« Chacun de nous est une histoire d’amour de Dieu, chacun, Dieu l’appelle par son nom, il nous regarde, nous attend, nous pardonne… C’est vrai, non? » Pape François

Quand fut accompli le temps où Élisabeth devait enfanter, elle mit au monde un fils. Ses voisins et sa famille apprirent que le Seigneur lui avait montré la grandeur de sa miséricorde, et ils se réjouissaient avec elle.
Le huitième jour, ils vinrent pour la circoncision de l’enfant. Ils voulaient l’appeler Zacharie, du nom de son père.
Mais sa mère prit la parole et déclara : « Non, il s’appellera Jean. »
On lui dit : « Personne dans ta famille ne porte ce nom-là ! » On demandait par signes au père comment il voulait l’appeler. Il se fit donner une tablette sur laquelle il écrivit : « Jean est son nom. »
Et tout le monde en fut étonné. À l’instant même, sa bouche s’ouvrit, sa langue se délia : il parlait et il bénissait Dieu.
La crainte saisit alors tous les gens du voisinage et, dans toute la région montagneuse de Judée, on racontait tous ces événements.
Tous ceux qui les apprenaient les conservaient dans leur cœur et disaient : « Que sera donc cet enfant ? » En effet, la main du Seigneur était avec lui. L’enfant grandissait et son esprit se fortifiait. Il alla vivre au désert jusqu’au jour où il se fit connaître à Israël. Lc 1,57-66.80

Sur chacun de nous, comme sur Jean-Baptiste, Dieu pose sa main… Il est là, chaque jour, avec nous. Thérèse nous dévoile cet amour de Dieu, sa présence auprès de nous, sa tendresse pour chacun :

Jésus se plaît à me montrer l’unique chemin qui conduit à cette fournaise Divine, ce chemin c’est l’abandon du petit enfant qui s’endort sans crainte dans les bras de son Père… »Si quelqu’un est tout petit qu’il vienne à moi » a dit l’Esprit Saint par la bouche de Salomon. (…) « Comme une mère caresse son enfant, ainsi je vous consolerai, je vous porterai sur mon sein et je vous caresserai sur mes genoux. »
O Marraine chérie! après un pareil langage, il n’y a plus qu’à se taire, à pleurer de reconnaissance et d’amour » Ms B, 1r°

Oui, le Seigneur est toujours près de nous. Depuis notre naissance, il nous tend la main pour cheminer avec nous chaque jour. Thérèse choisit de répondre à cet Amour par la reconnaissance et l’offrande de son cœur.
Et nous? Croyons-nous que le Seigneur a posé sa main sur nous? comment accueillons-nous cette présence chaque jour?

Chers amis, n’ayez pas peur de prendre la main de Jésus pour marcher à sa suite. Il vous conduira sur le chemin de la vraie vie. Que Dieu vous bénisse ! Pape François