« Moi, j’ai vu, et je rends témoignage »

L’année liturgique a commencé par le temps de l’Avent puis celui de Noël. Comme Jean le Baptiste, nous avons pu contempler la venue de Jésus dans notre monde, nous avons pu l’accueillir, le laisser naître dans notre cœur, et le reconnaître lors de son baptême lundi dernier. Aujourd’hui, Jean nous montre le chemin qui s’ouvre devant nous en ce temps « ordinaire »:

En ce temps-là, voyant Jésus venir vers lui, Jean le Baptiste déclara :
« Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était. Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. »
Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : ‘Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.’ Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » Jn, 29-34

Témoins de ce mystère de l’Amour infini qui se donne, aujourd’hui, le Seigneur nous envoie témoigner. Thérèse, quant à elle, nous invite à ne pas laisser enfermée la flamme que le Seigneur a fait naître en nos cœurs en ce temps de Noël :

Rappelle-toi de la très douce Flamme
Que tu voulais allumer dans les cœurs
Ce Feu du Ciel, tu l’as mis en mon âme
Je veux aussi répandre ses ardeurs
Une faible étincelle, ô mystère de vie
Suffit pour allumer un immense incendie
Que je veux, ô mon Dieu
Porter au loin ton Feu
Rappelle-toi. PN 24,17