Sauvés par grâce
Une bonne raison de se réjouir et de rendre grâce !
En effet, Jésus révèle à Nicodème que le Fils de l’homme sera élevé, mis en Croix ; ainsi tout homme qui croit en lui aura la Vie Éternelle. Ce langage un peu compliqué pour Nicodème, peut l’être aussi pour nous ! Alors, Jésus explique que le désir de Dieu, c’est la Vie en plénitude à la fois pour tous les hommes et notre maison commune dans son intégralité ! 

En ce temps-là, Jésus disait à Nicodème : « De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin qu’en lui tout homme qui croit ait la vie éternelle. Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé. Celui qui croit en lui échappe au Jugement, celui qui ne croit pas est déjà jugé, du fait qu’il n’a pas cru au nom du Fils unique de Dieu.
Et le Jugement, le voici : la lumière est venue dans le monde, et les hommes ont préféré les ténèbres à la lumière, parce que leurs œuvres étaient mauvaises. Celui qui fait le mal déteste la lumière : il ne vient pas à la lumière, de peur que ses œuvres ne soient dénoncées ; mais celui qui fait la vérité vient à la lumière, pour qu’il soit manifeste que ses œuvres ont été accomplies en union avec Dieu. » Jn 3, 14-21 
 
Comment, désormais avoir peur d’un Dieu dont le cœur est débordant d’amour puisqu’Il n’hésite pas à nous donner son Unique Fils, pour faire de nous ses enfants d’adoption ? Au baptême, Il nous accorde sa grâce pour que nous puissions suivre les traces de son Fils et être sauvés. Les catéchumènes reçoivent cette grâce au baptême. La lumière entre dans leur vie. Cette lumière, c’est Jésus, venu dans le monde. « Celui qui fait la vérité vient à la Lumière ! » En Jésus, Lumière et Vérité se rencontrent et ne font qu’un.
 
Thérèse a toujours cherché la vérité :

Ce ne sont pas les richesses et la gloire que réclame le cœur du petit enfant, ce qu’il demande, c’est l’Amour. Il ne sait plus qu’une chose, t’aimer, ô Jésus ! (…) Mes immenses désirs ne sont-ils pas un rêve, une folie ? Ah ! s’il en est ainsi, Jésus, éclaire-moi, tu le sais, je cherche la vérité…si mes désirs sont téméraires, fais-les disparaître. Ms B 4 r°

Parfois, Thérèse s’étonne de constater que le Seigneur lui révèle des lumières :

Ah ! Pourquoi est-ce à moi que le Bon Dieu a donné cette lumière? Pourquoi a-t-il montré à une enfant si petite une chose qu’elle ne pouvait comprendre?… C’est là un de ces mystères que sans doute nous comprendrons dans le Ciel et qui feront notre éternelle admiration.. Ms A 21r°

Il y a aussi de fausses lumières dont on doit se méfier…

J’ai vu tant d’âmes séduites par cette fausse lumière, voler comme de pauvres papillons et se brûler les ailes, puis revenir vers la vraie, la douce lumière de l’Amour qui leur donnait de nouvelles ailes, plus brillantes et plus légères afin qu’elles puissent voler vers Jésus, ce Feu Divin qui brûle sans se consumer. Ms A 38 v°