Le 15 octobre, jour de la fête de sainte Thérèse d’Avila, le pape François a publié une exhortation apostolique C’est la confiance, sur la confiance en l’amour miséricordieux de Dieu, à l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus de la Sainte Face. 

Le pape approfondit en particulier l’expérience spirituelle de Thérèse et sa découverte du «cœur de l’Église», expérience qui ouvre à la confiance en «l’amour miséricordieux de Dieu». « Une telle découverte du cœur de l’Église, écrit le pape, est aussi une grande lumière pour nous aujourd’hui, afin de ne pas nous scandaliser des limites et des faiblesses de l’institution ecclésiastique, marquée par des obscurités ou des péchés, et entrer dans son “cœur brûlant d’amour” qui s’est embrasé le jour de la Pentecôte par le don de l’Esprit saint. C’est le cœur dont le feu se ravive encore par chacun de nos actes de charité. “Je serai l’amour” : voilà le choix radical de Thérèse, sa synthèse définitive, son identité spirituelle la plus personnelle. »

Il salue « l’apport synthétique » théologique de celle qui a été faite Docteure de l’Église par  St Jean Paul II en 1997, François estime que « son génie est de nous conduire au centre, à l’essentiel, au plus indispensable … Elle montre par ses paroles et par son parcours personnel que, même si tous les enseignements et normes de l’Église ont leur importance, leur valeur, leur lumière, certains sont plus urgents et plus structurants dans la vie chrétienne. C’est là que Thérèse a mis son regard et son cœur. » Une inspiration, qui, pour François doit inspirer les « théologiens, moralistes, penseurs de la spiritualité, ainsi que les pasteurs et chaque croyant dans son milieu » et les amener à tirer des « conséquences tant théoriques que pratiques, tant doctrinales que pastorales, tant personnelles que communautaires », moyennant « de l’audace et de la liberté intérieure ». 

Ce message de confiance nous est offert alors que nous sommes dans la semaine missionnnaire et à mi-parcours du synode sur la synodalité. Gardons confiance !