Un trésor caché dans ma vie ?
Le Seigneur est-il vraiment présent au cœur de nos vies quotidiennes? C’est ce que nous fait découvrir l’évangile de ce jour…

En ce temps-là, Jésus disait à la foule ces paraboles : « Le royaume des Cieux est comparable à un trésor caché dans un champ ; l’homme qui l’a découvert le cache de nouveau. Dans sa joie, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète ce champ.
Ou encore : Le royaume des Cieux est comparable à un négociant qui recherche des perles fines. Ayant trouvé une perle de grande valeur, il va vendre tout ce qu’il possède, et il achète la perle. Mt 13, 44-46

Osons-nous chercher le Seigneur dans la simplicité de nos vies ? Là où nous sommes? ou Le cherchons-nous ailleurs, dans un lieu qui serait plus « parfait »: à la messe, ou dans un groupe de prière?…
Même si bien souvent nous l’oublions, Dieu a créé le monde et tout ce qui le compose. C’est bien là qu’Il est présent, et c’est là que se construit le Royaume, au-delà des apparences, dans la profondeur de nos vies…

Découvrir ce trésor et oser l’accueillir change la vie! Avoir découvert le Christ, choisir de vivre avec Lui chaque jour, là commence une vie nouvelle! Le Seigneur est là, dans le monde qui nous entoure. Le Seigneur est là, au plus profond de moi-même, Il attend seulement que je Lui ouvre la porte de mon cœur…

C’est ce que chante Ste Thérèse, dans sa poésie Ma Joie:

Il est des âmes sur la terre qui cherchent
en vain le bonheur.
Mais pour moi, c’est tout le contraire,
la joie se trouve dans mon cœur
Cette joie n’est pas éphémère, je la possède sans retour.
Comme une rose printanière, elle me sourit chaque jour ! PN 45

Pour lire la suite de la poésie...

Lorsque le ciel bleu devient sombre et qu’il semble me délaisser, ma joie c’est de rester dans l’ombre, de me cacher, de m’abaisser. Ma joie, c’est la Volonté Sainte de Jésus, mon unique amour. Ainsi, je suis sans nulle crainte, j’aime autant la nuit que le jour.

Ma joie c’est de rester petite, aussi quand je tombe en chemin, je puis me relever bien vite, et Jésus me prend par la main. Alors le comblant de caresses, je Lui dis qu’Il est tout pour moi, et je redouble de tendresse lorsqu’il se dérobe à ma foi.

Longtemps encore je veux bien vivre, Seigneur si c’est là ton désir. Dans le Ciel je voudrais te suivre si cela te faisait plaisir. L’amour, ce feu de la Patrie ne cesse de me consumer. Que me font la mort ou la vie? Jésus, ma joie, c’est de t’aimer ! PN 45