Parce qu’il se termine par la fête de la Visitation, le mois de mai est consacré à Marie. Il nous invite à davantage la prier, la chanter et nous confier à sa médiation. Prenons le temps de nous tourner vers Marie en toute confiance. N’hésitons pas à renouveler notre manière de prier le chapelet. Prier Marie n’est pas une fin en soi, c’est la supplier d’intercéder pour nous auprès de son Fils. La petite Thérèse nous partage sa conviction : Marie a sur son Fils un pouvoir merveilleux. Jésus mon Bien-Aimé, rappelle-toi !… Rappelle-toi que ta divine Mère A sur ton Cœur un pouvoir merveilleux Rappelle-toi qu’un jour à sa prière Tu changeas l’eau en vin délicieux … PN 24, 13 Le 13 mai 1883 – 13 mai 2023 : il y a 140 ans ! Nous nous rappelons le Sourire de la Vierge Marie à la Petite Thérèse. Confinée dans sa maladie, elle s’ouvre à la grâce. Le témoignage de ses sœurs est précieux pour comprendre cet évènement. Ces récits sont tirés du Procès Apostolique. Ecoutons tout d’abord Marie : « A 10 ans, Thérèse fut atteinte d’une étrange maladie, qui, selon moi, ne pouvait venir que du démon, à cause des phénomènes surnaturels qui se produisaient. Cette maladie se déclara quelques mois après l’entrée au Carmel de mère Agnès de Jésus, vers la fin de mars 1883. A partir du 7 avril jusqu’au 10 mai, jour où la Sainte Vierge l’a guérie, elle resta dans un état navrant. Elle avait plusieurs fois la semaine, des crises de terreurs si extraordinaires, qu’un savant docteur, monsieur Notta, aujourd’hui décédé, disait n’avoir jamais rencontré pareil cas. Je l’ai entendu avouer à mon père son impuissance. Il prononça même ces paroles: « Qu’on appelle cela du nom que l’on voudra, mais pour moi, ce n’est pas de l’hystérie.» Les objets les plus insignifiants prenaient à ses yeux la forme de monstres horribles et elle jetait des cris de terreur. Fréquemment, elle était poussée par une force inconnue à se précipiter la tête en avant, de son lit sur le pavé. D’autres fois, elle se frappait la tête avec violence contre le bois du lit. Quelquefois, elle voulait me parler: aucun son ne se faisait entendre, elle articulait seulement les mots, sans pouvoir les prononcer. Une particularité qui me frappa beaucoup, c’est que, à diverses reprises, sous cette influence que je crois diabolique, elle se mettait tout à coup à genoux, et, sans s’aider de ses mains, appuyant sa tête sur le lit, cherchait à faire revenir ses pieds en avant. Or, dans cette attitude qui devait infailliblement la découvrir, elle restait toujours modestement enveloppée, à mon grand étonnement : ne pouvant m’expliquer cela, je l’attribuais à une intervention céleste. Dans l’intervalle des crises, elle restait dans un état d’épuisement. La crise la plus terrible de toutes fut celle dont elle parle dans sa vie. Je crus qu’elle allait y succomber. La voyant épuisée dans cette lutte, je voulus lui donner à boire, mais elle s’écria avec terreur : « Ils veulent me tuer; ils veulent m’empoisonner ». C’est alors que je me jetai avec mes sœurs aux pieds de la Sainte Vierge la conjurant d’avoir pitié de nous. Mais le ciel semblait sourd à nos supplications. Par trois fois je renouvelai la même prière. A la troisième fois, je vis Thérèse fixer la statue de la Sainte Vierge; son regard était irradié, comme en extase. Je compris qu’elle voyait, non la statue, mais la Sainte Vierge elle-même. Cette vision me parut durer quatre ou cinq minutes, puis deux grosses larmes tombèrent de ses yeux, et son regard doux et limpide se fixa sur moi avec tendresse. Je ne m’étais pas trompée, Thérèse était guérie. Quand je fus seule avec elle, je lui demandai pourquoi elle avait pleuré. Elle hésita à me confier son secret, mais, s’apercevant que je l’avais deviné, elle me dit: « C’est parce que je ne la voyais plus ». Voici maintenant ce qu’en dit Léonie : Pendant la semaine sainte de l’année 1883, la petite Thérèse