Disponible, par AMOUR !
Combien de fois ne nous arrive-t-il pas de répondre « OUI » sans donner de suite !
A la réflexion, on revient parfois, bien timidement, à constater que notre disponibilité était sans cohérence avec la réalité. D’autre fois, c’est le contraire qui nous arrive et nous sommes tellement attachés à notre « satisfaction personnelle » que nous refusons de consentir à la demande qui nous est faite. Cependant, si nous aimons réellement la personne qui nous demande un service, nous répondons de façon effective. Autrement dit : c’est l’Amour seul qui compte !
Dans l’Evangile de ce jour, nous pouvons nous demander ce que le Christ attend de nous, et comment répondre à son Amour en cohérence avec notre vie chrétienne.
Jésus disait aux chefs des prêtres et aux anciens : « Que pensez-vous de ceci ? Un homme avait deux fils. Il vint trouver le premier et lui dit : ‘Mon enfant, va travailler aujourd’hui à ma vigne.’ Celui-ci répondit : ‘Je ne veux pas.’ Mais ensuite, s’étant repenti, il y alla. Abordant le second, le père lui dit la même chose. Celui-ci répondit : ‘Oui, Seigneur !’ et il n’y alla pas. Lequel des deux a fait la volonté du père ? » Ils lui répondent : « Le premier ».
Jésus leur dit : « Amen, je vous le déclare : les publicains et les prostituées vous précèdent dans le royaume de Dieu. Car Jean Baptiste est venu à vous, vivant selon la justice, et vous n’avez pas cru à sa parole ; tandis que les publicains et les prostituées y ont cru. Mais vous, même après avoir vu cela, vous ne vous êtes pas repentis pour croire à sa parole. »
Mt 21,28-32
Le Seigneur est patient et prend pitié, sans se lasser, car Il nous aime et croit en notre bonne volonté. Ne le décevons pas !
Le Christ s’est fait le serviteur de tous, se dépouillant de tout jusqu’à mourir sur une croix. Il nous a ainsi révélé l’amour sans partage dont le Père nous aime, qui que nous soyons.
Saint Paul nous dit : « Que chacun de vous ne soit pas préoccupé de lui-même, mais aussi des autres. Ayez entre vous les dispositions que l’on doit avoir dans le Christ Jésus, Lui qui s’est abaissé en devenant obéissant jusqu’à mourir, et à mourir sur une croix. »
Regardons ce que dit Thérèse par rapport à l’obéissance.
Que les simples religieuses sont heureuses ! Leur unique boussole étant la volonté de leurs supérieures. Elles sont toujours assurées d’être dans le droit chemin. Mais lorsqu’on cesse de regarder cette boussole et de la suivre, sous prétexte de faire la volonté de Dieu, aussitôt, l’âme s’égare dans des chemins arides où l’eau de la grâce lui manque bientôt.
Ms C,11r°
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