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Soeur Marie Colette GUEDON,  partage régulièrement à la radio diocésaine ses réactions face à un thème d’actualité en lien avec l’Évangile. Venez écouter l’ensemble de ses interventions. Ce mois-ci, elle nous parle de la foi comme une prière…

 

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Et ci-dessous, retrouvez une précédente émission sur la place des femmes…

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FEMMES MALTRAITEES

Bonjour à vous tous qui me rejoignez en ce moment !

Vous êtes un homme ?… une femme ?… Peu importe !

Je vous invite à imaginer que vous êtes effectivement une femme…

Non ! Ce n’est pas un jeu. Une invitation seulement à vous mettre réellement dans la peau d’une femme … et pas de n’importe quelle femme…   mais de celles  (et je mets au pluriel) qui subissent la violence au sein même de leur foyer.

Depuis de nombreuses années, « Amnesty international » notamment s’en fait l’écho et fait circuler des pétitions. Après en avoir signé une, j’ai envie de mêler ma voix à toutes celles qui s’élèvent contre les violences en tous genres dont sont victimes des femmes, des jeunes filles, ainsi que, hélas! des petites filles.

Voici quelques extraits d’une lettre « d’Amnesty international »

« Pour Alicia … le drame était prévisible. Pourtant, la police et les tribunaux espagnols n’ont pas pris au sérieux ses plaintes répétées contre son mari violent. Aujourd’hui, cette mère de famille est morte, poignardée en pleine rue par son mari. Malheureusement, Alicia est loin d’être une exception.»

La violence d’un mari ou d’un compagnon est la forme d’agression la plus courante envers les femmes. Au moins quatre millions en seraient victimes en Europe, dont 1 350 000 en France. (Sources UNICEF et Secrétariat aux droits des femmes) Un rapport de /’ Organisation mondiale de la santé atteste qu’en Europe , la violence conjugale serait la principale cause de décès et d’invalidité des femmes de 16 à 44 ans, avant le cancer, les accidents de la route et la guerre. Aucune couche sociale n’est épargnée par ce fléau. C’est la violation des droits humains la plus répandue dans le monde.

Lorsque la violence ne tue pas les femmes, elle les détruit peu à peu: angoisse permanente, dépression, perte de l’estime de soi, désespoir… parfois jusqu’au suicide. La honte de leur situation et le caractère intouchable du cercle familial les réduit au silence. Le mari ou compagnon continue alors ses violences impunément, ce qui renforce son sentiment de puissance. Bien souvent, les autorités elles-mêmes ferment les yeux Sur ces ‘affaires privées’.

Dans certains pays, c’est au nom de la tradition que sont commises des atrocités à l’égard des femmes : ‘crimes d’honneur’ perpétrés par des proches, mutilations sexuelles subies chaque année par deux millions de femmes et de fillettes… Au Bangladesh, on estime à plus de 200 par an les attaques à l’acide sulfurique. Ce produit qui détruit instantanément les chairs est une arme bon marché pour défigurer et tuer les femmes et les filles en cas de litige familial : exigences de dot non satisfaites, demande en mariage refusée… Et les coupables sont rarement châtiés.

 « Les droits humains s’accordent aussi au  féminin »

 

 

Aujourd’hui autour de nous

Comment imaginer que nous sommes l’une de ces femmes sans que la révolte ne vous traverse devant pareille horreur ?…

Savons-nous découvrir dans notre entourage de travail, de voisinage … de famille aussi peut-être … telle ou telle femme victime de violence dans son foyer … au bureau … dans l’entreprise ?… cette petite fille maltraitée et violée?… ces enfants délabrés dans un tissu familial multi – recomposé?… Question particulièrement difficile, il est vrai, tant ce genre de détresse s’enveloppe de silence et de peur et ne s’expose pas sur la place publique.

