Je suis avec vous tous les jours !
Oui, le Seigneur est avec nous tous les jours, Il nous l’a promis, mais osons-nous y croire vraiment ?
Prenons le temps de lire et de goûter lentement l’Évangile de ce dimanche :
« Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre. Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. » Mt 28,16-20
Thérèse a osé croire à cette promesse du Seigneur
Au milieu des difficultés de sa vie de carmélite, elle se retourne vers le Dieu Trinité qui habite son cœur. Elle se laisse regarder par Elle, et peu à peu les « bruits » qui l’agitent font place à la Parole de Dieu.
Souvent […] le vaste champ des écritures qui tant de fois s’est ouvert devant nous pour répandre en notre faveur ses riches trésors, ce vaste champ nous semble être un désert aride et sans eau… Nous ne savons même plus où nous sommes, au lieu de la paix, de la lumière nous ne trouvons que le trouble ou du moins les ténèbres…[…] l’épreuve doit nous purifier comme l’or dans le creuset, nous nous croyons parfois abandonnées, hélas ! les vains bruits qui nous affligent sont-ils en nous ou en dehors de nous ? nous ne savons… mais Jésus le sait bien, Il voit notre tristesse et soudain sa douce voix se fait entendre […]. Quel appel que celui de notre Epoux !… Eh quoi ! nous n’osions plus même nous regarder tant nous pensions être sans éclat et sans parure et Jésus nous appelle, Il veut nous considérer à loisir, mais Il n’est pas seul, avec Lui les deux autres personnes de la Sainte Trinité viennent prendre possession de notre âme…
Jésus l’avait promis autrefois quand il était près de remonter vers son Père et notre Père ; Il disait avec une ineffable tendresse : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole et mon Père l’aimera et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure. » […] Quel bonheur de penser que le Bon Dieu, la Trinité tout entière nous regarde qu’elle est en nous et se plaît à nous considérer.
Mais que veut-Elle voir dans notre cœur ? sinon « des chœurs de musique dans un camp d’armée ? » (Cant. 8,1) […] Lui-même est le Musicien Divin qui se charge du concert… Ah ! si nous entendions cette ineffable harmonie, si une seule vibration parvenait à nos oreilles !… « Nous ne savons rien demander comme il faut mais c’est l’Esprit qui demande en nous avec des gémissements qui ne se peuvent exprimer » (St Paul). Nous n’avons donc qu’à livrer notre âme, à l’abandonner à notre grand Dieu. LT 165 (1894)
Sœur Thérèse s’offre à l’Amour Miséricordieux
Deux années plus tard, en la solennité de la Trinité 1896, Soeur Thérèse va se livrer tout entière à l’Amour Miséricordieux. Cet élan spontané s’enracine dans une intuition profonde qui l’habite depuis des années : l’Amour de Dieu est à ses yeux une évidence.
Laissons-la aujourd’hui nous entraîner dans sa foi, dans son offrande et dans sa générosité pour découvrir avec elle les abîmes d’Amour qui changeront notre vie.
Et osons annoncer cette bonne nouvelle à tous ceux que nous rencontrerons. En effet, une âme embrasée d’Amour ne peut rester inactive (Ms C, 36r°) nous rappelle Thérèse. Alors en cette solennité de la Trinité, demandons au Seigneur de devenir des témoins contagieux de son Amour, des missionnaires de son Amour Miséricordieux !
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