fut saisie d’un mal étrange et violent. Depuis quelques mois, peut-être depuis l’entrée de Pauline au Carmel (octobre 1882), elle était particulièrement triste et se plaignait de maux de tête continuels. Le mal, arrivé à l’état aigu, se manifestait par des crises de terreurs qui se déclaraient inopinément, à propos de circonstances futiles, parfois à diverses reprises dans la même journée. Dans l’intervalle des crises, elle était comme inerte et parlait peu, je ne saurais dire si elle avait alors pleinement sa connaissance. Nous ne pouvions la quitter une seule minute. Un jour que je m’étais absentée pour quelques instants seulement, elle profita de mon absence pour se précipiter sur le pavé par dessus la tête du lit. A mon retour, je fus très effrayée, mais elle ne s’était fait aucun mal. Je n’ai jamais assisté aux consultations du médecin ni entendu moi-même le médecin formuler son opinion, mais j’ai entendu dire, dans les réunions de famille, que le médecin disait: «C’est une maladie nerveuse… je n’y comprends rien… peut-être restera-t-elle dans cet état.» A certaines heures, la malade ne reconnaissait plus ni son père, ni sa sœur Marie. Après six semaines de maladie, le 10 mai 1883, le mal était à son paroxysme. Effrayées et désolées, au cours d’une crise plus violente que les autres, mes sœurs et moi nous nous agenouillâmes aux pieds d’une statue de la Ste Vierge qui était dans la chambre. J’étais restée à sangloter, la tête dans mes mains, aussi je ne vis pas l’expression extatique de la petite malade, favorisée de l’apparition de la très Sainte Vierge. Seulement, quand je me relevai de ma prière, je trouvai notre petite Thérèse parfaitement guérie. Son visage avait repris son calme et sa beauté, et jamais depuis aucune trace ne reparut de cette maladie étrange. Céline témoigne à son tour : « A l’âge de dix ans, la Servante de Dieu fut atteinte d’une maladie étrange, qui venait certainement de la jalousie du […]
[…]Au moment de célébrer le Centenaire de la béatification de Ste Thérèse (29 avril), il est bon de nous rappeler du rôle important qu’a joué le Père Gabriel Martin durant les festivités à Lisieux du 28 au 30 Mai 1923. « Oblates de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, soyez très fidèles, toujours, à votre Sainte Patronne, c’est-à-dire à son esprit, à son culte, à ses méthodes de sanctification et d’apostolat. Car je vous l’ai dit cent fois, c’est là votre grâce propre et la raison même de votre existence. Ne l’oubliez jamais. » P. Martin, Testament spirituel. En feuilletant l’album qui retrace les étapes de la Béatification, nous avons sélectionné quelques extraits des 3 jours de conférences qu’il a données avec la flamme que nous lui connaissons. Ils sont l’occasion aujourd’hui, de nous rappeler notre « raison d’être », de nous laisser interpeler dans notre « fidélité », dans notre responsabilité de Sœur Oblate de Ste Thérèse, et pourquoi pas, d’éclairer un temps de relecture personnelle de notre vie religieuse thérésienne. Le P. Martin nous l’a dit cent fois. Ne l’oublions pas ! « La main du Seigneur a fait merveilles, la main du Seigneur m’a exaltée. » P. Martin: « Thérèse a été l’objet des prédilections de Dieu, prédilections motivées par sa toute simple et ravissante humilité ! Désirant par elle, faire pleuvoir une pluie de roses, Dieu a commencé par la fixer, j’allais dire par la planter, comme un rosier d’amour dans les profondeurs de son cœur adorable. Et les grâces que maintenant la chère Bienheureuse répand à profusion sur le monde, avant de s’épanouir entre ses mains, ont germé dans le sein de la divine miséricorde. Ce sont avant tout, des fleurs d’éternel amour, un amour qui descend et qui remonte, qui va du cœur de Dieu au cœur de Thérèse, et qui de là, retourne à Dieu pour se répandre en pluie de grâces sur le monde. » « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à Moi ! P. Martin: « Voici la réponse pleine d’amour apportée par la Bienheureuse Thérèse aux prédilections divines : ‘Sa Petite Voie d’humilité, de confiance et d’abandon !’ L’humble Thérèse a cru en Jésus. Elle a cru non seulement à sa puissance, mais à son amour. Dans la simplicité de sa foi confiante dans le Fils, elle a demandé au Père et au Fils, de se glorifier en elle, leur petit enfant. Et ainsi que le Père donne tout pouvoir au Fils, ainsi gagné par l’amour de sa petite enfant, il lui a donné un extrême pouvoir sur son cœur. En réalité, les merveilles dont nous sommes témoins ne sont pas autre chose que la toute-puissance divine mise à la disposition d’un enfant. On reste stupéfait en voyant que Dieu, dans sa bonté, peut remettre tant de puissance aux mains d’une faible créature, aux mains d’un enfant ! Et si là, était le secret du prodige ? La Bienheureuse n’a été, n’a voulu être toute sa vie durant, qu’une petite enfant aimante, rien d’autre !C’est son cœur d’enfant qui lui a fait concevoir des espérances dont l’immensité touche à l’infini. C’est son titre d’enfant qui lui a donné l’audace d’en demander la réalisation. C’est son amour d’enfant qui la rendue maitresse du cœur du bon Dieu et de sa puissance. » « Si quelqu’un croit en Moi, ce que je fais, il le fera, et d’autres choses plus grandes encore, parce que je vais à mon Père, et que tout ce que vous lui demanderez en mon nom, je le ferai pour que le Père soit glorifié dans le Fils. » P. Martin: « La réponse de la Bienheureuse Thérèse : ‘Je passerai mon ciel à faire du bien sur la terre. Je ferai tomber une pluie de roses !’ Semer des roses, c’est son occupation, son céleste ‘métier’ dans le Paradis ! « Je descendrai ! » P. Martin: « Elle a promis de descendre, et fidèle à sa promesse, elle descend en effet, et aucun milieu ne la rebute. Elle va dire : ‘l’amour, l’immense amour de Dieu qui est mon partage, sera si vous le voulez, le vôtre !’. Pour arriver à leur esprit, elle prend d’ordinaire le chemin de leur cœur. Elle se fait aimer afin de se faire plus facilement croire. » Et se tournant vers l’image de Thérèse qui rayonne en arrière du Maître autel, il s’écrit : « Petite reine de Lisieux, descendez, descendez, dans votre cité ! Allez vers son peuple impatient de vous acclamer… Allez effeuiller vos roses… Il y a là-bas des malades à guérir, des cœurs souffrants à consoler, des blessures à panser, des âmes à convertir ! Oui ! descendez ! descendez… ou plutôt, abaissez-vous et descendez jusqu’à notre faiblesse ! Entrez en passant, dans chacun de nos cœurs et déposez-y la grâce des grâces, un ardent amour pour Dieu, pareil au vôtre ! Remettez la paix dans l’univers entier ! Semez partout les roses du saint amour pour que tous les hommes comprennent que hors de cet amour, il n’est ni bonheur, ni vraie paix durable ! » « Je suis venue apporter le feu sur la terre, et je n’ai de plus grand désir que de le voir s’embraser ! P. Martin: « La mission de la bienheureuse Thérèse, c’est la mise en œuvre, l’une des plus admirables que l’on n’ait jamais vues de la Parole de notre Seigneur. La Bienheureuse Thérèse a pour mission d’enflammer les cœurs du divin amour. ‘Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre’… Comme Jésus a passé sa vie d’ici-bas : ‘à faire du bien’, le même bien ! et par toute la terre, à n’en pas douter ! non seulement durant sa courte vie, mais jusqu’à la fin des siècles, sous toutes les latitudes. Venir en aide aux missionnaires est pour elle, comme une mission spéciale au sein de sa grande mission d’amour. Mais en vérité, c’est à l’Eglise tout entière qu’elle étend ses bienfaits. » Avec les foules d’hier et celles d’aujourd’hui rassemblées à Lisieux en ces jours, nous rendons grâce au Seigneur et par l’intercession de Ste Thérèse, nous lui confions la mission de notre […]
