Vous serez thérésiennes ou vous ne serez pas. P. Martin

Actualités

  •  » Tout parlait à mon âme de la grandeur de Dieu. » ~ Bel été !

    Ce que nous offre la nature, ce que nous dévoilent des artistes, ce que vit une communauté dans la liturgie ce qui crée une relation humaine authentique, n’est-ce pas cela le beau ? « La beauté c’est ce qui met de la joie dans le cœur des hommes, ce fruit précieux qui unit les générations et les fait communier dans l’admiration. » (Pape Paul VI, message aux artistes 8/12/1965) Elle est la clé d’accès à la connaissance de Dieu, nous fait entrer dans une expérience sensible, et procure une émotion qui invite à se tourner vers le Seigneur pour lui rendre grâce. Ecoutons le témoignage de Ste Thérèse, lorsqu’elle vit la mer à Trouville :   » Jamais je n’oublierai l’impression que me fit la mer, je ne pouvais m’empêcher de la regarder sans cesse ; sa majesté, le mugissement de ses flots, tout parlait à mon âme de la Grandeur et de la Puissance du Bon Dieu. » (Ms A 21 v°); lorsque son père l’emmenait à la pêche :  » J’aimais tant la campagne, les fleurs et les oiseaux ! Quelquefois j’essayais de pêcher avec ma petite ligne, mais je préférais aller m’asseoir seule sur l’herbe fleurie, alors mes pensées étaient bien profondes et sans savoir ce que c’était de méditer, mon âme se plongeait dans une réelle oraison. » (Ms A 14 v°) L’été est propice à cette contemplation. N’est-ce pas l’occasion pour cultiver notre sensibilité au contact de la nature, des œuvres d’art, de belles rencontres… N’est-ce pas un temps reçu pour se reposer, se poser, admirer et rendre grâce à notre Créateur ? Oui, « Mon Dieu, tu es grand, tu es beau ! »  Bel été à chacun, chacune. Pour aller plus loin :  …….-   Que dit la Bible ? Dieu Créateur de toute beauté   Click ici …. ..-   Comment parler de la beauté de toute personne ?  Click ici …….-   Promenez-vous dans la Basilique de la Sagrada familia à Barcelone   Click ici

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  • Fête du Sacré-Cœur de Jésus – Vendredi 7 juin 2024

