Venez à ma suite!

Près de la mer de Galilée, Jésus nous interpelle:

Après l’arrestation de Jean le Baptiste, Jésus partit pour la Galilée proclamer l’Évangile de Dieu ; il disait : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » Passant le long de la mer de Galilée, Jésus vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter les filets dans la mer, car c’étaient des pêcheurs. Il leur dit : « Venez à ma suite. Je vous ferai devenir pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.
Jésus avança un peu et il vit Jacques, fils de Zébédée, et son frère Jean, qui étaient dans la barque et réparaient les filets. Aussitôt, Jésus les appela. Alors, laissant dans la barque leur père Zébédée avec ses ouvriers, ils partirent à sa suite. Mc 1,15

Jésus a besoin de nous pour que son règne d’Amour se répande. Aujourd’hui encore, Il vient à notre rencontre, Il nous appelle à Le suivre pour être avec Lui, et Le laisser transformer nos vies. Il attend de nous la confiance et la foi. Jésus a transformé les qualités des premiers disciples, pêcheurs de poissons, en celles de messagers du Royaume. Saurons-nous offrir à Jésus nos talents si petits soient-ils pour inventer des chemins d’Évangile qui touchent le cœur de ceux qui nous entourent?

Écoutons Thérèse nous parler de sa grande conversion :

La nuit de NOEL 1886 fut, il est vrai, décisive pour ma vocation. En cette nuit bénie dont il est écrit qu’elle éclaire les délices de Dieu même, Jésus qui se faisait enfant pour moi daigna me faire sortir des langes de l’enfance. Il me transforma de telle sorte que je ne me reconnaissais plus moi-même. LT 201

En cette nuit de lumière commença la troisième période de ma vie, la plus belle de toutes, la plus remplie des grâces du Ciel… En un instant l’ouvrage que je n’avais pu faire en 10 ans, Jésus le fit se contentant de ma bonne volonté qui jamais ne me fit défaut. Comme ses apôtres, je pouvais Lui dire : «Seigneur, j’ai pêché toute la nuit sans rien prendre.» Plus miséricordieux encore pour moi qu’Il ne le fut pour ses disciples, Jésus prit Lui-même le filet, le jeta et le retira rempli de poissons… Il fit de moi un pêcheur d’âmes, je sentis un grand désir de travailler à la conversion des pécheurs, désir que je n’avais pas senti aussi vivement… Je sentis en un mot la charité entrer dans mon cœur, le besoin de m’oublier pour faire plaisir et depuis lors je fus heureuse !… Ms A,45r°