Vous avez dit : fin du monde? Quand Jésus reviendra-t-il?
Alors que certains semblent jouer aux ‘prophètes du malheur’ en annonçant la fin des temps, Jésus nous invite plutôt à la confiance et à l’Espérance, en cherchant dès maintenant, des signes réconfortants de sa présence au milieu de nous.

En ce temps-là, Jésus parlait à ses disciples de sa venue : « En ces jours-là, après une grande détresse, le soleil s’obscurcira et la lune ne donnera plus sa clarté ; les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir dans les nuées avec grande puissance et avec gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, depuis l’extrémité de la terre jusqu’à l’extrémité du ciel.
Laissez-vous instruire par la comparaison du figuier : dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant à ce jour et à cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. » Mc 13, 24-32

Thérèse, en écrivant à sa soeur Céline, cite ce passage de l’Écriture:

« Considérez le figuier et les autres arbres, lorsqu’ils commencent à avoir des feuilles tendres vous jugez que l’été est proche, de même quand vous verrez arriver ces choses, sachez que le royaume de Dieu est proche. » J’ai fermé le livre, j’en avais assez lu, en effet « ces choses » qui se passent dans l’âme de ma Céline prouvent que le royaume de Jésus est établi dans son âme… LT 143

Ce qui intéresse Thérèse dans ces versets de l’Évangile, ce n’est pas de connaitre la fin des temps, mais de savoir reconnaitre, aujourd’hui, dans sa propre vie ou dans celle de sa soeur, la proximité du Royaume de Dieu.
N’attendons pas la fin des temps! C’est aujourd’hui que Jésus frappe à notre porte, c’est aujourd’hui que Jésus veut demeurer chez nous…

Mon Ciel, je l’ai trouvé dans la Trinité Sainte
Qui réside en mon cœur, prisonnière d’amour
Là, contemplant mon Dieu, je lui redis sans crainte
Que je veux le servir et l’aimer sans retour.
Mon Ciel est de sourire à ce Dieu que j’adore
Lorsqu’Il veut se cacher pour éprouver ma foi
Souffrir en attendant qu’Il me regarde encore
                Voilà mon Ciel à moi !… PN 32

Demandons à Thérèse de nous apprendre à reconnaître la présence du Seigneur dans nos vies, de découvrir la présence de la Trinité en nos cœurs…
Et laissons le Seigneur venir nous rejoindre dans tous les petits gestes de nos vies ordinaires… dès aujourd’hui!