Mes brebis écouteront ma voix !
En ce dimanche de prière pour les vocations, le Pape François adresse un message à tous ceux qui cherchent à écouter la voix du Seigneur et désirent le suivre :
 » Cette Journée est toujours une belle occasion de rappeler avec gratitude devant le Seigneur l’engagement fidèle, quotidien et souvent caché de ceux qui ont embrassé un appel qui engage toute leur vie. Je pense aux mères et aux pères qui ne pensent pas d’abord à eux-mêmes et qui ne suivent pas le courant d’un style superficiel, mais qui configurent leur existence sur le soin des relations, avec amour et gratuité, en s’ouvrant au don de la vie et en se mettant au service des enfants et de leur croissance. Je pense à ceux qui accomplissent leur travail avec dévouement et esprit de collaboration ; à ceux qui s’engagent, dans divers domaines et de différentes manières, pour construire un monde plus juste, une économie plus solidaire, une politique plus équitable, une société plus humaine : à tous les hommes et femmes de bonne volonté qui se dépensent pour le bien commun. Je pense aux personnes consacrées, qui offrent leur existence au Seigneur dans le silence de la prière comme dans l’action apostolique, parfois dans des zones frontalières et sans épargner leurs énergies, en faisant progresser leur charisme avec créativité et en le mettant à la disposition de ceux qu’ils rencontrent. Et je pense à ceux qui ont accueilli l’appel au sacerdoce ordonné et qui se consacrent à l’annonce de l’Évangile et qui rompent leur vie, avec le Pain eucharistique, pour leurs frères, en semant l’espérance et en montrant à tous la beauté du Royaume de Dieu.. »

En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père». Jn 10, 11-18  

Ste Thérèse nous livre le mystère de sa vocation:

Ensuite ouvrant le Saint Evangile, mes yeux sont tombés sur ces mots :  «Jésus étant monté sur une montagne, il appela à Lui ceux qu’il lui plut; et ils vinrent à Lui.» (St Marc, Chap. III, v. 13). Voilà bien le mystère de ma vocation, de ma vie tout entière et surtout le mystère des privilèges de Jésus sur mon âme… Il n’appelle pas ceux qui en sont dignes, mais ceux qu’il lui plaît ou comme le dit St Paul  : «Dieu a pitié de qui Il veut et Il fait miséricorde à qui Il veut faire miséricorde. Ce n’est donc pas l’ouvrage de celui qui veut ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde.» (Ep. aux Rom. chap. IX, v. 15 et 16).