MARIE RETENAIT CES EVÉNEMENTS ET LES MÉDITAIT DANS SON CŒUR.
Avec elle, regardons les événements marquant notre monde aujourd’hui, alors que nous venons d’accueillir l’Enfant-Jésus, le « PRINCE DE LA PAIX ». Confions à Marie et à son Fils l’appel lancé par le Pape François dans son message pour la Paix :

 « Je lance un appel pour que nous marchions ensemble dans ces trois voies : le dialogue entre les générations, l’éducation et le travail, avec courage et créativité. Et que soient de plus en plus nombreux ceux qui, sans faire de bruit, avec humilité et ténacité, se font jour après jour des artisans de paix. » 

En ce temps-là, les bergers se hâtèrent d’aller à Bethléem, et ils découvrirent Marie et Joseph, avec le nouveau-né couché dans la mangeoire. Après avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été annoncé au sujet de cet enfant. Et tous ceux qui entendirent s’étonnaient de ce que leur racontaient les bergers.
Marie, cependant, retenait tous ces événements et les méditait dans son cœur.
Les bergers repartirent ; ils glorifiaient et louaient Dieu pour tout ce qu’ils avaient entendu et vu, selon ce qui leur avait été annoncé.
Quand fut arrivé le huitième jour, celui de la circoncision, l’enfant reçut le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception. Luc 2,16-21

Retrouvons cette expérience de Thérèse écrite à sa sœur Céline encore dans le monde. 

Céline, le bon Dieu ne me demande plus rien… dans les commencements Il me demandait une infinité de choses. J’ai pensé quelque temps que maintenant, puisque Jésus ne demandait rien, il fallait aller doucement dans la paix et l’amour en faisant seulement ce qu’Il me demandait… Mais j’ai eu une lumière. Ste Thérèse dit qu’il faut entretenir l’amour. Le bois ne se trouve pas à notre portée quand nous sommes dans les ténèbres, dans les sécheresses, mais du moins ne sommes-nous pas obligées d’y jeter de petites pailles ? Jésus est bien assez puissant pour entretenir seul le feu, cependant il est content de nous y voir mettre un peu d’aliment, c’est une délicatesse qui lui fait plaisir et alors Il jette dans le feu beaucoup de bois, nous ne le voyons pas mais nous sentons la force de la chaleur de l’amour. J’en ai fait l’expérience quand je ne sens rien, que je suis INCAPABLE de prier, de pratiquer la vertu, c’est alors le moment de chercher de petites occasions, des riens qui font plaisir, plus de plaisir à Jésus que l’empire du monde ou même que le martyre souffert généreusement, par exemple, un sourire, une parole aimable alors que j’aurais envie de ne rien dire ou d’avoir l’air ennuyé, etc., etc.  LT 143