C’est l’heure, pour Jésus, de passer de ce monde au Père.
Avant de quitter ses disciples, Il leur révèle le secret de son intimité avec le Père : Il est resté fidèle au commandement du Père, celui de l’Amour ! Aujourd’hui, ce secret nous est révélé car nous aimons Jésus. Et Jésus prie son Père de nous donner l’Esprit de vérité, notre Défenseur contre toutes les forces mensongères.
Accueillons ce « cadeau »… en priant nous aussi :
« Viens, Esprit Saint !
Pénètre le cœur de tes fidèles !
Qu’ils soient brûlés au feu de ton amour ! »
« Si vous m’aimez, vous garderez mes commandements. Moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre Défenseur qui sera pour toujours avec vous : l’Esprit de vérité, lui que le monde ne peut recevoir, car il ne le voit pas et ne le connaît pas ; vous, vous le connaissez, car il demeure auprès de vous, et il sera en vous.
Je ne vous laisserai pas orphelins, je reviens vers vous. D’ici peu de temps, le monde ne me verra plus, mais vous, vous me verrez vivant, et vous vivrez aussi. En ce jour-là, vous reconnaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et moi en vous. Celui qui reçoit mes commandements et les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; moi aussi, je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. » Jn 14, 15-21
Thérèse rappelle à Jésus sa promesse…
Rappelle-toi que montant vers le Père
Tu ne pouvais nous laisser orphelins
Et te faisant prisonnier sur la terre
Tu sus voiler tous tes rayons divins. P.N. 24
Avec le don de l’Esprit-Saint, c’est aussi dans l’Eucharistie que Jésus se rend présent à nous et demeure avec nous pour toujours. Avec Thérèse reconnaissons le don que Dieu nous fait en Jésus. Adorons-le, aimons-le, car son amour va jusqu’à la folie…
O Verbe Divin, c’est toi l’Aigle adoré que j’aime et qui m’attires ! c’est toi qui t’élançant vers la terre d’exil as voulu souffrir et mourir afin d’attirer les âmes jusqu’au sein de l’Éternel Foyer de la Trinité Bienheureuse, c’est toi qui remontant vers l’inaccessible Lumière qui sera désormais ton séjour, c’est toi qui restes encore dans la vallée des larmes, caché sous l’apparence d’une blanche hostie…
Aigle Éternel, tu veux me nourrir de ta divine substance, moi, pauvre petit être, qui rentrerais dans le néant si ton divin regard ne me donnait la vie à chaque instant… O Jésus! laisse-moi dans l’excès de ma reconnaissance, laisse-moi te dire que ton amour va jusqu’à la folie… Comment veux-tu devant cette Folie, que mon cœur ne s’élance pas vers toi ? Comment ma confiance aurait-elle des bornes ?… Ms B 5v°
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