Père, glorifie ton Fils !
Après avoir vu Jésus s’en aller, les Apôtres se réunirent dans la prière et Marie était avec eux (Ac 1, 12-14). C’est vraiment une invitation qui nous est faite pour que nous puissions vivre sur terre en compagnie de Marie et que chaque instant de notre vie chrétienne se déroule dans une prière de confiance et d’amour car l’Eternité commence ici-bas!
Notre connaissance du Christ a toujours besoin d’être approfondie pour mieux s’adapter à la Volonté du Père et transformer ce monde qui nous est confié. Le Christ prie pour ses disciples, et en même temps, Il prie pour nous. Il nous invite à la prière fraternelle pour témoigner d’un seul cœur de l’Amour du Père pour ce monde à transformer.
J’ai manifesté ton nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner. Ils étaient à toi, tu me les as donnés, et ils ont gardé ta parole. Maintenant, ils ont reconnu que tout ce que tu m’as donné vient de toi, car je leur ai donné les paroles que tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de toi, et ils ont cru que tu m’as envoyé. Moi, je prie pour eux ; ce n’est pas pour le monde que je prie, mais pour ceux que tu m’as donnés, car ils sont à toi. Tout ce qui est à moi est à toi, et ce qui est à toi est à moi ; et je suis glorifié en eux. Désormais, je ne suis plus dans le monde ; eux, ils sont dans le monde, et moi, je viens vers toi. » Jn 17, 1b-11a
« J’ai fait connaître ton Nom aux hommes que tu as pris dans le monde pour me les donner… Ils ont vraiment reconnu que je suis venu d’auprès de Toi, et ils ont cru que c’était Toi qui m’avais envoyé. Je prie pour eux… je trouve ma Gloire en eux ! »
Avec tous les chrétiens, en ce jour où nous lisons les mêmes textes, unissons nos prières en demandant la paix, la justice, la réconciliation entre les peuples. Que le Seigneur envoie des ouvriers dans sa moisson, qui, par le témoignage d’une joyeuse fraternité, transformeront notre monde selon le désir du Père.
Thérèse l’avait bien compris lorsqu’elle dit dans le Manuscrit C :
Mon Père, je souhaite qu’où je serai, ceux que vous m’avez donnés y soient avec moi et que le monde connaisse que vous les avez aimés comme vous m’avez aimée moi-même. Seigneur, lorsque je dis qu’où je serai, je désire que ceux qui m’ont été donnés par vous y soient aussi, je ne prétends pas qu’ils ne puissent arriver à une gloire bien plus élevée que celle qu’Il vous plaira de me donner. Je veux demander seulement qu’un jour nous soyons tous réunis dans votre beau Ciel.
Le Ciel, pour Thérèse, c’était Dieu vu et possédé pleinement. Elle se souvenait de la parole de Notre Seigneur : « La Vie éternelle consiste à vous connaître … » et comme pour elle, connaître, c’est aimer, elle pouvait dire :
Une seule attente fait battre mon cœur, c’est l’Amour !
0 commentaires