Aujourd’hui, nous est né un Sauveur…
N’est-elle pas étonnante cette nouvelle qui, depuis plus de 2000 ans, se fait entendre des quatre points cardinaux et résonne dans l’intime du cœur qui écoute ? Un Sauveur vient de naître de Marie, veillé par Joseph, annoncé à des bergers ! Un Sauveur-Enfant désarmé… escorté par des anges qui chantent la Paix pour notre terre… Un Sauveur-Lumière et Joie pour tout le peuple ! Oui ! Que c’est étonnant…
Suivons la lumière, entrons dans l’étable, glissons-nous parmi les bergers et les brebis des troupeaux. Laissons-nous émerveiller par le chant des anges ! Laissons pénétrer dans nos cœurs la Joie et la Paix que nous apporte cette naissance ! Avec Marie, accueillons l’Enfant-Jésus dans nos vies, et offrons-Le au monde.
Or, pendant qu’ils étaient là, le temps où elle devait enfanter fut accompli. Et elle mit au monde son fils premier-né ; elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. Dans la même région, il y avait des bergers qui vivaient dehors et passaient la nuit dans les champs pour garder leurs troupeaux. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Ils furent saisis d’une grande crainte.
Alors l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. Et voici le signe qui vous est donné : vous trouverez un nouveau-né emmailloté et couché dans une mangeoire. »
Et soudain, il y eut avec l’ange une troupe céleste innombrable, qui louait Dieu en disant : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes, qu’Il aime. » Lc 2,1-14
Pour Thérèse, la nuit de Noël 1886, est étonnante. Elle va fonder sa vocation missionnaire. Au retour de la messe de minuit, suite à une remarque de son père, agacé de la voir traitée en « bébé », Thérèse balance entre les pleurs ou la maîtrise d’elle-même. C’est alors que se produit sa complète conversion. Le Sauveur qui « demeure » dans son cœur, change sa « nuit » en lumière et la « revêt » de ses armes : force et courage. Thérèse raconte :
J’étais vraiment insupportable par ma trop grande sensibilité […] je pleurais d’avoir pleuré… Tous les raisonnements étaient inutiles et je ne pouvais arriver à me corriger de ce vilain défaut. Je ne sais comment je me berçais de la douce pensée d’entrer au Carmel, étant encore dans les langes de l’enfance !…
Il fallut que le Bon Dieu fasse un petit miracle pour me faire grandir en un moment et ce miracle il le fit au jour inoubliable de Noël ; en cette nuit lumineuse qui éclaire les délices de la Trinité Sainte, Jésus, le doux petit Enfant d’une heure, changea la nuit de mon âme en torrents de lumière…
En cette nuit où Il se fit faible et souffrant pour mon amour, Il me rendit forte et courageuse, Il me revêtit de ses armes et depuis cette nuit bénie, je ne fus vaincue en aucun combat, mais au contraire je marchai de victoires en victoires et commençai pour ainsi dire, « une course de géant!… Ms A 45r°
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