Pour ma part, je connais aujourd’hui des femmes emprisonnées parce que la peur les a bâillonnées face aux agissements criminels de leur conjoint. Emprisonnées pour complicité … alors qu’elles sont les premières victimes ! Doublement révoltant !

Invitation à ouvrir nos yeux et notre cœur en toute discrétion et charité, pour ne pas ignorer… pour épauler, peut-être … et dans certains cas, proposer notre aide !

 

Si vous le désirez, vous trouverez la suite de cette réflexion.

FEMMES EXPLOITEES

Chez nous… sur un trottoir de Caen

C’était un mauvais jour d’hiver. Il faisait froid et les averses se succédaient avec violence.

Une femme était à genoux sur le trottoir de Monoprix à Caen, trempée, pitoyable, répétant inlassablement la même phrase pour attirer la pitié des passants. Près d’elle, un morceau de carton délavé relayait ses cris.

Je soupçonnai rapidement un homme qui se tenait à quelque distance de l’obliger à cette mascarade lamentable. « Mais de quel droit ? » me direz-vous. C’est vrai ! Je n’ai pas le droit d’accuser, avec ou sans preuve. Mais je me reconnais le devoir de dénoncer l’exploitation des femmes, des petits, des faibles. Cet homme ne quittait pas la femme des yeux, et j’ai ressenti, presque physiquement, le poids d’une domination la tenant en esclavage. J’ai essayé de parler avec cette femme … En vain ! Comprenait-elle ou non mon langage ?… Echouée comme une épave sur ce trottoir de Caen, j’ai eu le sentiment qu’elle arrivait d’une autre planète et qu’un monde de détresse nous séparait. Comme les autres passants j’ai continué mon chemin, moi aussi, démunie, le cœur lourd, presque honteuse de n’avoir rien su faire pour elle et de l’abandonner ainsi sur le rivage.

Chez nous … en prison à Caen

Aujourd’hui, en mai 2012, je connais d’autres femmes comme celle-ci, dont la course pour sortir de la misère s’est terminée entre les murs de la Maison d’Arrêt de notre ville. Elles viennent de Roumanie, d’Ukraine, de Moldavie, de Mongolie … de ces pays de l’Est où la misère les tient aussi en esclavage, sans espoir d’en voir le bout. Alors, elles rêvent de conditions de vie meilleures … tandis que certains entretiennent ces rêves et les bercent d’illusions … jusqu’au jour où ces prédateurs modernes proposent la solution: partir vers l’Ouest ! Alors, pour payer le ‘passage’ on rassemble les maigres biens qui vous restent, on les vend et on leur abandonne ce maigre avoir, le cœur gonflé du fol espoir que bientôt, tout ira mieux. Le réveil est souvent très cruel ! La plupart d’entre elles se retrouvent ruinées, sans permis de séjour, sans toit, sans travail évidemment… et bien souvent, ne possédant pas un mot de français. Notre société de consommation continue alors de les narguer, en direct cette fois-ci, avec ses étalages d’inaccessibles biens. Et comme il faut bien vivre, on se trouve quelques moyens : vols, trafics, prostitution …

Comment résister dès lors, à ces hommes qui vous tendent la main en vous proposant une planche de salut ?… C’est alors que commence une nouvelle forme d’exploitation qui les enferme dans ses filets et les tient en dépendance. Encore plus pauvres que dans le pays qu’elles ont quitté, chez nous, elles ont perdu en plus, leur dignité et leur liberté. Qu’elles me pardonnent si j’ose dire que, parfois, leur incarcération représente pour elles la seule chance possible de sortir des griffes de ceux qui les tenaient à leur merci.

Ces femmes sont souvent très jeunes, presque encore des enfants (16 ans pour l’une d’elles rencontrée récemment) Elles sont dynamiques, pleines de vie, courageuses, elles veulent s’en sortir, aider leurs familles restées au pays … – sans quoi, elles ne se seraient jamais risquées dans pareille aventure.

