Avec Thérèse : tous appelés à l’enfance.
« Par grâce, « nous avons reçu le pouvoir de devenir enfants de Dieu » (Jn, 1,12). Il nous arrive souvent, parvenus à l’âge adulte, de nous souvenir avec émotion de notre enfance. Nous voudrions même, disons-nous, retrouver ce « paradis perdu ». Bien plus qu’une nostalgie du passé, ce que nous vivons à ces moments-là, c’est une espérance. L’espérance d’être un jour en plénitude, enfant. Cette espérance ne sera pas déçue. L’enfance est devant nous, bien plus encore que derrière nous ».
Accueillons la Parole de Jésus nous invitant à devenir comme des petits enfants. Accueillons Jésus lui-même, l’Enfant bien-aimé du Père. « En lui, grâce nous est donnée d’accéder enfin à l’enfance. Grâce de devenir enfant ». Commentaire inspiré par le livre « Passion et enfance de Dieu » J.M. Henaux, s.j. Col. vie consacrée
Les disciples s’approchèrent de Jésus et lui dirent : « Qui donc est le plus grand dans le Royaume des cieux ? » Alors Jésus appela un petit enfant ; il le plaça au milieu d’eux, et il déclara : « Amen, je vous le dis : si vous ne changez pas pour devenir comme les petits enfants, vous n’entrerez point dans le Royaume des cieux. Mais celui qui se fera petit comme cet enfant, c’est celui-là qui est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et celui qui accueillera un enfant comme celui-ci en mon nom, c’est moi qu’il accueille. Mt18, 1- 5
Avec Thérèse, prenons le chemin qui nous conduira vers notre « enfance ». Demandons-lui de nous obtenir « la grâce de devenir enfant ».
Je comprends si bien qu’il n’y a que l’amour qui puisse nous rendre agréables au Bon Dieu que cet amour est le seul bien que j’ambitionne. Jésus se plaît à me montrer l’unique chemin qui conduit à cette fournaise Divine, ce chemin c’est l’abandon du petit enfant qui s’endort sans crainte dans les bras de son Père… « Si quelqu’un est tout petit qu’il vienne à moi » a dit l’Esprit Saint par la bouche de Salomon et ce même Esprit d’Amour a dit encore que « La miséricorde est accordée aux petits ».
En son nom, le prophète Isaïe […] s’écrie au nom du Seigneur : « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous caresserai sur mes genoux « . O! après un pareil langage, il n’y a plus qu’à se taire, à pleurer de reconnaissance et d’amour… […] Jésus ne demande pas de grandes actions, mais seulement l’abandon et la reconnaissance.. LT196
Prions avec le Psaume 130
Antienne : Comme un petit enfant dans les bras de sa mère, j ’ai gardé près de toi le silence et la paix.
Seigneur je n’ai pas le cœur fier ni le regard ambitieux
Je ne poursuis ni grands desseins, ni merveilles qui me dépassent.
Non, mais je tiens mon âme égale et silencieuse
Mon âme est en moi comme un enfant, comme un petit enfant contre sa mère.
Attends le Seigneur, Israël,
Maintenant et à jamais.
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