14 Août 1921 : Jour de grande joie sur terre et dans le Ciel ! Il y a juste 100 ans, Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte Face devenait « Vénérable ». Le Pape Benoit XV reconnaissait ses vertus et par elle, l’Eglise découvrait la petite voie de l’Enfance spirituelle. Magnificat Alléluia ! 14 Août 2021, en cette veille de l’Assomption, jubilons et écoutons tout particulièrement ce que Sœur Thérèse écrivait sur ‘Marie, Reine du Ciel’ en 1897. En ce début septembre, Thérèse, déjà très malade, fête son septième anniversaire de profession religieuse. C’est une journée d’accalmie et de douceur pour cette jeune religieuse, aux portes du Ciel. A l’infirmerie, elle demande de revoir l’image de Notre Dame des Victoires où elle avait collé la petite fleur blanche que son père lui donna lorsqu’il lui permit d’entrer au Carmel. C’est alors qu’elle écrit au verso de cette image, d’une main tremblante, cette prière, les dernières lignes qu’elle traça ici-bas….. Thérèse parle ici comme si elle était déjà habitante du Ciel : J’aimerai être vous, Marie ; Je comprends qui vous êtes au Ciel ; Je reçois votre joie ; J’ai expérimentée ce que vous êtes pour nous, sur la terre. En cette prière, considérée comme inspirée des mots de St Augustin, Thérèse ne nous révèle-t-elle pas déjà, par ce cri d’amour, le dogme de l’Assomption, proclamé par le Pape Pie XII en 1950 ? Ce dogme qui proclame « qu’au terme de sa vie terrestre, l’Immaculée Mère de Dieu, a été prise corps et âme dans la gloire céleste. » Pour Thérèse déjà, comme pour nous aujourd’hui, « Marie brille déjà comme un signe d’espérance et de consolation. » (Vatican II, Lumen Gentium 68) Belle fête de l’Assomption à tous. Avec Ste Thérèse, chantons la Vierge Marie couronnée d’étoiles. https://youtu.be/RK9IesDXUPg
[…]Ce que nous offre la nature, ce que nous dévoilent des artistes, ce que vit une communauté dans la liturgie ce qui crée une relation humaine authentique, n’est-ce pas cela le beau ? « La beauté c’est ce qui met de la joie dans le cœur des hommes, ce fruit précieux qui unit les générations et les fait communier dans l’admiration. » (Pape Paul VI, message aux artistes 8/12/1965) Elle est la clé d’accès à la connaissance de Dieu, nous fait entrer dans une expérience sensible, et procure une émotion qui invite à se tourner vers le Seigneur pour lui rendre grâce. Ecoutons le témoignage de Ste Thérèse, lorsqu’elle vit la mer à Trouville : » Jamais je n’oublierai l’impression que me fit la mer, je ne pouvais m’empêcher de la regarder sans cesse ; sa majesté, le mugissement de ses flots, tout parlait à mon âme de la Grandeur et de la Puissance du Bon Dieu. » (Ms A 21 v°); lorsque son père l’emmenait à la pêche : » J’aimais tant la campagne, les fleurs et les oiseaux ! Quelquefois j’essayais de pêcher avec ma petite ligne, mais je préférais aller m’asseoir seule sur l’herbe fleurie, alors mes pensées étaient bien profondes et sans savoir ce que c’était de méditer, mon âme se plongeait dans une réelle oraison. » (Ms A 14 v°) L’été est propice à cette contemplation. N’est-ce pas l’occasion pour cultiver notre sensibilité au contact de la nature, des œuvres d’art, de belles rencontres… N’est-ce pas un temps reçu pour se reposer, se poser, admirer et rendre grâce à notre Créateur ? Oui, « Mon Dieu, tu es grand, tu es beau ! » Bel été à chacun, chacune. Pour aller plus loin : …….- Que dit la Bible ? Dieu Créateur de toute beauté Click ici …. ..- Comment parler de la beauté de toute personne ? Click ici …….- Promenez-vous dans la Basilique de la Sagrada familia à Barcelone Click ici