Nous les croisons ici ou là … sur le trottoir de Monoprix ou ailleurs… parfois tendant la main … rêvant d’un rayon à l’autre dans un magasin … ou, plus discrètement, mêlées aux groupes de jeunes qui vont et viennent dans la rue …

Et nous … là où nous sommes …

Quel regard portons-nous sur elles ?…   Mais tout d’abord, les voyons-nous ?… Vague coup d’œil d’ignorance ?…   Lunettes noires?… parce que nous nous reconnaissons très démunis pour proposer un petit quelque chose et que nous choisissons de ne pas voir … ou encore, agacement, parce que ces situations nous mettent mal à l’aise , nous révoltent peut-être, et que nous préférons les ignorer ?… Indignation devant ces ‘étrangères’ venues troubler la tranquillité de notre bonne conscience ?

Indifférence ?… Mépris ?… Rejet ?…

Prenons quelques instants, voulez-vous, pour analyser notre regard sur elles devant la glace … ou mieux, devant Dieu, en toute vérité.

Alors, nous pourrons nous entraîner à un petit sourire sympathique … nous arrêter et nous risquer à quelques mots maladroits pour donner un renseignement … offrir le verre d’eau fraîche de notre accueil…

Et nous pourrons imaginer Jésus posant sur nous son regard :

« Venez les bénis de mon Père,…

car j’étais un étranger – une étrangère –

et vous m’avez accueilli!»

(Mt. 25, 34-35)

FEMMES REHABILITEES

Elle a osé se glisser au milieu des convives – exclusivement des hommes ! – et nous imaginons sans peine les regards … la surprise … les plaisanteries malsaines… « Que cherche-t-elle ? » … « Un nouvel amant à mettre à son palmarès ? » … « Peut-être le jeune prophète de Galilée, invité d’honneur à ce repas ? » … « Tiens, la voilà justement qui se dirige droit vers lui ! » … Tous les regards sont braqués sur elle, en même temps que sur Jésus… Belle occasion de prendre l’un et l’autre en défaut et de faire peser sur eux les malédictions de la Loi.

Nous sommes dans l’Evangile de Luc   ( Ch. 7,36 ss )

« Survint une femme de la ville, une pécheresse ».

Luc ne la désigne pas par son nom , mais uniquement par ce terme de « pécheresse » qui est devenu son identité dans la ville. Une femme enfermée dans ses actes et sa mauvaise réputation … réduite à l’aspect négatif de sa vie, sans que personne ne se soucie de lui reconnaître quelques qualités. A deux millénaires de distance, combien sont-ils ceux et celles que nous continuons d’assimiler à leurs actes et d’enfermer dans leurs égarements comme sur des voies sans issue ?…

Pour les invités de Simon le pharisien, la surprise va venir du comportement inattendu de cette ‘femme-pécheresse’ révélant soudain le changement de registre.

« Elle avait appris que Jésus mangeait chez le pharisien, et elle apportait un vase précieux rempli de parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, à ses pieds, et ses larmes mouillaient les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et y versait le parfum ». Voilà une attitude fort surprenante … et les invités retiennent leur souffle en attendant la suite … «… le pharisien se dit alors en lui-même : ‘Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche et ce qu’elle est : une pécheresse ». Et le voilà doutant de la crédibilité de Jésus en raison de l’accueil qu’il accorde à cette femme.

Suit une petite parabole : « le créancier et ses deux débiteurs » pour inviter Simon à réfléchir… lequel est bien obligé de reconnaître qu’il n’en a pas fait autant pour manifester son accueil à Jésus qui conclut ainsi la rencontre : « Je te le dis : si ses péchés, ses nombreux péchés sont pardonnes, c’est à cause de son grand amour. Mais celui à qui on pardonne peu montre peu d’amour ».