    « Puisez au Cœur de Jésus la nourriture et la boisson spirituelle de votre vie afin que, nourris du Christ vous soyez des personnes nouvelles, profondément transformées par cet amour divin. » Cet encouragement lancé par le pape François nous rejoint chacun, là où nous sommes, en ce jour de fête… « Vendredi, ce sera la solennité du Cœur Sacré de Jésus, je vous invite, pendant tout le mois de juin, à prier le Coeur de Jésus et à soutenir vos prêtres par votre proximité et votre affection de façon à ce qu’ils soient l’image de ce Coeur plein d’amour miséricordieux. » « L’amour est concret, l’amour donne sa vie pour les autres… l’amour ne s’enseigne pas, il se vit ». Pape François, 9 juin 2021 Cette fête coïncide depuis 1995, avec la journée mondiale de prière pour la sanctification des prêtres comme l’a voulue le Pape Jean Paul II. Son but est d’impliquer tout le peuple de Dieu dans la prière pour les prêtres. « Je suis entrée au Carmel pour sauver les âmes et surtout afin de prier pour les prêtres. » Telle était la motivation de Ste Thérèse en devenant carmélite. De nombreux prêtres ont trouvé en elle une sœur qui les a accompagnés sur leur chemin spirituel. Notre Fondateur, le Père Gabriel Martin a lui aussi vécu une  belle expérience d’amitié spirituelle avec elle. De cette amitié sont nées trois Congrégations. Découvrez-la en cliquant ici. Ste Thérèse avait une dévotion particulière au Sacré-Cœur de Jésus. Pour sa sœur aînée, Marie du Sacré-Cœur, elle compose une poésie en 1895 qu’elle intitule : « Au Sacré-Cœur de Jésus ». C’est une magnifique contemplation de la personne de Jésus à travers ses sentiments profonds et l’amour qui emplit son cœur. Thérèse est assurée que « le Cœur de son époux est à elle seule comme le sien est à lui seul » (LT 122). Entrons avec Thérèse dans cette prière de contemplation amoureuse : Au Sacré-Coeur de Jésus  –  P N 23 1. Au sépulcre saint, Marie-Madeleine Cherchant son Jésus, se baissait en pleurs Les anges voulaient adoucir sa peine Mais rien ne pouvait calmer ses douleurs. Ce n’était pas vous, lumineux archanges Que cette âme ardente venait chercher Elle voulait voir Le Seigneur des anges Le prendre en ses bras, bien loin l’emporter….. 2. Auprès du tombeau, restée la dernière Elle était venue bien avant le jour Son Dieu vint aussi, voilant sa lumière Marie ne pouvait le vaincre en amour ! Lui montrant d’abord sa Face Bénie Bientôt un seul mot jaillit de son Cœur Murmurant le nom si doux de : Marie Jésus lui rendit la paix, le bonheur.   3. Un jour, ô mon Dieu, comme Madeleine, J’ai voulu te voir, m’approcher de toi Mon regard plongeait dans l’immense plaine Dont je recherchais le Maître et le Roi Et je m’écriais, voyant l’onde pure, L’azur étoilé, la fleur et l’oiseau : «Si je ne vois Dieu, brillante nature, Tu n’es rien pour moi, qu’un vaste tombeau.   4. «J’ai besoin d’un cœur brûlant de tendresse Restant mon appui sans aucun retour Aimant tout en moi, même ma faiblesse… Ne me quittant pas, la nuit et le jour. Je n’ai pu trouver nulle créature Qui m’aimât toujours, sans jamais mourir Il me faut un Dieu prenant ma nature Devenant mon frère et pouvant souffrir !   5. Tu m’as entendue, seul Ami que j’aime Pour ravir mon cœur, te faisant mortel Tu versas ton sang, mystère suprême !… Et tu vis encor pour moi sur l’Autel. Si je ne puis voir l’éclat de ta Face, Entendre ta voix remplie de douceur Je puis, ô mon Dieu, vivre de ta grâce Je puis reposer sur ton Sacré Cœur !   6. O Cœur de Jésus, trésor de tendresse C’est toi mon bonheur, mon unique espoir, Toi qui sus charmer ma tendre jeunesse Reste auprès de moi jusqu’au dernier soir Seigneur, à toi seul j’ai donné ma vie Et tous mes désirs te sont bien connus C’est en ta bonté toujours infinie Que je veux me perdre, ô Cœur de Jésus !   7. Ah ! je le sais bien, toutes nos justices N’ont devant tes yeux aucune valeur Pour donner du prix à mes sacrifices Je veux les jeter en ton Divin Cœur Tu n’as pas trouvé tes anges sans tache Au sein des éclairs tu donnas ta loi !… En ton Cœur Sacré, Jésus, je me cache Je ne tremble pas, ma vertu, c’est Toi !…   8. Afin de pouvoir contempler ta gloire Il faut, je le sais, passer par le feu Et moi je choisis pour mon purgatoire Ton Amour brûlant, ô Cœur de mon Dieu ! Mon âme exilée quittant cette vie Voudrait faire un acte de pur amour Et puis s’envolant au Ciel sa Patrie Entrer dans ton Cœur sans aucun détour.    

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L’Evangile avec Thérèse

  • Dimanche 28 juillet 2024 – 17ème dim tps ord

    Le miracle est signe pour celui qui croit … … mais signe de quoi ? Il est signe de l’amour de Dieu pour l’homme. Signe de son désir d’accueillir l’humanité et de s’offrir à elle. Jésus n’est pas indifférent à nos attentes terrestres (assouvir sa faim…) mais son désir se situe encore bien au-delà. Il désire notre vie offerte, notre petite vie (cinq pains et deux poissons !…) pour la mener à sa plénitude, la conduire au Père. La multiplication de ce pain terrestre est le signe que le vrai pain de Vie qu’il nous donne, le pain pour la route du croyant, c’est lui-même, Jésus.  Avons-nous faim de ce pain ? En ce temps-là, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes  qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.  Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.  Il dit à Philippe : «Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ?» Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « l y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde !». Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains  et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples :  «Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde.» Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. Jn  6, 1-15 Dans le Pain qui nous est donné à chaque Eucharistie, Thérèse nous entraîne à reconnaître Jésus, Pain Vivant, nourriture quotidienne pour notre vie. Mon Ciel, il est caché dans la petite Hostie Où Jésus, mon Epoux, se voile par amour A ce Foyer Divin je vais puiser la vie Et là mon Doux Sauveur m’écoute nuit et jour Oh ! quel heureux instant lorsque dans ta tendresse Tu viens, mon Bien-Aimé, me transformer en toi Cette union d’amour, cette ineffable ivresse Voilà mon Ciel à moi !… » PN 32   Pain vivant, Pain du Ciel, divine Eucharistie O Mystère sacré ! que l’Amour a produit… Viens habiter mon cœur, Jésus, ma blanche Hostie Rien que pour aujourd’hui. PN 5,8

