« Comment est ta foi? Se mesure-t-elle par des normes, des prescriptions? »

« Au milieu de la forêt dense des préceptes et des prescriptions — les normes d’hier et d’aujourd’hui — Jésus fait une ouverture qui permet d’entrevoir deux visages: le visage du Père et celui du frère. Il ne nous livre pas deux formules ou deux préceptes: ce ne sont pas des préceptes et formules; il nous remet deux visages, ou plutôt un seul visage, celui de Dieu qui se reflète sur de nombreux visages, car sur le visage de chaque frère, spécialement le plus petit, fragile, sans défense et nécessiteux, est présente l’image même de Dieu. Et nous devrions nous demander, quand nous rencontrons l’un de ces frères, si nous sommes en mesure de reconnaître en lui le visage de Dieu: sommes-nous capables de cela? » Pape François 26 oct 2014

En ce temps-là, un scribe s’avança vers Jésus pour lui demander : « Quel est le premier de tous les commandements ? » Jésus lui fit cette réponse : « Voici le premier : Écoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force. Et voici le second : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Il n’y a pas de commandement plus grand que ceux-là. »
Le scribe reprit : « Fort bien, Maître, tu as dit vrai : Dieu est l’Unique et il n’y en a pas d’autre que lui. L’aimer de tout son cœur, de toute son intelligence, de toute sa force, et aimer son prochain comme soi-même, vaut mieux que toute offrande d’holocaustes et de sacrifices. »
Jésus, voyant qu’il avait fait une remarque judicieuse, lui dit : « Tu n’es pas loin du royaume de Dieu. » Et personne n’osait plus l’interroger. Mc 12, 28b-34

« La vie chrétienne est avant tout la réponse reconnaissante à un Père généreux. Les chrétiens qui ne suivent que des «devoirs» montrent qu’ils n’ont pas d’expérience personnelle de ce Dieu qui est «nôtre». Je dois faire ceci, ceci, ceci … seulement des devoirs. Mais il te manque quelque chose! Quel est le fondement de ce devoir? Le fondement de ce devoir c’est l’amour de Dieu le Père, qui donne d’abord, puis commande. (…) La formation chrétienne n’est pas basée sur la force de la volonté, mais sur l’accueil du salut, sur le fait de se laisser aimer. » Pape François 27 juin 2018

« Ce que Jésus propose dans cette page évangélique est un idéal merveilleux, qui correspond au désir le plus authentique de notre cœur. Nous avons en effet été créés pour aimer et pour être aimés. Dieu, qui est Amour, nous a créés pour nous faire participer à sa vie, pour être aimés de Lui et pour l’aimer, et pour aimer avec Lui toutes les autres personnes. Voilà le «rêve» de Dieu pour l’homme. Et pour le réaliser, nous avons besoin de sa grâce, nous avons besoin de recevoir en nous la capacité d’aimer qui vient de Dieu lui-même. Jésus s’offre à nous dans l’Eucharistie précisément pour cela. En elle, nous recevons Jésus dans la plus haute expression de son amour, lorsqu’Il s’est offert lui-même au Père pour notre salut. » Pape François 29 oct 2017

Cette année, ma Mère chérie, le bon Dieu m’a fait comprendre ce que c’est que la charité ; avant je le comprenais, il est vrai, mais d’une manière imparfaite, je n’avais pas approfondi cette parole de Jésus : «Le second commandement est semblable au premier: Tu aimeras ton prochain comme toi-même.» Je m’appliquais surtout à aimer Dieu et c’est en l’aimant que j’ai compris qu’il ne fallait pas que mon amour se traduisît seulement par des paroles, car : «Ce ne sont pas ceux qui disent: Seigneur, Seigneur! qui entreront dans le royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de Dieu.»
Cette volonté, Jésus l’a fait connaître plusieurs fois, je devrais dire presque à chaque page de son Evangile ; mais à la dernière cène, lorsqu’Il sait que le coeur de ses disciples brûle d’un plus ardent amour pour Lui qui vient de se donner à eux, dans l’ineffable mystère de son Eucharistie, ce doux sauveur veut leur donner un commandement nouveau. Il leur dit avec une inexprimable tendresse : Je vous fais un commandement nouveau, c’est de vous entr’aimer, et que COMME JE VOUS AI AIMES, VOUS VOUS AIMIEZ LES UNS LES AUTRES. La marque à quoi tout le monde connaîtra que vous êtes mes disciples, c’est si vous vous entr’aimez. Ms C,11v°

« Comment est ta foi? Ma foi c’est la façon dont j’aime.
Et la foi est l’âme de l’amour… » Pape Françoisoi,