Puis il s’adressa à la femme : « Tes péchés sont pardonnes. Ta foi t’a sauvée.  Va en paix ! » Et les invités se dirent : « Qui est cet homme qui va jusqu ‘à pardonner les péchés ? »

Réhabilitation

Etre pardonné de ses péchés, c’est être réhabilité dans la grâce, dans l’amour de Dieu et des autres. Pour cette femme considérée par toute la ville comme une pécheresse publique, le pardon de Jésus lui offre en même temps, une réhabilitation possible aux yeux de ses concitoyens. Le pardon appelle la conversion, le changement de vie… C’est à elle de jouer … de saisir sa chance … pour faire oublier ce qu’elle était : ‘une pécheresse ‘ et retrouver son vrai NOM !

Cette femme n’est pas la seule à avoir retrouvé près de Jésus une réhabilitation sociale en même temps que spirituelle. L’action de Jésus dans les Evangiles, c’est toujours – à travers des manifestations diverses – de remettre debout et de réintégrer dans la société.

Habitués ou non habitués des Evangiles, nous ne mesurons peut-être pas suffisamment l’action de Jésus en faveur des femmes, à une époque qui les tenait à l’écart et sous tutelle. Non seulement il pardonne, guérit … mais il ose se prononcer en leur faveur, par exemple, quand il sauve de la lapidation la femme adultère. Il se compromet aux yeux de ses disciples en parlant seul à seule avec la Samaritaine…De passage à Béthanie, il aime s’arrêter chez Marthe et Marie, pour se reposer un peu en partageant l’amitié et le repas…

Plus étonnant, peut-être, ce que Luc écrit au début du Ch. 8, juste après l’épisode de la ‘femme -pécheresse ‘ :

« Jésus passait à travers villes et villages, proclamant la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu. Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qu’il avait délivrées d’esprits mauvais et guéries de leurs maladies : Marie, appelée Madeleine ( qui avait été libérée de sept démons) Jeanne, femme de Kouza, l’intendant d’Hérode et beaucoup d’autres qui les aidaient de leurs ressources ».

Ces femmes font réellement partie de cette première équipe d’Evangélisation qu’elles accompagnent et aident à vivre concrètement. Et, prenant acte que certaines d’entre elles sont d’anciennes possédées et pécheresses publiques, on ne peut qu’admirer la manière dont Jésus les a réhabilitées , leur offrant une vraie responsabilité au service de cette première annonce de la BONNE NOUVELLE.

UNE FEMME ENVOYEE : « MARIE – MADELEINE »

Un jour une Catéchiste vient me voir avec un air particulièrement embarrassé…

« Vous connaissez bien Madame X. ?…  Vous lui avez confié un groupe d’enfants pour le Caté. Mais savez-vous que … »   Et elle m’énumère toutes les raisons de son inquiétude … qui n’ont rien à voir, je précise, avec des questions de pédophilie.   Cette femme m’avait proposé, d’elle-même, de prendre une petite équipe avec sa propre fille. Ce n’est pas si fréquent.  Pourquoi lui aurais-je refusé alors que je suppliais d’autres mamans pour le même service?     Oui, j’ignorais ! On ne peut pas tout savoir. Et me voilà troublée …    car la Catéchiste qui me parle n’est pas du genre à faire des commérages ni à dénigrer les autres.

C’est une chrétienne consciente et réfléchie en qui j’ai toute confiance.

Je me sens propulsée intérieurement en plein Evangile et je regarde Jésus …

Devoir de prudence … certes ! Mais… et l’audace missionnaire ?…

A de longues années de distance, je ne saurais plus très bien dire comment s’est résolue cette question, au milieu de beaucoup d’autres ! Si je reprends cette histoire avec vous aujourd’hui, c’est en pensant à une autre femme de l’Evangile et à ce qu’elle est devenue à partir de sa rencontre avec Jésus qui a su lui faire totalement confiance.

Marie – Madeleine

Elle s’appelait Marie-Madeleine et son nom a traversé le temps. Nous la retrouvons chez les quatre Evangélistes dans les récits de Passion et Résurrection.

