Qui est Jésus ?
Un homme qui surprend ses contemporains. Sa parole fait autorité. Elle bouleverse et interroge ceux qui l’écoutent. Et nous ? Resterons-nous indifférent ? Entrons dans la synagogue et écoutons-le !

Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm. Aussitôt, le jour du sabbat, il se rendit à la synagogue, et là, il enseignait. On était frappé par son enseignement, car il enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes. Or, il y avait dans leur synagogue un homme tourmenté par un esprit impur, qui se mit à crier : «Que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu.» Jésus l’interpella vivement : «Tais-toi ! Sors de cet homme.» L’esprit impur le fit entrer en convulsions, puis, poussant un grand cri, sortit de lui.
Ils furent tous frappés de stupeur et se demandaient entre eux : « Qu’est-ce que cela veut dire ? Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Il commande même aux esprits impurs, et ils lui obéissent. » Sa renommée se répandit aussitôt partout, dans toute la région de la Galilée. 
Mc 1, 21-28

La parole de Jésus s’impose : « Tais-toi ! » Elle révèle une force nouvelle qui frappe les esprits. Et chasse les mauvais ! Elle va à contre courant des prédications habituelles. Sa parole vient d’un Autre. Il EST la Parole de Dieu. Celle qui nous rejoint au plus intime de nous-même, nous libère de ce qui nous entrave et peut redonner vie.

Ste Thérèse l’écrit à sa sœur Céline :
« Il me semble que la parole de Jésus, c’est Lui-même… Lui Jésus, le Verbe, la Parole de Dieu ! » LT 165 

Jésus-Sauveur peut nous délivrer du mal, de tout ce qui nous paralyse mais à 2 conditions cependant : d’une part, accepter de reconnaître « nos démons », et d’autre part, nous tourner avec confiance, vers Dieu dont l’Amour Miséricordieux ne fera jamais défaut à un sincère repentir.

A la fin de sa vie, Thérèse redit sa confiance inébranlable en Dieu :

On pourrait croire que c’est parce que je n’ai pas péché que j’ai une confiance si grande dans le bon Dieu. Dites bien, ma Mère, que, si j’avais commis tous les crimes possibles, j’aurais toujours la même confiance, je sens que toute cette multitude d’offenses serait comme une goutte d’eau jetée dans un brasier ardent. Vous raconterez ensuite l’histoire de la pécheresse convertie qui est morte d’amour ; les âmes comprendront tout de suite, car c’est un exemple si frappant de ce que je voudrais dire, mais ces choses ne peuvent s’exprimer. D.E. 11 juillet 1897