Dieu a tant aimé le monde…
Osons-nous le croire vraiment? Dieu nous aime… Sommes-nous conscient de la portée de ces quelques mots? Dieu nous aime…
Une preuve ? Il nous a donné son Fils unique … puis Il a répandu son amour dans nos cœurs par son Esprit qui habite en nous, rappelle St Paul aux romains (Rm 8,11).
Belle et mystérieuse fête, qui nous plonge dans l’intimité du Cœur de Dieu et nous révèle ce qu’Il est : Ouverture, Don, Échange, Douceur, Tendresse, Souffle de Vie.
mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement ; celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu. Jn 3, 16-18
Thérèse a osé croire que Jésus l’aimait sans condition. Bouleversée par cet Amour, qui a progressivement transformé toute sa vie, et conduit sa vocation, elle s’offre à l’Amour Miséricordieux le jour de la Fête de la Sainte Trinité, le 9 juin 1895. Cet élan spontané s’enracine dans une intuition profonde qui l’habite depuis des années et dont elle a fait une expérience forte : elle comprend désormais que la joie de Dieu c’est de laisser l’Amour et la Miséricorde déborder de son Cœur pour nous les donner. Thérèse se livre sans réserve à cet Amour brûlant. Avec elle, laissons-nous entraîner dans ce même mouvement de l’Esprit qui nous décentre de nous-même, pour découvrir avec elle les abîmes d’amour dont Dieu veut combler notre vie.
O mon Dieu ! Trinité Bienheureuse, je désire vous Aimer et vous faire Aimer, travailler à la glorification de la Sainte Eglise en sauvant les âmes qui sont sur la terre et [en] délivrant celles qui souffrent dans le purgatoire. Je désire accomplir parfaitement votre volonté et arriver au degré de gloire que vous m’avez préparé dans votre royaume, en un mot, je désire être Sainte, mais je sens mon impuissance et je vous demande, ô mon Dieu d’être vous-même ma Sainteté.
Puisque vous m’avez aimée jusqu’à me donner votre Fils unique pour être mon Sauveur et mon Epoux, les trésors infinis de ses mérites sont à moi, je vous les offre avec bonheur, vous suppliant de ne me regarder qu’à travers la Face de Jésus et dans son Cœur brûlant d’Amour.
Je vous offre encore tous les mérites des Saints (qui sont au Ciel et sur la terre) leurs actes d’Amour et ceux des Saints Anges ; enfin je vous offre, ô Bienheureuse Trinité ! L’Amour et les mérites de la Sainte Vierge, ma Mère chérie, c’est à elle que j’abandonne mon offrande la priant de vous la présenter. Son Divin Fils, mon Epoux Bien-Aimé, aux jours de sa vie mortelle, nous a dit : «Tout ce que vous demanderez à mon Père, en mon nom, il vous le donnera!» Je suis donc certaine que vous exaucerez mes désirs ; je le sais, ô mon Dieu ! (plus vous voulez donner, plus vous faites désirer). Je sens en mon cœur des désirs immenses et c’est avec confiance que je vous demande de venir prendre possession de mon âme. Ah ! je ne puis recevoir la Sainte Communion aussi souvent que je le désire, mais, Seigneur, n’êtes-vous pas Tout-Puissant ?… Restez en moi, comme au tabernacle, ne vous éloignez jamais de votre petite hostie……
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