Qui était-elle ? …Est-ce la même femme que celle dont nous parlions avant-hier, seulement désignée alors comme « la pécheresse » ?… Les avis sont partagés et après tout peu importe. Mais nous savons qu’elle aussi a été pardonnée et réhabilitée par Jésus – et qu’à partir de là, elle ne l’a plus quitté – le suivant jusqu’au pied de la Croix.

« … près de la croix de Jésus se tenait sa Mère, avec la sœur de sa mère … et Marie-Madeleine …»

( Jean 19, 25 )

Puis, après l’ensevelissement, les Evangélistes nous la montrent« … assise là, en face du

tombeau …»

( Mt. 27, 61 )

Quand le repos du Sabbat fut terminé Marie-Madeleine et les autres femmes s’empressent d’acheter des parfums pour aller embaumer le corps de Jésus et elles se rendent au tombeau tandis qu’il fait encore sombre. Et Saint Marc écrit : ( ch. 16, 9-10 )

« Ressuscité de grand matin, le premier jour de la semaine, Jésus apparut d’abord à Marie-Madeleine de laquelle il avait expulsé sept démons… »

Oui, c’est bien à cette femme-là, que Jésus ressuscité fait l’honneur et la grâce de sa première rencontre. Et c’est elle qui est chargée d’aller porter cette Bonne Nouvelle aux disciples !

«… va trouver mes frères pour leur dire …… et  Marie-Madeleine s’en va annoncer aux disciples : ‘j’ai vu le Seigneur, et voilà ce qu’il m’a dit »  

(Jean 20, 17-18)

Mais ceux-ci, enfermés dans la peur et le doute,   « refusèrent de croire considérant ces propos comme délirants. »

Elle est franchement curieuse cette manière de faire du Ressuscité – presque de la provocation. Pourquoi ne pas aller lui-même directement, et en premier, vers ses disciples, plutôt que de mettre entre eux et lui, l’intermédiaire de Marie-Madeleine, cette femme au passé pas très recommandable ?… Question insoluble si nous refusons d’admettre la transformation radicale que peut opérer dans une vie la rencontre du Christ dans la foi et l’amour.

Pour Marie-Madeleine, Jésus est le seul homme l’ayant regardée avec respect, compassion, miséricorde, amour vrai…

Le seul à l’accueillir avec tous ses démons et la triste vérité de sa vie …

Le seul à la prendre au sérieux et à lui faire confiance …«Va et désormais ne pèche plus ! »

Le seul à prononcer le nom qui  «l’a  retournée  vers  Lui … » faisant d’elle une créature nouvelle « MARIE ! » C’en est fini de son titre de «pécheresse » qui l’enfermait dans toute la misère de son passé …

Le seul à lui ouvrir un chemin d’avenir en la chargeant de mission : « Va   dire  à  mes frères… qu’ils doivent se rendre en Galilée: c’est là qu’ils me verront ! » (Mat. 28)

Et la voilà qui s’élance : première envoyée – premier témoin – première missionnaire du Ressuscité !

Aujourd’hui

Nous voici au lendemain de l’Ascension, revivant avec la première communauté des disciples du Christ, l’attente de l’Esprit Saint promis.

A deux millénaires de distance, qu’attendons-nous concrètement de l’Esprit Saint pour l’Eglise dans son ensemble, et pour chacun de nous en particulier ?…

Dans notre monde tel qu’il est aujourd’hui, il me semble qu’il y a une urgence missionnaire à nous laisser saisir par l’Esprit d’audace du Ressuscité.

Comme Marie-Madeleine et nouveaux convertis, laissons-nous envahir par cet Esprit pour qu’il façonne en nous l’enfant à l’Image du Père … offrons-nous au Feu dévorant de son Amour pour qu’il nous transforme en témoins brûlants du RESSUSCITE !

Je vous souhaite une très belle Fête de Pentecôte !