Les derniers seront les premiers !
Notre Dieu est un Dieu généreux, un Père qui aime ses enfants et veut leur bonheur. Il accueille tous ceux qui viennent à Lui. Peu importe si on vient vers Lui dès son jeune âge ou bien dans la vieillesse. Le principal est de se présenter tel que l’on est, avec une bonne volonté et le désir de Lui plaire.
Être juste selon Dieu ne consiste pas à être juste à la manière des hommes.
Le soir venu, le maître de la vigne dit à son intendant : ‘Appelle les ouvriers et distribue le salaire, en commençant par les derniers pour finir par les premiers.’ Ceux qui avaient commencé à cinq heures s’avancèrent et reçurent chacun une pièce d’un denier. Quand vint le tour des premiers, ils pensaient recevoir davantage, mais ils reçurent, eux aussi, chacun une pièce d’un denier. En la recevant, ils récriminaient contre le maître du domaine : ‘Ceux-là, les derniers venus, n’ont fait qu’une heure, et tu les traites à l’égal de nous, qui avons enduré le poids du jour et la chaleur !’
Mais le maître répondit à l’un d’entre eux : ‘Mon ami, je ne suis pas injuste envers toi. N’as-tu pas été d’accord avec moi pour un denier ? Prends ce qui te revient, et va-t’en. Je veux donner au dernier venu autant qu’à toi : n’ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mes biens ? Ou alors ton regard est-il mauvais parce que moi, je suis bon ?’
C’est ainsi que les derniers seront premiers, et les premiers seront derniers. » Mt 20, 1-16
Grâce à sa sœur Pauline, Thérèse a compris la « justice » de Dieu. Ecoutons-la :
Une fois, je m’étonnais de ce que le Bon Dieu ne donne pas une gloire égale dans le Ciel à tous les élus, et j’avais peur que tous ne soient pas heureux. Alors Pauline me dit d’aller chercher le grand verre à papa et de le mettre à côté de mon tout petit dé, puis, de les remplir d’eau, ensuite elle me demanda lequel était le plus plein. Je lui dis qu’ils étaient aussi pleins l’un que l’autre et qu’il était impossible de mettre plus d’eau qu’ils n’en pouvaient contenir.
Pauline me fit comprendre qu’au Ciel le Bon Dieu donnerait à ses élus autant de gloire qu’ils en pourraient contenir et qu’’ainsi le dernier n’aurait rien à envier au premier. Ms A,19v°
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