Vous serez thérésiennes ou vous ne serez pas. P. Martin

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  • Offrande à l’Amour Miséricordieux – 9 juin 1895

    S’offrir à l’Amour Miséricordieux de Dieu : une expérience au quotidien selon le Père Gabriel MARTIN             Introduction En 1897, un an et demi après avoir reçu la grâce de s’offrir à l’Amour Miséricordieux, Ste Thérèse s’adressant à Jésus exprime ainsi son désir à la fin de son Ms B 5v° : « Je te supplie d’abaisser ton regard divin sur un grand nombre de petites âmes… Je te supplie de choisir une légion de petites victimes dignes de ton AMOUR !… » Le Père Gabriel Martin peut être considéré nous semble-t-il, comme l’une de ces petites victimes. Bien qu’ils n’aient aucun lien de famille, ce prêtre diocésain, missionnaire, vendéen porte le même nom, et voit le jour la même année que Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus ! Sa rencontre avec celle qui n’est à l’époque (1908) que Soeur Thérèse de l’Enfant-Jésus, va l’entraîner dans une aventure spirituelle qui bouleversa sa vie toute entière de prêtre, de missionnaire et va faire de lui le fondateur d’une Œuvre particulière de Miséricorde : la Congrégation des Sœurs Oblates de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus. Le Père Martin a été l’un des premiers interprètes de la spiritualité de Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus, reconnu par Mère Agnès de Jésus. Il a assuré les prédications de la béatification et de la canonisation de Thérèse. Cependant, il était avant tout un homme d’action plus qu’un théologien. Il demeure que son analyse est intéressante et demeure pertinente parce qu’elle est enracinée dans son expérience spirituelle. Il va l’écrire dans un livre intitulé « Pour aimer le bon Dieu comme Ste Thérèse ». le Père Gabriel Martin  I.1 Sa rencontre et sa relation avec Soeur Thérèse Ceux qui l’ont connu le décrivent comme un orateur, un missionnaire prêt à témoigner de sa foi jusqu’au don total, un pasteur zélé, qui veut convertir les âmes. En 1908, ce pasteur, qui est né dans la région vendéenne très pratiquante, découvre le Sud-Vendée, une région « glacée par l’indifférence religieuse », selon ses propres mots. Il est saisi par la situation de cette population qui se préoccupe si peu de Dieu, blessé par cet amour de Dieu méconnu.  Il l’est d’autant plus, qu’à cette même période il découvre dans une brochure, la vie d’une carmélite : « Thérèse Martin », Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus, elle aussi profondément habitée par la soif de Jésus d’être aimé, et le désir de sauver les pécheurs. Dans son journal intime, le P. Martin écrit le 28 février 1908 : …. « Je regarde présentement comme une très grande grâce d’avoir lié connaissance avec la « petite Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus ». Il y a peu de jours que je connais quelque chose de sa vie et déjà j’ai senti l’accomplissement de la promesse qu’elle faisait peu de temps avant de mourir : ‘je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre. Je sens que ma mission va commencer, ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l’aime… de donner ma petite voie aux âmes… » Cette voie, c’est le chemin de la confiance et du total abandon ! » Sa « petite voie », Sr Thérèse de l’Enfant-Jésus l’a résumée dans ces mots : « Vivre d’amour ». Peu de jours après, ayant en main l’Histoire d’une âme, il découvre que Sr Thérèse aurait bien désiré avoir un frère prêtre. Elle n’en eut point selon la nature. Mais la Providence lui en envoya deux qui devinrent ses frères selon la grâce : deux missionnaires. Le Père Martin est touché par les lettres qu’elle leur adresse et pense que si Sr Thérèse prie pour les missionnaires qui sont hors de leur pays, elle doit aussi avoir une attention pour ceux qui sont en France. Pourquoi ne deviendrait-elle pas la sœur qu’il n’a pas eue ?  Le 10 mars, il prie ainsi pour « demander à Notre Seigneur s’il lui serait agréable que je considère désormais Sr Thérèse de l’Enfant-Jésus comme ma sœur du ciel ». Il fait cette même demande à Sr Thérèse elle-même. Au cours de sa prière, il se sent poussé à ouvrir l »Histoire d’une âme » à la page 357. Il dit : « J’ouvris donc à cette page qui se trouve au milieu des lettres écrites par Thérèse de l’Enfant-Jésus. Et quel ne fut pas mon plaisir d’y lire en tête, ces mots écrits en grosses lettres : « A ses frères missionnaires. »  Voilà la réponse !  » Je compris que Sr Thérèse m’acceptait pour son frère ». Bouleversé par ce qui lui arrive, le P. Martin poursuit sa lecture et il trouve dans les écrits de sa sœur  » une onction et une suavité qui pénètrent jusqu’aux moelles de l’âme. Et pendant que je lis, dit-il, j’ai comme l’impression que du haut du ciel elle prie pour moi celle qui est partie en disant: Je veux passer mon ciel à faire du bien sur la terre »[1]. I.2 Son chemin spirituel             Le Père Martin commence alors un nouveau chemin spirituel. C’est en approfondissant la signification des liens de Sr Thérèse à ses frères que sa relation avec elle prend sens et transforme profondément sa relation à Dieu et sa vie apostolique. Que retient-il de cette relation ? c’est une relation fraternelle pour travailler au salut des âmes en se laissant embraser d’amour pour combattre dans la plaine, là où le bon Dieu n’est pas connu, ni aimé et devenir un saint, « afin de vivre dans un acte de parfait amour » Connaissant son zèle pour travailler à convertir les pécheurs, il n’a pu qu’être saisi par ce désir brûlant de Sœur Thérèse. Il le partage, et désormais avec elle, il désire sauver des âmes. Il se sent rejoint dans ses propres aspirations missionnaires : Sœur Thérèse est au Carmel et lui dans les champs de la mission. Sœur Thérèse désirait que ses frères, tout comme elles, soient embrasés du feu de l’amour pour l’allumer dans les cœurs[2]. En lisant les pages enflammées d’amour de sa sœur du Ciel, le Père Martin  découvre que le cœur de l’Eglise est brûlant d’amour, que l’amour seul fait agir les missionnaires. Il entre alors dans une nouvelle perspective apostolique. Lui aussi va […]

