Les cendres : un beau signe de la fragilité de l’homme, mais aussi de l’espérance en la miséricorde de Dieu.
Elles inaugurent les 40 jours du carême qui invite les croyants à se rappeler leur fragilité, à s’interroger sur leur destinée, à se convertir en réajustant leur vie à l’Evangile. L’aumône, la prière et le jeûne sont des moyens qui ouvrent le cœur et le tournent vers Dieu et vers les autres.
Ensemble, entrons dans cette expérience spirituelle, les yeux fixés sur Jésus.

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Ce que vous faites pour devenir des justes, évitez de l’accomplir devant les hommes pour vous faire remarquer. Sinon, il n’y a pas de récompense pour vous auprès de votre Père qui est aux cieux.
Ainsi, quand tu fais l’aumône, ne fais pas sonner la trompette devant toi, comme les hypocrites qui se donnent en spectacle dans les synagogues et dans les rues, pour obtenir la gloire qui vient des hommes. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite, afin que ton aumône reste dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu pries, retire-toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra.
Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent. Amen, je vous le déclare : ceux-là ont reçu leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent au plus secret ; ton Père qui voit au plus secret te le rendra». Mt 6, 1-6.16-18

A la suite du Christ qui nous enseigne ce qui plaît au Père, Thérèse s’engage sur le chemin de «la vraie gloire ».

Je ne sentais pas toujours au premier moment le vrai de la vie, mais bientôt le Bon Dieu me faisait sentir que la vraie  gloire est celle qui dure éternellement  et que pour y parvenir il n’était pas nécessaire de faire des œuvres éclatantes, mais de se cacher et de pratiquer la vertu en sorte que la main gauche ignore ce que fait la droite… Ms A. 32 r°