La Liturgie nous invite à vivre des Temps de repos et des Temps de reprise. Le Temps Ordinaire se termine cette semaine.
Aujourd’hui, l’Eglise nous présente un lépreux dont tout le monde s’écarte car il est interdit de s’en approcher, la lèpre étant considérée comme une impureté. La souffrance de cet homme l’atteint jusque dans son identité d’être humain. Regardons alors le courage de cet homme exclu qui ose interpeller Jésus en le suppliant de le purifier. C’est sa FOI qui lui donne ce courage !
Le lépreux est conscient de sa maladie et il désire en guérir. Donc, il en prend les moyens et Jésus, pris de compassion, l’écoute, le touche, le guérit et l’envoie se montrer au prêtre pour accomplir les prescriptions de la Loi de Moïse. Son désir de vivre l’amène à proclamer et à répandre la nouvelle. Sa vie devient un témoignage de la puissance et de la bonté du Seigneur.
Une fois parti, cet homme se mit à proclamer et à répandre la nouvelle, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer ouvertement dans une ville, mais restait à l’écart, dans des endroits déserts. De partout cependant, on venait à Lui. Mc 1, 40-45
Dans notre vie, la lèpre du péché peut nous atteindre insidieusement ; mais avons-nous réellement le désir d’en guérir en implorant Jésus avec confiance ? Il viendra nous délivrer avec compassion et nous redonnera la joie de vivre et de témoigner de son Amour Miséricordieux.
En cela, Thérèse nous confie ses secrets dans sa petite Voie de confiance et d’amour.
Comment une âme aussi imparfaite que la mienne peut-elle aspirer à posséder la plénitude de l’Amour ? O Jésus, mon premier, mon seul Ami, toi que j’aime uniquement, dis-moi quel est ce mystère ? [….] Moi, je me considère comme un faible petit oiseau, seulement couvert d’un léger duvet. Je ne suis pas un aigle, j’en ai seulement les yeux et le cœur, car malgré ma petitesse extrême, j’ose fixer le Soleil divin, le soleil de l’Amour et mon cœur sent en lui toutes les aspirations de l’Aigle… Ms B 4v°
Même si la lèpre du péché nous atteint, nous savons que nous pouvons aller vers le Seigneur avec humilité et confiance, comme le lépreux de l’évangile et que Jésus nous redonnera une Vie plus lumineuse qu’auparavant et son Amour débordera de nos cœurs.
Comme Thérèse, n’ayons pas peur de nous avancer vers ce Dieu de Bonté qui n’attend que nos désirs pour remplir nos cœurs de son Amour.
Rappelle-toi que ta Volonté sainte est mon repos, mon unique bonheur
Je m’abandonne et je m’endors sans crainte entre tes bras
O mon divin Sauveur. PN 24, 32
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