Allons au bord du Jourdain!
Glissons-nous parmi le peuple, et prenons le temps de contempler ce qui se déroule sous nos yeux…

En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. »
En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie». Mc 1,7-11

Lorsque l’on choisit le baptême, on offre la possibilité à Dieu de venir habiter dans notre cœur, l’éclairer, l’apaiser… Et l’Évangile nous dit que Dieu y trouve sa joie…
Est-ce que nous sommes conscient du cadeau que représente le baptême, pour la personne baptisée, pour Dieu?
Thérèse  exprime en quelques mots, ce qui reste à la fois un mystère et un émerveillement: par le baptême, Dieu « daigne » venir jusqu’à nous et rend notre humanité capable de l’accueillir au plus intime de nous-même.
Thérèse devient ainsi, enfant de Dieu le 4 janvier 1873, deux jours après sa naissance.

L’eau sainte du baptême,
Du tout petit enfant d’un jour
Fera le temple où Dieu Lui-même
Daigne habiter dans son amour.
PN 35,  8