Même Jésus se laisse bousculer!

… d’abord par les disciples qui, pour avoir la paix, lui demandent de faire grâce à la femme qui les importune. Puis, Jésus finit par découvrir qu’au-delà des cris de cette femme, c’est sa foi qui se révèle. Cette rencontre inattendue le provoque à reconsidérer sa mission.

En ce temps-là, partant de Génésareth, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. »
Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. »
Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. Mt 15, 21-28

Comme la Cananéenne, Thérèse, dans sa prière, laisse jaillir simplement de son cœur ce qui l’habite:

Pour moi, la Prière, c’est un élan du cœur, c’est un simple regard jeté vers le Ciel. C’est un cri de reconnaissance et d’amour au sein de l’épreuve comme au sein de la joie ; enfin c’est quelque chose de grand, de surnaturel qui me dilate l’âme et m’unit à Jésus. Ms C, 25v°

Osons-nous cette même spontanéité avec Jésus? En suivant la petite voie de l’enfance spirituelle Thérèse nous ouvre un chemin simple pour atteindre le Cœur de Dieu !