[…]« Pour vous, qui suis-je » ? Jésus douterait-il de son identité ? Ou bien veut-il provoquer ses disciples à nommer qui il est pour eux ? De leur réponse, découlera leur engagement avec Lui… En ce temps-là, Jésus s’en alla, ainsi que ses disciples, vers les villages situés aux environs de Césarée-de-Philippe. Chemin faisant, il interrogeait ses disciples : « Au dire des gens, qui suis-je ? » Ils lui répondirent : « Jean le Baptiste ; pour d’autres, Élie ; pour d’autres, un des prophètes. » Et lui les interrogeait : « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » Pierre, prenant la parole, lui dit : « Tu es le Christ. » Alors, il leur défendit vivement de parler de lui à personne. Il commença à leur enseigner qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, les grands prêtres et les scribes, qu’il soit tué, et que, trois jours après, il ressuscite. Jésus disait cette parole ouvertement. Pierre, le prenant à part, se mit à lui faire de vifs reproches. Mais Jésus se retourna et, voyant ses disciples, il interpella vivement Pierre : « Passe derrière moi, Satan ! Tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes. » Appelant la foule avec ses disciples, il leur dit : « Si quelqu’un veut marcher à ma suite, qu’il renonce à lui-même, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de l’Évangile la sauvera. » Mc 8, 27-35 Thérèse a porté sa croix : épreuves familiales, maladie des scrupules, solitude du Carmel et incompréhensions, épreuve de la foi et tuberculose… Elle écrit à propos de sa vocation « éprouvée » : Avant de me reposer à l’ombre de Celui que je désirais, je devais passer par bien des épreuves, mais l’appel Divin était si pressant que m’eut-il fallu traverser les flammes, je l’aurais fait pour être fidèle à Jésus… Ms A 49 r° Elle dit aussi : Je veux prendre ma croix, doux Sauveur et vous suivre, mourir pour votre amour, je ne veux rien de plus. RP 7, 3r°
[…]Ouvre-toi ! Jésus passe en pays païen et y guérit un sourd-muet ! N’avons-nous pas en nous des territoires encore « païens » que Jésus doit visiter ? Ne sommes-nous pas des sourds-muets dans l’écoute et l’annonce de la Parole de Vérité qui rend libre ? Laissons Jésus prier, nous toucher et nous dire : « Ouvre-toi » ! En ce temps-là, Jésus quitta le territoire de Tyr ; passant par Sidon, il prit la direction de la mer de Galilée et alla en plein territoire de la Décapole. Des gens lui amènent un sourd qui avait aussi de la difficulté à parler, et supplient Jésus de poser la main sur lui. Jésus l’emmena à l’écart, loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et, avec sa salive, lui toucha la langue. Puis, les yeux levés au ciel, il soupira et lui dit : « Effata ! », c’est-à-dire : « Ouvre-toi ! Ses oreilles s’ouvrirent ; sa langue se délia, et il parlait correctement. Alors Jésus leur ordonna de n’en rien dire à personne ; mais plus il leur donnait cet ordre, plus ceux-ci le proclamaient. Extrêmement frappés, ils disaient : «Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets.» Mc 7, 31-37 Thérèse a compris qu’en levant les yeux vers le ciel, Jésus prie son Père d’agir lui-même. Elle découvre la puissance de la prière et comment Jésus vient dilater les cœurs qui se tournent vers Lui, d’un simple regard… Qu’elle est donc grande la puissance de la Prière ! On dirait une reine ayant à chaque instant libre accès auprès du roi et pouvant obtenir tout ce qu’elle demande. […] Pour moi, la prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel, c’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. Ms C 25 r° Le 8 septembre est aussi le jour anniversaire de sa profession religieuse.
[…]La Semaine Laudato Si’ 2023 est célébrée du 21 au 28 mai illustrée par le film « La Lettre », « à l’occasion du huitième anniversaire de l’encyclique historique du pape François sur la sauvegarde de la création ». Cette célébration vise à réunir les catholiques afin de se réjouir des progrès accomplis pour donner vie à Laudato Si’ et à montrer comment les protagonistes de “La Lettre” y parviennent déjà. » Il nous appartient de ne pas fléchir dans nos efforts pour préserver notre maison commune et comme Thérèse ne négliger aucun petit détail du quotidien : le choix de notre nourriture, l’eau, l’électricité, les déplacements, …
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