Marie et Joseph en accueillant Jésus au cœur de leur histoire, sont entrés dans le projet de Dieu, abandonnant leur propre volonté pour avancer sur un chemin plein d’inconnus. Cependant, ensemble, ils gardent foi et confiance en la promesse qui leur a été faite …
Et Dieu ne déçoit pas ! Quand Il donne une mission à quelqu’un, comme à Joseph, il le soutient, l’accompagne, prend les moyens – ici le songe – pour l’aider à trouver les forces de dépasser les peurs, les obstacles, les épreuves.
En s’incarnant, Dieu accepte de son côté de passer par les limites humaines… s’adapte … compose avec notre humanité dans ce qu’elle a de beau comme l’amour de Joseph et de Marie mais aussi dans sa part de ténèbres comme la jalousie d’Hérode.
Après le départ des mages, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu’à ce que je t’avertisse, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr. »
Joseph se leva ; dans la nuit, il prit l’enfant et sa mère, et se retira en Égypte, où il resta jusqu’à la mort d’Hérode, pour que soit accomplie la parole du Seigneur prononcée par le prophète : D’Égypte, j’ai appelé mon fils.
Après la mort d’Hérode, voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph en Égypte et lui dit : « Lève-toi ; prends l’enfant et sa mère, et pars pour le pays d’Israël, car ils sont morts, ceux qui en voulaient à la vie de l’enfant. » Joseph se leva, prit l’enfant et sa mère, et il entra dans le pays d’Israël. Mais, apprenant qu’Arkélaüs régnait sur la Judée à la place de son père Hérode, il eut peur de s’y rendre. Averti en songe, il se retira dans la région de Galilée et vint habiter dans une ville appelée Nazareth, pour que soit accomplie la parole dite par les prophètes : Il sera appelé Nazaréen. Mt 2, 13-15.19-23
Joseph s’est sans doute trouvé dépassé par sa mission de père de Jésus, mais il l’a accueillie et s’est ajusté avec un coeur obéissant et disponible à la Parole de Dieu.
Dans sa mission de maîtresse des novices, Thérèse se présente devant Dieu à la fois les mains vides car la tâche lui paraît démesurée et dans le même temps, elle désire y collaborer de tout son cœur pour que ses novices progressent dans l’amour du Seigneur. Elle comprend qu’elle doit s’unir étroitement à Jésus pour s’adapter à chacune, comme Il le fait Lui-même avec nous.
Lorsqu’il me fut donné de pénétrer dans le sanctuaire des âmes, je vis tout de suite que la tâche était au-dessus de mes forces, alors je me suis mise dans les bras du bon Dieu, comme un petit enfant et cachant ma figure dans ses cheveux, je Lui ai dit : Seigneur, je suis trop petite pour nourrir vos enfants ; si vous voulez leur donner par moi ce qui convient à chacune, remplissez ma petite main et sans quitter vos bras, sans détourner la tête, je donnerai vos trésors à l’âme qui viendra me demander sa nourriture. Si elle la trouve à son goût, je saurai que ce n’est pas à moi, mais à vous qu’elle la doit ; au contraire, si elle se plaint et trouve amer ce que je lui présente, ma paix ne sera pas troublée, je tâcherai de lui persuader que cette nourriture vient de vous et me garderai bien d’en chercher une autre pour elle.
Ma Mère, depuis que j’ai compris qu’il m’était impossible de rien faire par moi-même, la tâche que vous m’avez imposée ne me parut plus difficile, j’ai senti que l’unique chose nécessaire était de m’unir de plus en plus à Jésus et que Le reste me serait donné par surcroît. En effet jamais mon espérance n’a été trompée. Ms C 22
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