[…]Jésus ressuscité donne l’Esprit Saint à ses Apôtres Jésus les rejoint au cœur même de leur trouble, de leur déception, et les rassure en leur offrant la Paix. Il les aide à traverser leurs peurs. Ils deviennent cette Eglise naissante qui accueille l’Esprit Saint et fait d’eux des missionnaires. C’était après la mort de Jésus ; le soir venu, en ce premier jour de la semaine, alors que les portes du lieu où se trouvaient les disciples étaient verrouillées par crainte des Juifs, Jésus vint, et il était là au milieu d’eux. Il leur dit : « La paix soit avec vous ! » Après cette parole, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Jésus leur dit de nouveau : « La paix soit avec vous ! De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie. » Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et il leur dit: «Recevez l’Esprit Saint. À qui vous remettrez ses péchés, ils seront remis ; à qui vous maintiendrez ses péchés, ils seront maintenus. » Jn 20, 19-23 En 1896, Sr Thérèse de l’Enfant-Jésus est sollicitée pour correspondre avec deux missionnaires devenus ses frères spirituels. L »un d’eux, l’Abbé Bellière, lui écrit sa joie d’avoir reçu le jour de la Pentecôte la confirmation de sa vocation : son directeur accepte son entrée chez les Pères Blancs. Il l’invite à en rendre grâce et prier pour lui. Pour Thérèse, la Pentecôte est également un jour de grâce important. En lui répondant, elle saisit l’occasion de lui partager sa manière de comprendre « la rémission des péchés ». LT 247 A l’abbé Bellière 21 Juin 1897 Mon cher petit Frère, Avec vous j’ai remercié Notre Seigneur de la grande grâce qu’Il a daigné vous accorder le jour de la Pentecôte, c’est aussi le jour de cette belle fête (il y a 10 ans) que j’ai obtenu, non de mon directeur, mais de mon père la permission de me faire apôtre au carmel. C’est encore un rapprochement de plus entre nos âmes. O mon cher petit frère, je vous en prie ne croyez jamais « m’ennuyer, ni me distraire » en me parlant beaucoup de vous. Serait-il possible qu’une sœur ne prît pas d’intérêt à tout ce qui touche son frère ? Pour ce qui est de me distraire, vous n’avez rien à craindre, vos lettres au contraire m’unissent davantage au bon Dieu, en me faisant contempler de près les merveilles de sa miséricorde et de son amour. Quelquefois Jésus se plaît « à révéler ses secrets aux plus petits », la preuve, c’est qu’après avoir lu votre première lettre du 15 oct. 95, j’ai pensé la même chose que votre Directeur : Vous ne pourrez être un saint à demi, il vous faudra l’être tout à fait ou pas du tout. – J’ai senti que vous deviez avoir une âme énergique et c’est pour cela que je fus heureuse de devenir votre sœur. Ne croyez pas m’effrayer en me parlant « de vos belles années gaspillées ». Moi je remercie Jésus qui vous a regardé d’un regard d’amour comme autrefois le jeune homme de l’Évangile. Plus heureux que lui vous avez répondu fidèlement à l’appel du Maître, vous avez tout quitté pour Le suivre, et cela au plus bel âge de la vie, à 18 ans. Ah ! mon frère, comme moi vous pouvez chanter les miséricordes du Seigneur, elles brillent en vous dans toute leur Splendeur… Vous aimez St Augustin, Ste Madeleine, ces âmes auxquelles « Beaucoup de péchés ont été remis parce qu’elles ont beaucoup aimé ». Moi aussi je les aime, j’aime leur repentir, et surtout… leur amoureuse audace ! Lorsque je vois Madeleine s’avancer devant les nombreux convives, arroser de ses larmes les pieds de son Maître adoré, qu’elle touche pour la première fois ; je sens que son cœur a compris les abîmes d’amour et de miséricorde du Cœur de Jésus, et que toute pécheresse qu’elle est ce Cœur d’amour est non seulement disposé à lui pardonner, mais encore à lui prodiguer les bienfaits de son intimité divine, à l’élever jusqu’aux plus hauts sommets de la contemplation. Ah ! mon cher petit Frère, depuis qu’il m’a été donné de comprendre aussi l’amour du Cœur de Jésus, je vous avoue qu’il a