LE TRIOMPHE DE L’AMOUR, C’EST L’AMOUR VIVANT.
Que de déplacements vers un tombeau … vide ! Que de retours pour acclamer le Vivant ! Alléluia !!
Jésus avait bien préparé les cœurs : « Je suis la Résurrection et la Vie, celui qui croit en moi vivra. » (Jn 11,25), mais la nuit de la foi les enfermait sur un chemin de mort jusqu’à « l’heure venue » où la lumière de la Résurrection les éclaire sur un nouveau chemin de Vie.
Accueillions les signes de cet AMOUR VIVANT qui nous rejoint sur nos chemins de vie.
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin, alors qu’il fait encore sombre. Elle voit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a mis. »
Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
En se penchant, il voit que le linceul est resté là ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau, et il regarde le linceul resté là, et le linge qui avait recouvert la tête, non pas posé avec le linceul, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau.
Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas vu que, d’après l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts.
Jn 20, 1-9
Thérèse, éprise par ce mystère de la Rédemption, est un maillon de cette longue chaîne de croyants qui ont cru tout en n’ayant jamais vu. D’ailleurs, elle ne cherche pas à voir ici-bas. Elle attend activement l’aurore : dans la paix, elle aime et elle adore.
Redécouvrons avec elle cette « joie de la foi » proclamée par le Pape François :
Rappelle-toi qu’au jour de ta victoire
Tu nous disais : « Celui qui n’a pas vu
Le Fils de Dieu tout rayonnant de gloire
Il est heureux, si quand même il a cru ! »
Dans l’ombre de la Foi, je t’aime et je t’adore
O Jésus ! pour te voir, j’attends en paix l’aurore
Que mon désir n’est pas
De te voir ici-bas
Rappelle-toi…..
PN 24, 27
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