« À partir du cœur ouvert du Crucifié, l’amour de Dieu rejoint chacun de nous. Laissons son regard se poser sur nous. Nous comprendrons que nous ne sommes pas seuls, mais aimés, parce que le Seigneur ne nous abandonne pas et ne nous oublie jamais. » Pape François, 8 avril 2020
Dans le Livre d’Isaïe, nous lisons :
Maltraité, Il s’humilie, Il n’ouvre pas la bouche : comme un agneau conduit à l’abattoir, comme une brebis muette devant les tondeurs, Il n’ouvre pas la bouche. Arrêté puis jugé, Il a été supprimé. Qui donc s’est soucié de son destin ? Il a été retranché de la terre des vivants, frappé à cause des péchés de son peuple. On l’a enterré avec les mécréants…. A cause de ses souffrances, Il verra la lumière. Il sera comblé. Parce qu’Il a connu la souffrance, le juste, mon serviteur, justifiera les multitudes, Il se chargera de leurs péchés. C’est pourquoi je lui donnerai la multitude en partage, les puissants seront la part qu’Il recevra, car Il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort, Il a été compté avec les pécheurs, alors qu’Il portait le péché des multitudes et qu’Il intercédait pour les pécheurs. » Is 53, 3-12
Ce passage d’Isaïe nous invite à la contemplation, pour y découvrir le visage du Christ. Thérèse invitait sa sœur Céline, qui traversait de grandes épreuves, à cette contemplation de Jésus qui, sur la Croix, nous rejoint au cœur de nos souffrances.
Jésus est tout sanglant, Il est couronné d’épines !… Jésus brûle d’amour pour nous… Regarde sa Face adorable !… Regarde ses yeux éteints et baissés !… regarde ces plaies… Regarde Jésus dans sa Face… Là tu verras comme il nous aime. LT 87
Prenons un petit temps de silence devant le crucifix, pour découvrir qui est notre Seigneur, pour nous libérer de nos préjugés, puis lisons calmement le récit de la Passion.
Il (Jésus) ne montre personne du doigt, mais ouvre ses bras à tous ; il ne nous écrase pas de sa gloire, mais se laisse dépouiller pour nous ; il ne nous aime pas en paroles, mais nous donne sa vie en silence ; il ne nous force pas, mais nous libère ; il ne nous traite pas comme des étrangers, mais prend sur lui notre mal, nos péchés. Pape François, 8 avril 2020
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