Le miracle est signe pour celui qui croit …
… mais signe de quoi ?
Il est signe de l’amour de Dieu pour l’homme.
Signe de son désir d’accueillir l’humanité et de s’offrir à elle. Jésus n’est pas indifférent à nos attentes terrestres (assouvir sa faim…) mais son désir se situe encore bien au-delà.
Il désire notre vie offerte, notre petite vie (cinq pains et deux poissons !…) pour la mener à sa plénitude, la conduire au Père. La multiplication de ce pain terrestre est le signe que le vrai pain de Vie qu’il nous donne, le pain pour la route du croyant, c’est lui-même, Jésus.
Avons-nous faim de ce pain ?
Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui.
Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. »
Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! ». Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples :
« Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture.
À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. Jn 6, 1-15
Dans le Pain qui nous est donné à chaque Eucharistie, Thérèse nous entraîne à reconnaître Jésus, Pain Vivant, nourriture quotidienne pour notre vie.
Mon Ciel, il est caché dans la petite Hostie
Où Jésus, mon Epoux, se voile par amour
A ce Foyer Divin je vais puiser la vie
Et là mon Doux Sauveur m’écoute nuit et jour
Oh ! quel heureux instant
lorsque dans ta tendresse
Tu viens, mon Bien-Aimé,
me transformer en toi
Cette union d’amour, cette ineffable ivresse
Voilà mon Ciel à moi !… » PN 32
Pain vivant, Pain du Ciel, divine Eucharistie
O Mystère sacré ! que l’Amour a produit…
Viens habiter mon cœur, Jésus, ma blanche Hostie
Rien que pour aujourd’hui. PN 5,8
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