UNE PROMESSE TENUE...
Depuis plusieurs siècles, un SAUVEUR était annoncé par les Prophètes, pour venir habiter notre terre et y apporter la PAIX, la JOIE, le BONHEUR et l’ENTENTE entre les peuples. Mais, comment allait-il se manifester ? Il est venu parmi nous, comme un enfant nouveau-né, un tout-petit bébé, accueilli au milieu d’une étable, couché dans une mangeoire d’animaux, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dieu est venu habiter notre monde comme nous, et comme les plus pauvres d’entre nous ; comme ceux qui arrivent chez nous, réfugiés, sans abris, en pleine nuit.
Ce qui a fait dire à Ste Thérèse : « Mon Dieu, qui vous a fait si petit ? » « l’AMOUR ! » LT162
Qui donc va être averti de cette naissance ?
Lisons le récit qui en est fait pendant la messe de la Nuit de Noël :
Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte. Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » Lc 2, 1-14
L’Antienne d’ouverture de la messe de la nuit nous invite à la Joie :
Tous ensemble, réjouissons-nous; dans le monde un enfant est né : Dieu, notre Sauveur ! Aujourd’hui, la paix véritable vient du Ciel sur notre terre! Ps 2,7
Cette Paix promise ne sera réelle que si nous essayons de la vivre déjà en famille, dans nos relations de voisinage, avec nos collègues de travail. L’humilité d’un Dieu qui se fait si petit nous ouvre le chemin par lequel nous pouvons avancer dans la confiance et l’abandon à la suite de Thérèse qui nous a ouvert la Voie de l’Enfance Spirituelle.
En décembre 1894 elle a composé la poésie n° 13, dont voici quelques extraits :
Le Dieu dont la toute-puissance arrête le flot qui mugit
Empruntant les traits de l’enfance, veut devenir faible et petit…
Ce silence est le premier gage de son inexprimable amour
Comprenant ce muet langage, tu l’imiteras chaque jour.
En cette fête de Noël, demandons au Seigneur de faire resplendir la clarté de sa vraie lumière au milieu des ténèbres qui obscurcissent notre monde de violence d’orgueil et de haine. Que nous puissions vivre et témoigner de la JOIE DE L’EVANGILE entre nous et entre tous les peuples du monde.
GLOIRE A DIEU ET PAIX SUR TERRE !
JOYEUX NOËL !
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