Soyons vigilant!
L’attente de la venue du Seigneur n’est pas passive, mais elle se vit dans la Foi, l’Espérance, l’engagement… Si le chrétien attend et espère la venue du Seigneur, la perspective de la fin ne doit pas le stresser. C’est aujourd’hui que se vit sa foi. Elle s’exprime dans ses choix quotidiens, en cherchant à vivre un présent de manière authentique, en tirant les conséquences du passé, et en préparant l’avenir. C’est dans la durée que le chrétien est appelé à vivre sa foi.
Restez en tenue de service, votre ceinture autour des reins, et vos lampes allumées. Soyez comme des gens qui attendent leur maître à son retour des noces, pour lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera à la porte. Heureux ces serviteurs-là que le maître, à son arrivée, trouvera en train de veiller. Amen, je vous le dis : c’est lui qui, la ceinture autour des reins, les fera prendre place à table et passera pour les servir. S’il revient vers minuit ou vers trois heures du matin et qu’il les trouve ainsi, heureux sont-ils ! Vous le savez bien : si le maître de maison avait su à quelle heure le voleur viendrait, il n’aurait pas laissé percer le mur de sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »
Pierre dit alors : « Seigneur, est-ce pour nous que tu dis cette parabole, ou bien pour tous ? » Le Seigneur répondit : « Que dire de l’intendant fidèle et sensé à qui le maître confiera la charge de son personnel pour distribuer, en temps voulu, la ration de nourriture ? Heureux ce serviteur que son maître, en arrivant, trouvera en train d’agir ainsi ! Vraiment, je vous le déclare : il l’établira sur tous ses biens. Mais si le serviteur se dit en lui-même : ‘Mon maître tarde à venir’, et s’il se met à frapper les serviteurs et les servantes, à manger, à boire et à s’enivrer, alors quand le maître viendra, le jour où son serviteur ne s’y attend pas et à l’heure qu’il ne connaît pas, il l’écartera et lui fera partager le sort des infidèles. Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. Mais celui qui ne la connaissait pas, et qui a mérité des coups pour sa conduite, celui-là n’en recevra qu’un petit nombre. À qui l’on a beaucoup donné, on demandera beaucoup ; à qui l’on a beaucoup confié, on réclamera davantage. » Lc 12, 32-48
Dans l’épreuve comme dans la joie, toute la dynamique de la vie de Thérèse demeure portée par cette attitude de foi et d’abandon entre les mains de Dieu son Père.
Mon Ciel est de rester toujours en sa présence
de l’appeler mon Père et d’être son enfant
Entre ses bras Divins, je ne crains pas l’orage.
Le total abandon voilà ma seule loi.
Sommeiller sur son Cœur, tout près de son Visage.
Voilà mon Ciel à moi !…Mon Ciel, je l’ai trouvé dans la Trinité Sainte, qui réside en mon cœur, …,
Là, …, je lui redis sans crainte que je veux le servir et l’aimer sans retour.
Mon Ciel est de sourire à ce Dieu que j’adore, lorsqu’Il veut se cacher pour éprouver ma foi
Pour supporter l’exil de la vallée des larmes,
il me faut le regard de mon Divin Sauveur.
Ce regard plein d’amour m’a dévoilé ses charmes.
Il m’a fait pressentir le Céleste bonheur.
Mon Jésus me sourit quand vers Lui je soupire,
alors je ne sens plus l’ épreuve de la foi.
Le Regard de mon Dieu, son ravissant Sourire,
Voilà mon Ciel à moi !… PN 32
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