Allons au bord du Jourdain!
Glissons-nous parmi le peuple, et prenons le temps de contempler ce qui se déroule sous nos yeux…

Alors paraît Jésus. Il était venu de Galilée jusqu’au Jourdain auprès de Jean, pour être baptisé par lui. Jean voulait l’en empêcher et disait : « C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et c’est toi qui viens à moi ! » Mais Jésus lui répondit : « Laisse faire pour le moment, car il convient que nous accomplissions ainsi toute justice. » Alors Jean le laisse faire.
Dès que Jésus fut baptisé, il remonta de l’eau, et voici que les cieux s’ouvrirent : il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé en qui je trouve ma joie. » Mt 3, 13-17

Lorsque l’on choisit le baptême, on offre la possibilité à Dieu de venir habiter dans notre cœur, l’éclairer, l’apaiser… Et l’Évangile nous dit que Dieu y trouve sa joie…
Est-ce que nous sommes conscient du cadeau que représente le baptême, pour la personne baptisée, pour Dieu?
Thérèse  exprime en quelques mots, ce qui reste à la fois un mystère et un émerveillement: par le baptême, Dieu « daigne » venir jusqu’à nous et rend notre humanité capable de l’accueillir au plus intime de nous-même.
Thérèse devient ainsi, enfant de Dieu le 4 janvier 1873, deux jours après sa naissance.

L’eau sainte du baptême,
Du tout petit enfant d’un jour
Fera le temple où Dieu Lui-même
Daigne habiter dans son amour.
PN 35,  8