En ce temps de Carême, découvrons une expérience originale et fraternelle du partage.
Partout en France de nouveaux lieux de vie émergent. On les appelle habitats participatifs, oasis, écolieux… Ils sont portés par des citoyens qui aspirent à des modes de vie plus solidaires et écologiques.
Ces lieux de vie collectifs et autonomes se développent en France sous la forme qu’on leur connaît aujourd’hui depuis cinquante ans. On constate sur le temps long de nombreux atouts pour les territoires :
- densification de l’habitat à l’heure où les terres agricoles doivent être préservées ;
- création d’activités économiques locales vertueuses – agriculture biologique, artisanat, tourisme… ;
- implantation de populations nouvelles, souvent jeune et disposée à s’impliquer dans la vie locale citoyenne ;
- ouverture de lieux d’accueil divers faisant souvent office de service publique – école, ressourcerie, centre d’accueil social, centre de formation, salle de spectacle… ;
- animation du territoire grâce à des guinguettes, festivals culturels, café associatifs… ;
- mise en place d’espaces favorables à la biodiversité, à la régénérescence des sols et à la préservation de la flore ;
- relocalisation de la production et de la vente, participant à la résilience d’un territoire ;
- réduction de l’impact négatif des habitants sur leur environnement (baisse de l’émission des gaz à effet de serre, traitement des eaux usées sur place, compost..) qui participe à la bonne santé d’un territoire ;
- réhabilitation et entretien de bâtiments patrimoniaux surdimensionnés pour des familles seules ou des petites collectivités.
Ces écolieux dynamisent les territoires à de nombreux niveaux. Pour se développer, ils ont besoin de coopérer étroitement avec les élus locaux. Transmission d’informations régulière et réciproque, réservation de terrains, autorisations diverses, soutien aux actions communales… autant de démarches que peuvent mettre en place les groupes d’habitants et leurs élus !
Pour en savoir plus, c’est par là…
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