UNE ÉTOILE S’EST LEVÉE  DANS LES PERIPHERIES

Des mages venus d’Orient se sont laissés guider par une étoile, jusque dans la petite bourgade de Bethléem. Une aurore nouvelle s’est levée. « Le vieux monde s’en est allé… » Les hommes, créés à l’image de Dieu ont perdu sa ressemblance par les injustices, les violences, les mensonges et l’appât du gain. Où donc est le Sauveur annoncé par les prophètes ?

Des savants qui étudient les astres ont distingué dans le ciel une étoile différente des autres. Ils se sont mis en route, ces chercheurs de Dieu, ayant appris qu’Il devait naître dans la ville de Bethléem. C’est là que le Seigneur va se manifester à eux ! Ce seront les premiers Missionnaires !

Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
rois mages desertEn apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. »
Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin. Mt 2, 1-12

Avec les Mages, c’est déjà l’Eglise Missionnaire qui se met en route vers les extrémités. Ils ont rencontré Jésus avec Marie, et ils se sont prosternés devant le Roi du Ciel, lui offrant ce qu’ils avaient de mieux : l’or pour honorer le roi, l’encens pour honorer un Dieu, la myrrhe pour honorer à l’avance celui qui connaîtra la souffrance et la mort, et qui la vaincra ! Cette rencontre bouscule leur vie, et ils repartent par un autre chemin, tout joyeux ! Leur cœur est transformé.

Therese_et_Jesus_EnfantLaissons-nous interpeller par ce récit : Aujourd’hui, beaucoup de nos contemporains sont toujours « en attente » d’un monde meilleur, de rencontres fraternelles, de joie et d’amour. Comme les mages, rencontrons Marie qui nous donnera Jésus ! Le monde attend un Sauveur, et c’est à nous de le révéler par nos gestes humains, nos visages accueillants, nos partages avec les plus déshérités. A nous de donner un sourire pour épanouir les cœurs angoissés. Jésus n’a-t-il pas dit : « Ce que vous faites aux plus petits des miens, c’est à Moi . » Nous sommes désormais les mains de Jésus et son visage pour nos contemporains.
Si nous mettons Marie dans notre vie, elle nous guidera vers son Fils. Avec Thérèse, mettons-nous sous la protection de Marie :

Quand je vois l’éternel enveloppé de langes
Quand du Verbe divin, j’entends le faible cri
O ma Mère chérie, je n’envie plus les anges
Car leur Puissant Seigneur est mon Frère chéri !
Car je t’aime ô Marie, toi qui sur nos rivages
A fait épanouir cette Divine Fleur !
Que je t’aime, écoutant les bergers et les mages
Et gardant avec soin toute chose en ton cœur !
 
En attendant le Ciel, ô ma Mère chérie
Je veux vivre avec toi, te suivre chaque jour.
Mère, en te contemplant, je me plonge, ravie
Découvrant dans ton cœur des abîmes d’amour.
Ton regard maternel bannit toutes mes craintes
Il m’apprend à pleurer, il m’apprend à jouir.
Au lieu de mépriser les joies pures et saintes
Tu veux les partager, tu daignes les bénir. 
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SUIVONS l’ETOILE et VIVONS la JOIE de l’EVANGILE !