Du triomphe populaire au triomphe de l’Amour.
Jésus vient d’entrer à Jérusalem en se laissant accueillir triomphalement comme un roi. Il sait « son heure venue » et pressent bien le sentiment d’une foule dont « l’amour est fugitif comme la rosée du matin » (Cf Osée 6). Il veut diriger leur attente vers le royaume de Dieu, un Amour éternel.
Il leur laisse le mémorial de sa présence … un Corps nouveau qui renaîtra du tombeau.
Alors, ayant reçu une coupe et rendu grâce, il dit : « Prenez ceci et partagez entre vous. Car je vous le déclare : désormais, jamais plus je ne boirai du fruit de la vigne jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu. » Puis, ayant pris du pain et rendu grâce, il le rompit et le leur donna, en disant : « Ceci est mon corps, donné pour vous. Faites cela en mémoire de moi. » Et pour la coupe, après le repas, il fit de même, en disant : « Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang répandu pour vous. Et cependant, voici que la main de celui qui me livre est à côté de moi sur la table. En effet, le Fils de l’homme s’en va selon ce qui a été fixé. Mais malheureux cet homme-là par qui il est livré ! » Extrait de la Passion de notre Seigneur Jésus Christ Lc 22,14 – 20
En octobre 1895, dans l’élan de son offrande à l’Amour miséricordieux, Thérèse jouit d’une foi vive et claire. Puisse sa foi éclairer la nôtre ! Avec Thérèse, puisons à la source eucharistique, « Pain Vivant de la foi, Céleste Nourriture », pour y recevoir des nourritures de vie et la force d’en témoigner.
Rappelle-toi que montant vers le Père
Tu ne pouvais nous laisser orphelins
Et te faisant prisonnier sur la terre
Tu sus voiler tous tes rayons divins
Mais l’ombre de ton voile est lumineuse et pure
Pain Vivant de la foi, Céleste Nourriture
O mystère d’amour !
Mon Pain de chaque jour
Jésus, c’est Toi !…. PN 24,28
0 commentaires