Sans aucun doute, nous voulons tous vivre heureux… mais qu’est-ce que le vrai bonheur ? Comment être heureux?
Le bonheur que nous propose l’évangile n’est pas un bonheur surréaliste qui relèverait de beaux rêves ou de paradis imaginaires. Il est au contraire fermement réaliste, et nous fait aborder la question du bonheur en nous forçant à regarder en face la réalité des épreuves qui traversent nos vies : la violence, les pleurs, l’injustice, la faim…
« Heureux, vous les pauvres, car le royaume de Dieu est à vous. Heureux, vous qui avez faim maintenant, car vous serez rassasiés. Heureux, vous qui pleurez maintenant, car vous rirez. Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
Mais quel malheur pour vous, les riches, car vous avez votre consolation ! Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant, car vous aurez faim ! Quel malheur pour vous qui riez maintenant, car vous serez dans le deuil et vous pleurerez ! Quel malheur pour vous lorsque tous les hommes disent du bien de vous ! C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. » Lc 6,17.20-26
Considérant le réel de nos vies, blessées par la souffrance, Jésus ne nous l’explique pas, mais nous propose un chemin pour y trouver le bonheur, ou plutot nous appelle sur le chemin qui conduit à un bonheur véritable…
Thérèse l’a bien compris et a trouvé la clé du bonheur : à travers tout ce qui compose notre quotidien, Dieu seul peut nous donner un bonheur véritable. Si nous nous tournons vers Dieu au cœur de nos joies comme de nos peines, au cœur de toutes nos actions, heureux serons-nous !
Il est des âmes sur la terre
Qui cherchent en vain le bonheur
Mais pour moi, c’est tout le contraire
La joie se trouve dans mon cœur
Cette joie n’est pas éphémère
Je la possède sans retour
Comme une rose printanière
Elle me sourit chaque jour.Lorsque le Ciel bleu devient sombre
Et qu’il semble me délaisser,
Ma joie, c’est de rester dans l’ombre
De me cacher, de m’abaisser.
Ma joie, c’est la Volonté Sainte
De Jésus mon unique amour
Ainsi je vis sans nulle crainte
J’aime autant la nuit que le jour. PN 45
0 commentaires