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  • Dimanche 21 juillet 2024 – 16ème dim tps ord

    Reposez-vous ! « Je n’ai pas le temps ! » disons-nous si souvent… Et pourtant le Seigneur nous invite au repos. Même s’il reste tant à faire, prendre le temps de s’arrêter nous est nécessaire. D’une part, nous avons besoin de refaire nos forces, et d’autre part, s’arrêter permet aussi de faire le point avant de reprendre la route… Oui, si souvent, nous courrons, mais savons-nous seulement vers qui ou vers quoi nous courrons ? En ce temps-là, après leur première mission, les Apôtres se réunirent auprès de Jésus, et lui annoncèrent tout ce qu’ils avaient fait et enseigné. Il leur dit : « Venez à l’écart dans un endroit désert, et reposez-vous un peu. » De fait, ceux qui arrivaient et ceux qui partaient étaient nombreux, et l’on n’avait même pas le temps de manger. Alors, ils partirent en barque pour un endroit désert, à l’écart. Les gens les virent s’éloigner, et beaucoup comprirent leur intention. Alors, à pied, de toutes les villes, ils coururent là-bas et arrivèrent avant eux. En débarquant, Jésus vit une grande foule. Il fut saisi de compassion envers eux, parce qu’ils étaient comme des brebis sans berger. Alors, il se mit à les enseigner longuement.  Mc 6,30-34 Peut-être pouvons-nous profiter de ce temps de vacances pour nous arrêter et faire le point avant de repartir. Quel est notre guide dans notre vie quotidienne ? Quel est cet essentiel que je veillerai à préserver lorsque les vacances seront finies ? Pour Ste Thérèse, son unique boussole, c’est Jésus, dont elle médite la vie dans la Parole de Dieu. Elle connait par cœur des passages entiers de l’Imitation de Jésus-Christ, livre fort répandu à son époque. Ainsi, la Parole de Dieu la guidait dans les petits détails de son quotidien. Le 30 juillet 1897, alors qu’elle est bien malade, elle reçoit la Communion dans sa chambre. C’est alors l’évangile de ce dimanche qui lui inspire la conduite à tenir avec ses sœurs : Comme on est venue me déranger après la Communion ! on m’a regardée sous le nez… mais pour ne pas m’agacer j’ai pensé à Notre-Seigneur qui se retirait dans la solitude sans pouvoir empêcher le peuple de l’y suivre. Et il ne le renvoyait pas. J’ai voulu l’imiter en recevant bien les Sœurs. DE Et moi, dans ma vie, quelle place a la Parole de Dieu ? Est-ce que je prends  suffisamment le temps de la lire, de la prier pour qu’elle puisse guider ma vie chaque jour ?

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Coup de Coeur

  • La Lettre

    La Semaine Laudato Si’ 2023 est célébrée du 21 au 28 mai illustrée par le film « La Lettre », « à l’occasion du huitième anniversaire de l’encyclique historique du pape François sur la sauvegarde de la création ». Cette célébration vise à réunir les catholiques afin de se réjouir des progrès accomplis pour donner vie à Laudato Si’ et à montrer comment les protagonistes de “La Lettre” y parviennent déjà. » Il nous appartient de ne pas fléchir dans nos efforts pour préserver notre maison commune et comme Thérèse ne négliger aucun petit détail du quotidien : le choix de notre nourriture, l’eau, l’électricité, les déplacements, …

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