chassé de mon cœur toute crainte. Le souvenir de mes fautes m’humilie, me porte à ne jamais m’appuyer sur ma force qui n’est que faiblesse, mais plus encore ce souvenir me parle de miséricorde et d’amour. Comment lorsqu’on jette ses fautes avec une confiance toute filiale dans le brasier dévorant de l’Amour, comment ne seraient-elles pas consumées sans retour ? Je sais qu’il y a des saints qui passèrent leur vie à pratiquer d’étonnantes mortifications pour expier leurs péchés ; mais que voulez-vous, « Il y a plusieurs demeures dans la maison du Père Céleste », Jésus l’a dit et c’est pour cela que je suis la voie qu’Il me trace. Je tâche de ne plus m’occuper de moi-même en rien, et ce que Jésus daigne opérer en mon âme je le lui abandonne, car je n’ai pas choisi une vie austère pour expier mes fautes, mais celles des autres. Je viens de relire mon petit mot et je me demande si vous allez me comprendre, car je me suis très mal expliquée. Ne croyez pas que je blâme le repentir que vous avez de vos fautes et votre désir de les expier. Oh non ! j’en suis bien loin, mais vous savez : maintenant nous sommes deux, l’ouvrage se fera plus vite (et moi avec ma manière je ferai plus de besogne que vous), aussi j’espère qu’un jour Jésus vous fera marcher par la même voie que moi. Pardon, cher petit frère, je ne sais pas ce que j’ai aujourd’hui, car je dis vraiment ce que je ne voudrais pas dire. Je n’ai plus de place pour répondre à votre lettre, je le ferai une autre fois. […]
[…]Jésus prie pour nous auprès du Père. Avant de quitter ses disciples, il leur fait partager sa relation d’intimité avec le Père. Il leur rappelle aussi que c’est à eux de continuer sa mission de faire connaitre le Père. En ce temps-là, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. Ainsi, comme tu lui as donné pouvoir sur tout être de chair, il donnera la vie éternelle à tous ceux que tu lui as donnés. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. Moi, je t’ai glorifié sur la terre en accomplissant l’œuvre que tu m’avais donnée à faire. Et maintenant, glorifie-moi auprès de toi, Père, de la gloire que j’avais auprès de toi avant que le monde existe. J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. » Jn 17, 1b-11a Cette prière de Jésus nous éclaire sur sa relation au Père et sur sa mission: nous conduire à Lui. Il nous trace le chemin comme disciple à sa suite, en se reconnaissant avant toute chose comme enfant du Père. Thérèse l’exprime à sa manière dans une de ses poésies: 4. Mon Ciel est de sentir en moi la ressemblance Du Dieu qui me créa de son Souffle Puissant Mon Ciel est de rester toujours en sa présence De l’appeler mon Père et d’être son enfant Entre ses bras Divins, je ne crains pas l’orage Le total abandon voilà ma seule loi. Sommeiller sur son Cœur, tout près de son Visage Voilà mon Ciel à moi !… 5. Mon Ciel, je l’ai trouvé dans la Trinité Sainte Qui réside en mon cœur, prisonnière d’amour Là, contemplant mon Dieu, je lui redis sans crainte Que je veux le servir et l’aimer sans retour. Mon Ciel est de sourire à ce Dieu que j’adore Lorsqu’Il veut se cacher pour éprouver ma foi Souffrir en attendant qu’Il me regarde encore Voilà mon Ciel à moi !… PN32
[…]La Semaine Laudato Si’ 2023 est célébrée du 21 au 28 mai illustrée par le film « La Lettre », « à l’occasion du huitième anniversaire de l’encyclique historique du pape François sur la sauvegarde de la création ». Cette célébration vise à réunir les catholiques afin de se réjouir des progrès accomplis pour donner vie à Laudato Si’ et à montrer comment les protagonistes de “La Lettre” y parviennent déjà. » Il nous appartient de ne pas fléchir dans nos efforts pour préserver notre maison commune et comme Thérèse ne négliger aucun petit détail du quotidien : le choix de notre nourriture, l’eau, l’électricité, les déplacements, …
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