LE  VIVANT  EST  SORTI  DU  TOMBEAU !

Cette  nuit, la LUMIÈRE a resplendi au cœur des  ténèbres. Seigneur, tu as vaincu la mort, et tu as fait briller la Vie. Un grand cierge s’est allumé au Feu Nouveau, symbole du Christ ressuscité qui embrase l’humanité, et nous avons  chanté :

Qu’éclate dans le Ciel la Joie des Anges !          
Qu’éclate de partout la joie du monde !                           
Qu’éclate  dans l’Eglise la joie des  fils de Dieu !                          
La Lumière éclaire l’Eglise, la Lumière éclaire la Terre, Peuple, chantez : Nous te louons, Splendeur du Père, Jésus, Fils de Dieu !

Plusieurs Lectures bibliques nous font découvrir comment, dans les temps anciens, Dieu a sauvé son peuple, et comment,  dans ces temps qui sont les derniers, Il a envoyé son Fils comme Rédempteur et Sauveur.

Au Livre de l’Exode  (14-15), L’Ange de Dieu  protégea les fils d’Israël  contre la fureur de Pharaon et de ses troupes, qui voulaient  les exterminer :
« ils ont traversé la mer Rouge à pieds secs. »

Au Livre d’Ezékiel (36, 25-28) nous lisons :

« J’irai vous prendre de toutes les nations. Je vous rassemblerai de tous les pays et je vous ramènerai sur votre terre. Je verserai sur vous une eau pure et vous serez purifiés. De toutes vos idoles je vous purifierai. Je vous donnerai un cœur nouveau. Je mettrai en vous un esprit nouveau. J’enlèverai votre cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai en vous mon Esprit, alors vous suivrez mes Lois, vous observerez mes Commandements et vous y serez fidèles.»

Ces Lectures de l’Ancien Testament nous amènent à la Célébration du Baptême. C’est à ce moment-là que les Catéchumènes, après une préparation intense de deux ans, sont baptisés. Ils reçoivent l’Eau  et la  Lumière  du Cierge Pascal. Désormais, Enfants de Dieu, ils prennent place dans l’Eglise et leur Joie se manifeste comme une RÉSURRECTION !

Aujourd’hui, Dieu notre Père, tu nous ouvres la Vie Éternelle par la Victoire de ton Fils sur la mort, et nous fêtons sa Résurrection. Que ton Esprit fasse de nous des hommes nouveaux  pour que nous ressuscitions avec le Christ  dans la Lumière de la Vie.

Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine se rend au tombeau de grand matin ; c’était encore les ténèbres. Elle s’aperçoit que la pierre a été enlevée du tombeau. Elle court donc trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau.
 En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau. Il vit, et il crut. Jusque-là, en effet, les disciples n’avaient pas compris que, selon l’Écriture, il fallait que Jésus ressuscite d’entre les morts. Jn 20, 1-9

Dans sa méditation sur Pâques, Thérèse nous dit :  

Je lèverai la pierre du tombeau   
Et contemplerai ton Visage si beau   
Je chanterai et me réjouirai    
Te voyant de mes yeux,    
Ressusciter, Glorieux !  RP 2

Au sépulcre Saint, Marie-Madeleine, cherchant son Jésus, se baissait en pleurs,  Les anges voulaient adoucir sa peine, mais rien ne pouvait calmer ses douleurs. Elle voulait voir le Seigneur des anges, le prendre en ses bras, bien loin l’emporter !
Un jour, ô mon Dieu, comme Madeleine, j’ai voulu te voir, m’approcher de Toi. Tu m’as entendue, seul Ami que j’aime. Si je ne puis voir l’éclat de ta Face, entendre ta Voix remplie de douceur, je puis, ô mon Dieu, vivre de ta grâce.

Se rappelant  les Paroles de Jésus, elle conclut : 

Jésus a dit qu’étaient Bienheureux  ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru. Moi, je me contenterai bien d’entendre sans voir. Vous rappellerez que c’est ma Petite Voie de ne rien désirer voir. Je ne puis me nourrir que de la Vérité. C’est pour cela que je n’ai jamais désiré de visions. J’ai plus désiré ne pas voir le Bon Dieu et les Saints et rester dans la nuit de la foi, que d’autres désirent voir et comprendre. Oh ! non, je ne désire pas voir le Bon Dieu sur la terre… Et pourtant, je L’aime !
Ce jour que fit le Seigneur est un jour de Joie,  ALLELUIA !   

Dieu de toute bonté, ne cesse pas de veiller sur ton Eglise : déjà les sacrements de Pâques nous ont régénérés, en nous obtenant ton Pardon, en nous faisant  communier à ta Vie. Donne-nous d’entrer dans la lumière de la RÉSURRECTION !

    JOYEUSES  FÊTES  DE  PÂQUES !