Aujourd’hui… venez adorons l’Enfant!
Dans la nuit du monde, une étoile s’est levée et des mages se sont mis en route : chercheurs de « sens » pour leur vie, chercheurs de Dieu ? Une « étoile », un désir, une intuition, une parole suffisent à mettre en route et voici l’aventure de la recherche qui commence ou recommence…
Face au dépouillement d’un Dieu-Roi de l’Univers qui se fait petit Enfant, les mages répondent en ouvrant leurs coffres et donnent tout !
Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe.
Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. Mt 2, 1-12
Regardons une dernière fois la crèche en élargissant notre regard jusqu’à ses limites, où nous apercevons les Mages, en pèlerinage pour adorer le Seigneur. Regardons et comprenons que tout ce qui entoure Jésus est recomposé dans l’unité : il n’y a pas seulement les derniers, les bergers, mais aussi les savants et les riches, les Mages. À Bethléem, pauvres et riches sont ensemble, ceux qui adorent comme les Mages et ceux qui travaillent comme les bergers. Tout se recompose lorsque Jésus est au centre : non pas nos idées sur Jésus, mais lui, le Vivant. Alors, … retournons aux origines : à l’essentiel de la foi, au premier amour, à l’adoration et à la charité. Regardons les mages en pèlerinage et, en tant qu’Église synodale, en chemin, allons à Bethléem, là où Dieu est en l’homme et l’homme en Dieu ; où le Seigneur est à la première place et adoré ; où les derniers occupent la place la plus proche de lui ; où bergers et mages se tiennent ensemble dans une fraternité plus forte que toutes les catégories. Que Dieu nous accorde d’être une Église adoratrice, pauvre, fraternelle. Voilà l’essentiel. Retournons à Bethléem.
Il nous est bon d’y aller, dociles à l’Évangile de Noël qui présente la Sainte Famille, les bergers et les Mages : tout un peuple en chemin. Frères et sœurs, mettons-nous en route, car la vie est un pèlerinage. Levons-nous, réveillons-nous car cette nuit une lumière s’est levée. C’est une lumière douce qui nous rappelle que, dans notre petitesse, nous sommes des enfants bien-aimés, des fils de la lumière (cf. 1 Th 5, 5). Frères et sœurs, réjouissons-nous ensemble car personne n’éteindra jamais cette lumière, la lumière de Jésus qui depuis cette nuit brille dans le monde. Pape François, 24 décembre 2021
Thérèse nous invite à garder un cœur missionnaire, pour accueillir la Lumière et la faire rayonner autour de nous pour réjouir Jésus…
Pour réjouir l’Enfant Jésus
Comme une étoile scintillante
Brillez par toutes les vertus
Soyez une lumière ardente
Ah ! que vos feux les guidant aux Cieux
Des pécheurs déchirent le voile !…
L’Enfant Divin L’astre du matin
Vous choisit pour sa douce Etoile. RP 5, 4
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