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  • Découvrons Marie avec les yeux de Thérèse

      En ce mois de mai, contemplons Marie avec les yeux de Ste Thérèse, en méditant  l’Evangile de Luc  (Lc 1,26-38)   Marie, qui est-elle ? Une villageoise de Nazareth, une jeune fille inconnue toute à l’écoute du Seigneur. « Sa vie a été si simple » nous dit Ste Thérèse (DE 21.08) Elle est là auprès des siens avec Anne et Joachim. Elle est promise à Joseph, un homme de la maison de David. « Je sais qu’à Nazareth, tu vis très pauvrement, ne voulant rien de plus, point de ravissement, de miracles, d’extases, le nombre des petits est bien grand sur la terre, ils peuvent sans trembler vers toi lever les yeux. C’est par la voie commune, qu’il te plait à marcher pour les guider aux Cieux. » PN 54-17  « Ce qui me fait du bien quand je pense à la Sainte Vierge, c’est de m’imaginer sa vie toute ordinaire, les femmes du pays venaient lui parler familièrement. Tout dans sa vie s’est fait comme dans la nôtre. » DE 20.08 → Comme Marie, nous n’avons pas besoin d’accomplir des œuvres éclatantes pour aimer, là où nous sommes. ….. ♦♦♦  « Je vous salue Marie, pleine de grâce… » Et pour Dieu, qui es-tu ?  Si l’on regarde le contexte politique, rien ne laissait présager à Nazareth la venue du Messie. Cependant, le peuple juif espérait un libérateur, un Messie. Marie aussi, espérait, elle le savait par les Ecritures. Mais quand et où ?  « L’ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth, à une jeune fille, une vierge accordée en mariage à un homme de la maison de David, appelé Joseph ; et le nom de la jeune fille était Marie. » Lc 1, 26  Dieu prend l’initiative, il propose. Ce qu’il y a de faible dans le monde, voilà ce que Dieu a choisit. → Comme Marie, espérons chaque jour la venue du Seigneur, méditons l’Evangile pour entrevoir sa présence à nos côtés. « C’est par-dessus tout l’Evangile qui m’entretient pendant mes oraisons, en lui je trouve tout ce qui est nécessaire à ma petite âme, j’y découvre toujours de nouvelles lumières, des sens cachés et mystérieux… » Ms A, 83v°  … ♦♦♦  « Je vous salue Marie, pleine de grâce… » Avec Ste Thérèse, contemplons trois attitudes de Marie ….. * L’ humilité. L’ange vient solliciter Marie, il lui dit : « Je te salue, comblée de grâce, le Seigneur est avec toi,…, à cette parole elle fut toute bouleversée et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. » Lc 1, 28-29 Benoît XVI écrit dans Jésus de Nazareth : « Devant Dieu, Marie, Joseph, les 12, ne se glorifient pas, ils savent intérieurement qu’ils sont pauvres, leurs mains s’ouvrent prêtes à s’abandonner à la bonté de Dieu qui donne » « Tu me le fais sentir, ce n’est pas impossible de marcher sur tes pas, Ô Reine des élus, l’étroit chemin du Ciel, tu l’as rendu visible en pratiquant toujours les plus humbles vertus.  Auprès de toi, Marie, j’aime à rester petite, des grandeurs d’ici-bas, je vois la vanité. » PN 54-6 ….. * La simplicité « Voici que tu vas concevoir et enfanter un fils ; tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand, il sera appelé Fils du Très Haut ; le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la maison de Jacob et son règne n’aura pas de fin. » Marie ne se laisse pas éblouir mais cette annonce l’interroge. Elle demande des explications :  « Comment cela va-t-il se faire, puisque je suis vierge ? » La réponse de l’Ange :  « L’Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te prendra sous son ombre, c’est pourquoi celui qui va naître sera saint et il sera appelé Fils de Dieu. » Elle demandait ce qu’elle devait faire, l’ange lui dit que Dieu va agir en elle.  Marie dit alors : « Voici la servante du Seigneur ; que tout se passe pour moi selon ta parole » « Lorsqu’un ange du Ciel t’offre d’être la Mère du Dieu qui doit régner toute l’éternité, je comprends que ton âme, humble et douce vallée, peut contenir Jésus, l’Océan de l’Amour. » PN 54-3       *  L’abandon dans la confiance.        Marie accueille librement cette réponse par un acte de Foi et d’amour. « Voici la servante du Seigneur » Elle ne peut comprendre, elle s’abandonne à l’impossible et devient l’instrument d’un projet qui la dépasse. « Oh ! je t’aime, Marie, te disant la servante du Dieu que tu ravis par ton humilité. Cette vertu cachée te rend toute-puissante, elle attire en ton cœur la Sainte Trinité. Alors l’Esprit d’Amour te couvrant sous son ombre, le Fils égal au Père en toi s’est incarné. » PN 54-4 La foi de Marie est un chemin pour notre foi.   En attendant le Ciel, ô Mère chérie, je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour. Mère en te contemplant je me plonge ravie, découvrant dans ton cœur des abîmes d’amour. PN 54.18    … ♦♦♦  « Je vous salue Marie, pleine de grâce… » → Ecoutons quelques versets de cette poésie chantée par Natacha St Pier    click ici pour lire, en entier, la Poésie 54  https://www.youtube.com/watch?v=YAiFmtVImqo

