HOSANNA !
Pour la première fois, Jésus accepte d’être reconnu comme roi.  Il entre triomphalement dans Jérusalem, accomplissant ainsi un passage du prophète  Zacharie qui dit que le Messie entrera pauvrement sur un petit âne. En montant sur un ânon, Jésus montre la petitesse de Dieu quand Il se présente comme Sauveur. Loin des rois puissants qui commandent ou manipulent, sa royauté exprime une autre ambition : dans le monde juif, le roi est celui qui prend soin. C’est pourquoi, Jésus ne s’impose pas mais Il rappelle que le Dieu qu’Il annonce est un Dieu humble qui veut ce qui est bien et bon pour chaque homme.
Aujourd’hui, Il bénit cette foule joyeuse qui veut être sauvée par le Seigneur.

Lorsqu’ils approchent de Jérusalem, vers Bethphagé et Béthanie, près du mont des Oliviers, Jésus envoie deux de ses disciples et leur dit : « Allez au village qui est en face de vous. Dès que vous y entrerez, vous trouverez un petit âne attaché, sur lequel personne ne s’est encore assis. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous dit : ‘Que faites-vous là ?’, répondez : ‘Le Seigneur en a besoin, mais il vous le renverra aussitôt.’ »
Ils partirent, trouvèrent un petit âne attaché près d’une porte, dehors, dans la rue, et ils le détachèrent. Des gens qui se trouvaient là leur demandaient : « Qu’avez-vous à détacher cet ânon ? » Ils répondirent ce que Jésus leur avait dit, et on les laissa faire. Ils amenèrent le petit âne à Jésus, le couvrirent de leurs manteaux, et Jésus s’assit dessus.
Alors, beaucoup de gens étendirent leurs manteaux sur le chemin, d’autres, des feuillages coupés dans les champs. Ceux qui marchaient devant et ceux qui suivaient criaient :
« Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient, celui de David, notre père. Hosanna au plus haut des cieux ! » Mc  11, 1-10 
En marchant à côté de Lui, la foule manifeste son désir de le suivre … mais jusqu’où le pourra -t-elle ?
Ce chemin aboutira à la Croix et nous savons que la foule ne sera plus là. Et nous, qu’aurions-nous fait ?
Prenons le chemin où Lui-même nous conduit. Ne laissons pas Jésus aller seul à sa Passion. Glissons-nous dans la foule, près de Marie, suivons-la. Avec elle, nous irons à Jésus. Il a besoin de nous ; nos frères persécutés ont besoin de nous.
Ste Thérèse suit Jésus à travers l’Evangile jusque dans sa montée vers Jérusalem, vers le mont Thabor.

4.Vivre d’Amour, ce n’est pas sur la terre
Fixer sa tente au sommet du Thabor.
Avec Jésus, c’est gravir le Calvaire,
C’est regarder la Croix comme un trésor !…
Au Ciel je dois vivre de jouissance
Alors l’épreuve aura fui pour toujours
Mais exilée je veux dans la souffrance
                Vivre d’Amour. PN 17

11. Vivre d’Amour, c’est essuyer ta Face
C’est obtenir des pécheurs le pardon
O Dieu d’Amour ! qu’ils rentrent dans ta grâce
Et qu’à jamais ils bénissent ton Nom…..
Jusqu’à mon cœur retentit le blasphème
Pour l’effacer, je veux chanter toujours :
«Ton Nom Sacré, je l’adore et je l’Aime
                Je vis d’Amour !… »