Un père et une mère plus digne du Ciel que de la terre

C’est ainsi que Thérèse parlait de ses parents ! Elle écrit aussi que, toute petite, lors de la prière du soir en famille, auprès de son père, elle n’avait « qu’à le regarder pour savoir comment prient les Saints…« (Ms A).
Si Ste Thérèse est devenue une grande sainte, ses parents ont préparé la terre…

En cette fête des pères, le Pape François désire encourager les pères d’aujourd’hui. Le site Croire nous rapporte ses paroles  :

Croire_Logo_01

Les 7 qualités des pères

Un père et son fils sur un Itchair spécial Brompton lors du Brompton Tour Baix Empordà en Espagne le 29 juin 2008 wikimedia

Les enfants ont besoin d’un père faisant preuve d’une sagesse qui consiste à être : (…) « fier et ému d’avoir transmis à son enfant ce qui compte vraiment dans la vie, c’est-à-dire un cœur sage ».

Cette sagesse conduit à la maturité(…) « Je t’ai enseigné des choses que tu ne savais pas, j’ai corrigé des erreurs que tu ne voyais pas. Je t’ai fait sentir une affection profonde et en même temps discrète, que peut-être tu n’as pas reconnue pleinement quand tu étais jeune et faible. »

Sans une réelle proximité, de son enfant et de la mère de l’enfant il ne peut devenir un vrai père (…) « La première nécessité, (…) c’est que le père soit présent dans la famille. Qu’il soit proche de sa femme, pour tout partager : les joies et les souffrances, les peines et les espoirs. Et qu’il soit proche de ses enfants dans leur croissance : quand ils jouent et quand ils s’appliquent, quand ils sont insouciants et quand ils sont angoissés, quand ils s’expriment et quand ils sont silencieux, quand ils osent et quand ils ont peur, quand ils font un mauvais pas et quand ils retrouvent la route. Père présent, toujours. ».

La patience est essentielle : « Les pères doivent être patients. Tant de fois, il n’y a rien d’autre à faire que d’attendre. Prier et attendre avec patience, douceur, magnanimité et miséricorde. »

La magnanimité est nécessaire aussi « les enfants ont besoin de trouver un père qui les attend quand ils reviennent après leurs échecs. Ils feront tout pour ne pas l’admettre, pour ne pas le faire voir, mais ils en ont besoin. Et quand ils ne le trouvent pas, cela ouvre en eux des blessures difficiles à cicatriser ».

Etre ferme est attendu (…) « Un bon père corrige mais n’humilie pas. Il sait attendre et pardonner, mais il sait aussi corriger avec  fermeté : ce n’est pas un père faible, qui cède, sentimental.  Il sait corriger sans humilier. »

Enfin, Il faut qu’il soit un homme de foi. « sans la grâce de Dieu, les pères se découragent… Sans cette grâce qui vient du Père qui est aux Cieux, les pères, qui vivent la paternité à la première personne, perdent courage et abandonnent la partie… »

Sébastien Antoni