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L’Evangile avec Thérèse

  • Ascension du Christ – Jeudi 29 mai 2025

    Il nous attire et nous envoie. « Souvenons-nous, avant tout, que, avec l’Ascension, le Fils de Dieu a apporté auprès du Père notre humanité qu’il a assumée, et qu’il veut nous attirer tous à lui et appeler le monde entier à être accueilli dans les bras ouverts de Dieu afin que la réalité tout entière soit remise au Père, à la fin de l’histoire. » Pape François En ce temps-là, Jésus ressuscité, apparaissant à ses disciples, leur dit : « Il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il ressusciterait d’entre les morts le troisième jour, et que la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations, en commençant par Jérusalem. A vous d’en être les témoins. Et moi, je vais envoyer sur vous ce que mon Père a promis. Quant à vous, demeurez dans la ville jusqu’à ce que vous soyez revêtus d’une puissance venue d’en haut. » Puis Jésus les emmena au dehors, jusque vers Béthanie ; et, levant les mains, il les bénit. Or, tandis qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et il était emporté au ciel. Ils se prosternèrent devant lui, puis ils retournèrent à Jérusalem, en grande joie. Et ils étaient sans cesse dans le Temple à bénir Dieu. Lc 24, 46-53 Ste Thérèse se sent attirée par cet Amour fou de Dieu, et comme les apôtres, elle reconnaît dans sa vie, la présence de Jésus et la Force agissante qu’Il a promise. Une présence qui est source de joie, de confiance et d’audace. Rappelle toi que montant vers le Père Tu ne pouvais nous laisser orphelins P.N. 24, 28 Puisque Jésus est remonté au Ciel, je ne puis le suivre qu’aux traces qu’Il a laissées, mais que ces traces sont lumineuses, qu’elles sont embaumées ! Je n’ai qu’à jeter les yeux dans le St Evangile, aussitôt je respire les parfums de la vie de Jésus et je sais de quel côté courir… Ms C 36v° O Verbe Divin, c’est toi l’Aigle adoré que j’aime et qui m’attires ! c’est toi qui t’élançant vers la terre d’exil as voulu souffrir et mourir afin d’attirer les âmes jusqu’au sein de l’Eternel Foyer de la Trinité Bienheureuse, c’est toi qui remontant vers l’inaccessible Lumière qui sera désormais ton séjour, c’est toi qui restes encore dans la vallée des larmes, caché sous l’apparence d’une blanche hostie… O Jésus ! laisse-moi dans l’excès de ma reconnaissance, laisse-moi te dire que ton amour va jusqu’à la folie… Comment veux-tu devant cette Folie, que mon cœur ne s’élance pas vers toi ? Comment ma confiance aurait-elle des bornes ? Ms B 5v°

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  • Dimanche 1er juin 2025 – 7ème dim Pâques

