Venons… sur le bord du Jourdain.
Nous y voyons Jean Baptiste, dont l’attention est attirée par un « passant » pas ordinaire. Il le nomme « l’Agneau de Dieu »… Nous y rencontrons aussi deux disciples de Jean attentifs à sa parole…
Ils allèrent donc, ils virent où il demeurait, et ils restèrent auprès de lui ce jour-là. C’était vers la dixième heure (environ quatre heures de l’après-midi).
André, le frère de Simon-Pierre, était l’un des deux disciples qui avaient entendu la parole de Jean et qui avaient suivi Jésus. Il trouve d’abord Simon, son propre frère, et lui dit : « Nous avons trouvé le Messie » – ce qui veut dire : Christ. André amena son frère à Jésus. Jésus posa son regard sur lui et dit : « Tu es Simon, fils de Jean ; tu t’appelleras Kèphas » – ce qui veut dire : Pierre. Jn 1,35-42
Relisons ce texte tout doucement, en nous arrêtant sur le regard de chacun: le regard de Jean-Baptiste, le regard de Jésus… et la réaction de chacun…
Essayons de nous représenter le regard de Jésus sur ces disciples… regard assez puissant pour les attirer, les garder toute une soirée près de Lui, et les entraîner tout de suite dans sa Mission…
Et nous, croyons-nous que le Seigneur pose aussi sur nous son regard?
Ste Thérèse nous rappelle l’essentiel :
Jésus étant monté sur une haute montagne, Il appela à Lui ceux qu’Il lui plut et ils vinrent à Lui. Il n’appelle pas ceux qui en sont dignes mais ceux qu’Il lui plaît ou comme dit St Paul : à qui Il veut faire miséricorde… Ms A,2r°
Sur chacun de nous le Seigneur pose son regard, là où nous sommes. Il nous appelle à demeurer auprès de Lui, à être ses Apôtres, et à L’annoncer à ceux qui nous sont proches…
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