Quelle grâce d’ouvrir l’année 2023 un dimanche pour solenniser la Vierge Marie, Mère de Dieu en cette Journée mondiale de la Paix.
Marie est Reine de la Paix. À la naissance de son Fils, les anges glorifiaient Dieu et souhaitaient paix sur la terre aux hommes et aux femmes de bonne volonté (cf. Lc 2, 14). Demandons à la Vierge Marie d’être notre guide tout au long de cette nouvelle année. 

MARIE RETENAIT CES EVÉNEMENTS ET LES MÉDITAIT DANS SON CŒUR
Avec elle, retenons dans notre cœur tous les événements marquant notre monde d’aujourd’hui, dans cette humanité que l’Enfant-Jésus vient de rejoindre, Lui le « PRINCE DE LA PAIX ». 
Comme les bergers, avec étonnement, hâtons-nous de voir la présence de Dieu dans notre histoire et d’être partie prenante de son action dans le cœur de chaque artisan de paix.

En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. Luc 2,16-21

Dans son message pour la Paix, le Pape cite Ste Thérèse :

L’exemple de sainte Thérèse de Lisieux nous invite à pratiquer la petite voie de l’amour, à ne pas perdre l’occasion d’un mot aimable, d’un sourire, de n’importe quel petit geste qui sème paix et amitié. Une écologie intégrale est aussi faite de simples gestes quotidiens par lesquels nous rompons la logique de la violence, de l’exploitation, de l’égoïsme. 

Retrouvons cette expérience de Thérèse écrite à sa sœur Céline encore dans le monde. 

Céline, le bon Dieu ne me demande plus rien… dans les commencements Il me demandait une infinité de choses. J’ai pensé quelque temps que maintenant, puisque Jésus ne demandait rien, il fallait aller doucement dans la paix et l’amour en faisant seulement ce qu’Il me demandait… Mais j’ai eu une lumière. Ste Thérèse dit qu’il faut entretenir l’amour. Le bois ne se trouve pas à notre portée quand nous sommes dans les ténèbres, dans les sécheresses, mais du moins ne sommes-nous pas obligées d’y jeter de petites pailles ? Jésus est bien assez puissant pour entretenir seul le feu, cependant il est content de nous y voir mettre un peu d’aliment, c’est une délicatesse qui lui fait plaisir et alors Il jette dans le feu beaucoup de bois, nous ne le voyons pas mais nous sentons la force de la chaleur de l’amour. J’en ai fait l’expérience quand je ne sens rien, que je suis INCAPABLE de prier, de pratiquer la vertu, c’est alors le moment de chercher de petites occasions, des riens qui font plaisir, plus de plaisir à Jésus que l’empire du monde ou même que le martyre souffert généreusement, par exemple, un sourire, une parole aimable alors que j’aurais envie de ne rien dire ou d’avoir l’air ennuyé, etc., etc.  LT 143