    Bâtir l’Église dans l’unité, avec la grâce de Dieu ! « L’Église vous aime ! Soyez une présence active dans la communauté comme cellules vivantes, pierres vivantes. Aimez l’Église ! Laissez-vous guider par elle ! Dans les paroisses, dans les diocèses, soyez un vrai poumon de foi et de vie chrétienne, un air frais ! Telle est l’Église : une grande richesse et variété d’expressions où tout est reconduit à l’unité ; la diversité reconduit à l’unité et l’unité est la rencontre avec le Christ. » Pape François. En ce temps-là, les yeux levés au ciel, Jésus priait ainsi : « Père saint, je ne prie pas seulement pour ceux qui sont là, mais encore pour ceux qui, grâce à leur parole, croiront en moi. Que tous soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu’ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m’as envoyé. Et moi, je leur ai donné la gloire que tu m’as donnée, pour qu’ils soient un comme nous sommes UN : moi en eux, et toi en moi. Qu’ils deviennent ainsi parfaitement un, afin que le monde sache que tu m’as envoyé, et que tu les as aimés comme tu m’as aimé. Père, ceux que tu m’as donnés, je veux que là où je suis, ils soient eux aussi avec moi, et qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée parce que tu m’as aimé avant la fondation du monde. Père juste, le monde ne t’a pas connu, mais moi je t’ai connu, et ceux-ci ont reconnu que tu m’as envoyé. Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître, pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et que moi aussi, je sois en eux. » Jn 17,20-26 Avec toute l’audace de Ste Thérèse, osons nous engager pour accomplir cette prière du Seigneur, et n’ayons aucune crainte malgré les obstacles qui, si souvent, se dressent sur notre chemin : Qui donc voudra servir Jésus pour Lui-même ?… Ah ! ce sera nous… Céline et Thérèse s’uniront toujours de plus en plus, en elles s’accomplira cette prière de Jésus : « Mon Père, qu’ils soient un comme nous sommes un ». Oui Jésus nous prépare déjà son royaume. Comme son Père le lui a préparé Il nous le prépare en nous laissant dans l’épreuve. LT 165 Ste Thérèse nous rappelle le chemin de l’unité tel qu’elle le vivait dans son carmel, et tel que nous pouvons le vivre aujourd’hui, là où nous sommes : Oui je le sens, lorsque je suis charitable, c’est Jésus seul qui agit en moi ; plus je suis unie à Lui, plus aussi j’aime toutes mes sœurs. Ms C 12v° A la suite du Pape François, écoutons son successeur, le Pape Léon XIV nous appeler à nouveau à l’unité : Nous sommes tous constitués « pierres vivantes » (1 P 2, 5), appelés par notre baptême à construire l’édifice de Dieu dans la communion fraternelle, dans l’harmonie de l’Esprit, dans la coexistence des diversités. Comme l’affirme saint Augustin : « L’Église est constituée de tous ceux qui sont en accord avec leurs frères et qui aiment leur prochain » (Discours 359, 9). Cela frères et sœurs, je voudrais que ce soit notre premier grand désir : une Église unie, signe d’unité et de communion, qui devienne ferment pour un monde réconcilié. À notre époque, nous voyons encore trop de discorde, trop de blessures