Allons au bord du Jourdain!
Glissons-nous parmi le peuple, et prenons le temps de contempler ce qui se déroule sous nos yeux.
Comme tout le peuple se faisait baptiser et qu’après avoir été baptisé lui aussi, Jésus priait, le ciel s’ouvrit. L’Esprit Saint, sous une apparence corporelle, comme une colombe, descendit sur Jésus, et il y eut une voix venant du ciel : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. Lc 3, 15-16.21-22
Lorsque l’on choisit le baptême, on offre la possibilité à Dieu de venir habiter dans notre cœur, l’éclairer, l’apaiser… Et l’Évangile nous dit que Dieu y trouve sa joie…
Sommes-nous conscients de la beauté et de la grandeur du cadeau que représente le baptême, pour la personne baptisée et pour Dieu?
Thérèse exprime en quelques mots, ce qui reste à la fois un mystère et un émerveillement : par le baptême, Dieu « daigne » venir jusqu’à nous et rend notre humanité capable de l’accueillir au plus intime de nous-même.
Thérèse devient ainsi, enfant de Dieu le 4 janvier 1873, deux jours après sa naissance.
L’eau sainte du baptême,
Du tout petit enfant d’un jour
Fera le temple où Dieu Lui-même
Daigne habiter dans son amour.
PN 35, 8
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