Chanter les miséricordes du Seigneur!
Bien souvent, comme les dix lépreux, nous supplions le Seigneur. Nous Lui demandons bien des choses. Mais pensons-nous aussi à Lui rendre grâce pour ce qu’Il nous donne ?
Quelle place accordons-nous à la louange dans nos vies ?
L’action de grâce est un chant que le Seigneur aime à entendre, c’est le chant de la foi ! Si chaque jour, nous osons nous arrêter 5 minutes pour regarder ce qu’est notre vie, nous prendrons alors conscience des multiples cadeaux que le Seigneur nous fait chaque jour… et nous pourrons rendre grâce !

En ce temps-là, Jésus, marchant vers Jérusalem, traversait la région située entre la Samarie et la Galilée. Comme il entrait dans un village, dix lépreux vinrent à sa rencontre. Ils s’arrêtèrent à distance et lui crièrent : « Jésus, maître, prends pitié de nous. » À cette vue, Jésus leur dit :«Allez vous montrer aux prêtres. » En cours de route, ils furent purifiés.
L’un d’eux, voyant qu’il était guéri, revint sur ses pas, en glorifiant Dieu à pleine voix. Il se jeta face contre terre aux pieds de Jésus en lui rendant grâce. Or, c’était un Samaritain. Alors Jésus prit la parole en disant : « Tous les dix n’ont-ils pas été purifiés ? Les neuf autres, où sont-ils ? Il ne s’est trouvé parmi eux que cet étranger pour revenir sur ses pas et rendre gloire à Dieu ! » Jésus lui dit : « Relève-toi et va : ta foi t’a sauvé. » Lc 17, 11-19

En commençant à écrire l’histoire de son âme, Ste Thérèse ne voulait faire qu’une seule chose : commencer à chanter ce que je dois redire éternellement «Les Miséricordes du Seigneur!!!»… Ms A, 1r°
Regardant en arrière ce que fut sa vie, où elle a pourtant traversé de nombreuses épreuves, loin d’être un obstacle, elle ne peut qu’y chanter les miséricordes du Seigneur :

Ce n’est donc pas ma vie proprement dite que je vais écrire, ce sont mes pensées sur les grâces que le Bon Dieu a daigné m’accorder. Je me trouve à une époque de mon existence où je puis jeter un regard sur le passé ; mon âme s’est mûrie dans le creuset des épreuves extérieures et intérieures ; maintenant comme la fleur fortifiée par l’orage je relève la tête et je vois qu’en moi se réalisent les paroles du psaume 22
Le Seigneur est mon Pasteur, je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans des pâturages agréables et fertiles.
Il me conduit doucement le long des eaux.
ll conduit mon âme sans la fatiguer…
Mais lors même que je descendrai dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne craindrai aucun mal, parce que vous serez avec moi, Seigneur !…
Toujours le Seigneur a été pour moi compatissant et rempli de douceur… Lent à punir et abondant en miséricordes !… Ps. CII, v. 8 Aussi, ma Mère, c’est avec bonheur que je viens chanter près de vous les miséricordes du Seigneur… Ms A 3,r°

En approfondissant la vie et la petite voie de Thérèse, apprenons comme elle à chanter les miséricordes du Seigneur.