Que dois-je faire donner pour du sens à ma vie aujourd’hui ?
Comment l’orienter concrètement vers le Christ ? Ainsi peut raisonner à nos oreilles la question du jeune homme riche. Laissons alors Jésus poser son regard sur nous, un regard plein de tendresse pour entendre son appel et lui donner librement notre réponse.
« Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? »
Jésus lui dit :« Pourquoi dire que je suis bon ? Personne n’est bon, sinon Dieu seul. Tu connais les commandements : Ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. »
L’homme répondit : « Maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » Jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. Il lui dit :« Une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. Puis viens, suis-moi. »
Mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens.
Alors Jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « Comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! »
Les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. Jésus reprenant la parole leur dit: « Mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »
De plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « Mais alors, qui peut être sauvé ? » Jésus les regarde et dit: « Pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour Dieu ; car tout est possible à Dieu. » Mc 10, 17-27
Pour suivre Jésus, Thérèse a choisi de quitter sa famille, et tout ce à quoi elle tient. Un choix éprouvant…
Le lundi 9 Avril… fut choisi pour mon entrée. La veille toute la famille était réunie autour de la table où je devais m’asseoir une dernière fois. Ah ! que ces réunions intimes sont déchirantes !… et font sentir le sacrifice de la séparation Ms A. 68 r°
… mais un choix par amour pour Jésus, qui est l’unique chemin vers la vraie Joie !
Moi je remercie Jésus qui vous a regardé d’un regard d’amour comme autrefois le jeune homme de l’Évangile. Plus heureux que lui vous avez répondu fidèlement à l’appel du Maître, vous avez tout quitté pour Le suivre, et cela au plus bel âge de la vie… Ah ! mon frère, comme moi vous pouvez chanter les miséricordes du Seigneur… Lettre de Thérèse à l’Abbé Bellière du 21 Juin 1897 – LT 247
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