Chaque jour, Jésus vient à notre rencontre !
Le Royaume des Cieux se construit dès maintenant. C’est aujourd’hui que Jésus désire nous rencontrer. Comment allons-nous l’accueillir ?
Au milieu de la nuit, il y eut un cri : ‘Voici l’époux ! Sortez à sa rencontre.’ Alors toutes ces jeunes filles se réveillèrent et se mirent à préparer leur lampe. Les insouciantes demandèrent aux prévoyantes : ‘Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s’éteignent.’ Les prévoyantes leur répondirent : ‘Jamais cela ne suffira pour nous et pour vous, allez plutôt chez les marchands vous en acheter.’ Pendant qu’elles allaient en acheter, l’époux arriva. Celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui dans la salle des noces, et la porte fut fermée. Plus tard, les autres jeunes filles arrivèrent à leur tour et dirent : ‘Seigneur, Seigneur, ouvre-nous !’
Il leur répondit : ‘Amen, je vous le dis : je ne vous connais pas.’ Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l’heure. » Mt 25, 1-13
La question ne se situe peut-être pas tant sur le fait de savoir si nous sommes prêts ou non, mais si nous sommes disponibles, là où nous sommes, tels que nous sommes.
« Si pour m’aimer, tu attends d’être parfait, disait St Augustin, tu ne m’aimeras jamais (…) Aime-moi, tel que tu es. N’attends pas d’être un saint pour te livrer à l’Amour, sinon tu n’aimeras jamais… »
Alors comment faire lorsque notre lampe nous semble éteinte, lorsque nous n’avons pas envie de prier? Comment persévérer quand le chemin parait bien sombre? Encore une fois, écoutons Thérèse :
J’ai eu une lumière. Thérèse [Thérès d’Avila] dit qu’il faut entretenir l’amour.
Le bois ne se trouve pas à notre portée quand nous sommes dans les ténèbres, dans les sécheresses, mais du moins ne sommes-nous pas obligées d’y jeter de petites pailles ? Jésus est bien assez puissant pour entretenir seul le feu, cependant il est content de nous y voir mettre un peu d’aliment, c’est une délicatesse qui lui fait plaisir et alors Il jette dans le feu beaucoup de bois, nous ne le voyons pas mais nous sentons la force de la chaleur de l’amour.
J’en ai fait l’expérience quand je ne sens rien, que je suis incapable de prier, de pratiquer la vertu, c’est alors le moment de chercher de petites occasions, des riens qui font plaisir, plus de plaisir à Jésus que l’empire du monde ou même que le martyre souffert généreusement, par exemple, un sourire, une parole aimable alors que j’aurais envie de ne rien dire ou d’avoir l’air ennuyé, etc., etc.
Ce n’est pas pour faire ma couronne, pour gagner des mérites, c’est afin de faire plaisir à Jésus… Quand je n’ai pas d’occasions je veux au moins Lui dire souvent que je l’aime, ce n’est pas difficile et cela entretient le feu, quand même il me semblerait qu’il serait éteint, ce feu d’amour, je voudrais y jeter quelque chose et Jésus saurait bien alors le rallumer.
Céline, j’ai peur de n’avoir pas dit ce qu’il faut, peut-être vas-tu croire que je fais toujours ce que je dis, oh non ! je ne suis pas toujours fidèle, mais je ne me décourage jamais je m’abandonne dans les bras de Jésus. La petite goutte de rosée s’enfonce plus avant dans le calice de la fleur des champs et là elle retrouve tout ce qu’elle a perdu et bien plus encore. LT143
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