici-bas. Rappelle-toi.P.N. 24,27 Vous vous rappellerez que c’est ma petite voie de ne rien désirer voir. CJ 4.6.1. Depuis, qu’il m’a été donné de comprendre aussi l’amour du cœur de Jésus, je vous avoue qu’il a chassé de mon cœur toute crainte. Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d’amour. LT 247

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  • Dimanche de Pâques – 20 avril 2025

    Le triomphe de l’Amour, c’est l’Amour vivant. Que de déplacements vers un tombeau … vide ! Que de retours pour acclamer le Vivant ! Alléluia !! Jésus avait bien préparé les cœurs : « Je suis la Résurrection et la Vie, celui qui croit en moi vivra. »(Jn 11,25) mais la nuit de la foi les enfermait sur un chemin de mort jusqu’à « l’heure venue » où la lumière de la Résurrection les éclaire sur un nouveau chemin de Vie. Accueillons les signes de cet Amour vivant qui nous rejoint sur nos chemins de vie. Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. Jn 20,1-9 Thérèse, éprise par ce mystère de la Rédemption, est un maillon de cette longue chaîne de croyants qui ont cru tout en n’ayant jamais vu. D’ailleurs, elle ne cherche pas à voir ici-bas. Elle attend activement l’aurore : dans la paix, elle aime et elle adore. Redécouvrons avec elle cette « joie de la foi » Rappelle-toi qu’au jour de ta victoire Tu nous disais : « Celui qui n’a pas vu Le Fils de Dieu tout rayonnant de gloire Il est heureux, si quand même il a cru ! » Dans l’ombre de la Foi, je t’aime et je t’adore O Jésus ! pour te voir, j’attends en paix l’aurore Que mon désir n’est pas De te voir ici-bas Rappelle-toi….. PN 24, 27

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Coup de Coeur

  • Céline et Thérèse : un livre à découvrir.

    En 1909 Céline Martin, Soeur Geneviève de la Ste Face, a 40 ans.  L’autobiographie de sa sœur Thérèse, l’histoire d’une âme, se répand dans le monde et son procès de béatification va s’ouvrir bientôt. C’est alors que la Prieure du Carmel lui demande d’écrire sa propre autobiographie. Dans ce récit plein de vie et d’humour elle raconte, de sa naissance à sa vie au Carmel, les chemins déroutants par lesquels  Jésus la conduite. L’autobiographie inédite de Céline apporte un regard nouveau sur la personnalité de Thérèse. Aux scènes relatées dans Histoire d’une âme, Céline confie d’autres anecdotes sur sa vie au Carmel. Dans cet écrit, sa petite sœur tient une place centrale, tant elle la chérissait et admirait ses vertus, allant jusqu’à voir en elle une figure de sainteté proche de la Sainte Vierge : « Si je n’ai point vu le modèle, j’aime à me persuader que j’ai vu la copie. » Après sa mort, c’est Céline qui plaida sa cause en canonisation en défendant au procès ecclésiastique sa « petite voie » si novatrice : « Ce n’était pas ma sœur que je voulais faire monter sur les autels, mais l’instrument dont le bon Dieu s’était servi pour montrer aux âmes “la voie de l’enfance spirituelle” afin qu’il produise tout l’effet pour lequel il avait été créé. » En promulguant le décret sur l’héroïcité des vertus de Thérèse, le pape Benoît XV saluera cette « voie de la confiance et de l’abandon ». Bonne lecture pour aller de découvertes en découvertes.   « Autobiographie de la sœur et novice de la Petite Thérèse. Histoire d’un tison arraché du feu. »  Edition du Carmel. 386 pages. 20 Euros    

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Pour les mouvements et les groupes ecclésiaux