causées par la haine, la violence, les préjugés, la peur de l’autre, par un paradigme économique qui exploite les ressources de la Terre et marginalise les plus pauvres. Et nous voulons être, au cœur de cette pâte, un petit levain d’unité, de communion, de fraternité. Nous voulons dire au monde, avec humilité et joie : regardez le Christ ! Approchez-vous de Lui !Accueillez sa Parole qui illumine et console ! Écoutez sa proposition d’amour pour devenir son unique famille : dans l’unique Christ, nous sommes un. Et c’est la route à parcourir ensemble, entre nous, mais aussi avec les Églises chrétiennes sœurs, avec ceux qui suivent d’autres chemins religieux, avec ceux qui cultivent l’inquiétude de la recherche de Dieu, avec toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté, pour construire un monde nouveau où règne la paix ! Tel est l’esprit missionnaire qui doit nous animer, sans nous enfermer dans notre petit groupe ni nous sentir supérieurs au monde ; nous sommes appelés à offrir à tous l’amour de Dieu, afin que se réalise cette unité qui n’efface pas les différences, mais valorise l’histoire personnelle de chacun et la culture sociale et religieuse de chaque peuple. Frères et sœurs, c’est l’heure de l’amour !  Homélie qui inaugure son pontificat le 18 mai 2025 

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Coup de Coeur

  • Céline et Thérèse : un livre à découvrir.

    En 1909 Céline Martin, Soeur Geneviève de la Ste Face, a 40 ans.  L’autobiographie de sa sœur Thérèse, l’histoire d’une âme, se répand dans le monde et son procès de béatification va s’ouvrir bientôt. C’est alors que la Prieure du Carmel lui demande d’écrire sa propre autobiographie. Dans ce récit plein de vie et d’humour elle raconte, de sa naissance à sa vie au Carmel, les chemins déroutants par lesquels  Jésus la conduite. L’autobiographie inédite de Céline apporte un regard nouveau sur la personnalité de Thérèse. Aux scènes relatées dans Histoire d’une âme, Céline confie d’autres anecdotes sur sa vie au Carmel. Dans cet écrit, sa petite sœur tient une place centrale, tant elle la chérissait et admirait ses vertus, allant jusqu’à voir en elle une figure de sainteté proche de la Sainte Vierge : « Si je n’ai point vu le modèle, j’aime à me persuader que j’ai vu la copie. » Après sa mort, c’est Céline qui plaida sa cause en canonisation en défendant au procès ecclésiastique sa « petite voie » si novatrice : « Ce n’était pas ma sœur que je voulais faire monter sur les autels, mais l’instrument dont le bon Dieu s’était servi pour montrer aux âmes “la voie de l’enfance spirituelle” afin qu’il produise tout l’effet pour lequel il avait été créé. » En promulguant le décret sur l’héroïcité des vertus de Thérèse, le pape Benoît XV saluera cette « voie de la confiance et de l’abandon ». Bonne lecture pour aller de découvertes en découvertes.   « Autobiographie de la sœur et novice de la Petite Thérèse. Histoire d’un tison arraché du feu. »  Edition du Carmel. 386 pages. 20 Euros    

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Pour les mouvements et les groupes ecclésiaux